Jane Austen - Catherine Morland

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Écrit en 1803, Catherine Morland (Northanger Abbey) est le premier roman de Jane Austen, même s'il n'a été publié qu'en 1818, un an après sa mort.
La jeune et naïve Catherine Morland est invitée par des voisins de ses parents à passer quelques semaines à Bath. Là, elle se lie d'amitié avec la jeune et inconstante Isabelle Thorpe et son frère, le présomptuteux John qui se pose rapidement en prétendant de Catherine. Elle y rencontre également Henry Tilney et sa charmante soeur Eléonore. Catherine n'est pas insensible au charme de Henry. Aussi, quand le père d'Henry invite Catherine à passer quelques jours dans sa maison, elle est au comble du bonheur. D'autant plus que Catherine, très imprégnée par ses lectures de romans gothiques alors très à la mode, apprend que la demeure de M. Tilney est une ancienne abbaye: Northanger Abbey…

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Catherine ne trouvait pas le portrait bien engageant. Mais il était trop tard pour reculer, et elle était trop jeune pour qu’elle s’avouât effrayée. S’abandonnant à son destin et à l’expérience que l’animal pouvait avoir du maître, elle s’assit, et Thorpe prit place à côté d’elle.

Tout étant en règle, il dit d’un ton important au domestique qui se tenait à la tête du cheval:

– Lâchez tout!

Et ils partirent de la façon la plus paisible, sans que le cheval songeât le moins du monde à se cabrer ni à faire la plus modeste caracolade. Catherine se félicitait de l’avoir échappé belle et manifestait son aise avec une surprise reconnaissante. Son compagnon expliqua le phénomène, qui était dû à la manière particulièrement habile et judicieuse dont, à ce moment-là, il avait tiré les guides et manœuvré le fouet. Mais pourquoi, avec un tel empire sur son cheval, croyait-il à propos d’effrayer une voyageuse par la relation des malices de la bête? Sans s’attarder à y réfléchir, elle se réjouissait d’être sous la protection d’un cocher si accompli. L’animal persévérait dans son allure pacifique et ne marquait aucun goût pour les aventures. Catherine, considérant que ce pas débonnaire réalisait pourtant la vitesse terrifique de dix milles à l’heure, goûtait en toute sécurité le charme réconfortant de l’air frais par un beau et souriant février.

Après un silence de plusieurs minutes, Thorpe dit brusquement:

– Le vieil Allen est aussi riche qu’un juif, n’est-ce pas?

Catherine ne comprenait pas. Il répéta sa question, ajoutant, pour l’élucider:

– … Oui, le vieil Allen, l’homme avec qui vous êtes.

– Oh! vous voulez dire: monsieur Allen… Oui, je le crois très riche.

– Et pas d’enfants du tout?

– Non, pas un seul.

– Fameux pour ses proches héritiers! Il est votre parrain, n’est-ce pas?

– Mon parrain? Non pas.

– Mais, vous êtes toujours avec eux.

– Oui, très souvent.

– Eh! c’est ce que je voulais dire. Il semble un assez brave vieux bonhomme. J’ose dire qu’il a bien vécu, dans son temps: il n’est pas goutteux pour rien. Vide-t-il encore sa bouteille par jour?

– Sa bouteille par jour? Non pas! Pourquoi penseriez-vous chose pareille? Il est très sobre. Vous n’allez pas imaginer qu’il fût ivre hier soir.

– Dieu vous aide! Vous autres femmes, vous croyez toujours que les hommes sont dans les vignes. Eh! vous ne supposez pas qu’une bouteille suffise à jeter bas un homme. J’affirme que si chacun buvait sa bouteille par jour, il y aurait deux fois moins de malades. Ce serait une fameuse chose pour tous!

– Je ne puis croire…

– Oh, Seigneur! Y en aurait-il de sauvés! On ne boit pas dans le royaume la centième partie du vin qu’il y faudrait boire. Notre climat de brumes crie à l’aide.

– Cependant j’ai entendu dire qu’à Oxford on boit beaucoup de vin.

– Oxford! On ne boit plus dans Oxford, je vous assure. Pas un buveur. Vous y rencontreriez difficilement un homme qui aille au-delà de ses quatre pintes… et encore!… Tenez, à la dernière réunion qu’il y eut chez moi, le fait que nous ayons bu en moyenne cinq pintes environ par tête fut considéré comme une chose tout à fait extraordinaire. Il est vrai que mon vin est d’un fameux velours et que vous ne trouveriez pas facilement le pareil dans Oxford. Vous avez maintenant une idée exacte de ce que l’on boit là-bas.

– Oui, cela me donne une idée, dit vivement Catherine, l’idée que vous buvez tous beaucoup plus de vin que je ne pensais. Cependant je suis bien sûre que James ne boit pas autant.

Cette certitude provoqua une bruyante et violente réplique, dont rien ne fut clair, sinon les exclamations abondantes – presque des jurons – qui l’ornaient. Et, quand ce fut fini, la croyance n’était pas abolie en Catherine, elle était plutôt renforcée, qu’on buvait beaucoup de vin dans Oxford, mais que, comparativement aux autres étudiants, son frère pouvait se targuer de sobriété.

Les idées de Thorpe se reportèrent alors toutes sur les mérites de son attelage. Catherine fut conviée à admirer l’ardeur du cheval et cette relation harmonieuse entre les élans de la bête et le balancement du véhicule. Elle souscrivit à ces opinions. Les amplifier ou les restreindre, elle ne pouvait. Son érudition à lui, son ignorance à elle et tant de volubilité à côté de tant de modestie étaient pour paralyser toute initiative. Impuissante à innover, elle répétait en écho ce que proclamait Thorpe. En dernière analyse, il fut établi que cet équipage-là était, dans son genre, le plus bel équipage qui fût en Angleterre; nulle voiture n’était aussi bien entretenue; quel meilleur trotteur que ce cheval? et lui-même, Thorpe, apparaissait le cocher par excellence. Alors Catherine, pour varier la conversation, hasarda:

– N’est-ce pas, monsieur Thorpe? Vous croyez que le cabriolet de James pourra résister…

– Résister, Seigneur! Dites-moi, avez-vous jamais vu si misérable assemblage? Pas une pièce de l’armature qui soit en bon état! Les roues se sont usées à rouler pendant dix ans au moins; et, quant au coffre, sur mon âme! vous, rien qu’en le touchant, vous le mettriez en miettes. C’est le plus satané petit rachitique travail que j’aie vu! Dieu merci! notre cabriolet est meilleur. Je ne voudrais pas, pour cinquante mille livres, être condamné à rouler là-dedans, l’espace de deux milles!

– Bonté céleste! s’écria Catherine, réellement effrayée. Alors, je vous en prie, rentrons! Si nous allons plus loin, il leur arrivera certainement un accident. Retournons, monsieur Thorpe! Arrêtez, et parlez à mon frère, et dites-lui le danger!

– Le danger! ô Seigneur, quel danger? Si la voiture se casse, eh bien! ils se ramasseront, voilà tout. Il y a beaucoup de boue… Excellent pour tomber! Ah, malédiction! la voiture est assez bonne, pour qui sait conduire. Une chose de cette espèce, en mains sûres, roulerait encore vingt ans, avant d’être hors d’usage. Dieu vous garde! pour cinq livres, je la conduirais à York et la ramènerais, et pas un clou perdu!

Catherine écoutait, ébahie. Elle ne pouvait concilier des propositions si contradictoires: elle n’avait pas grandi dans une atmosphère de bavardages, et ne savait pas à quelles assertions oiseuses et à quels impudents mensonges conduit l’excès de vanité. Sa famille était toute de gens positifs, qui ne cherchaient pas à faire de l’esprit. Tout au plus le père risquait-il un calembour, et la mère, un proverbe. Nul Morland n’avait l’habitude de mentir pour accroître son importance ni d’affirmer d’emblée pour se contredire ensuite. Quelque temps, elle réfléchit à ce que lui avait dit son compagnon, perplexe. Et, plus d’une fois, elle fut sur le point de réclamer de M. Thorpe une expression plus claire de son opinion vraie sur le sujet. Elle se contint: il lui semblait que M. Thorpe n’excellait pas à rendre nettes les choses d’abord ambiguës. Au surplus, supporterait-il que sa sœur et son ami s’exposassent à un danger dont il pouvait aisément les garder? Elle conclut donc qu’il devait savoir la voiture parfaitement sûre, et elle cessa de s’alarmer. Lui-même paraissait avoir tout oublié, et sa conversation, ou plutôt son verbiage, n’eut dès lors plus d’autre sujet que sa personne et ses affaires. Il parla de chevaux qu’il avait achetés une bagatelle et vendus des sommes incroyables; de matches de courses, dont il avait pronostiqué, d’un jugement ferme, le gagnant; de parties de chasse dans lesquelles il avait abattu (et sans un coup favorable) plus d’oiseaux que tous ses compagnons ensemble; et il décrivit telles fameuses journées de chasse au renard où son habileté à diriger les chiens et sa perspicacité avaient réparé les fautes des chasseurs les plus experts. À cheval, sa témérité l’avait jeté dans maints périls: il était toujours resté sauf, là où se fût cassé les reins tout autre.

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