Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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Cette conclusion avait fait sur Lébédev une vive impression; aussi termina-t-il ses confidences en déclarant au prince: «Dorénavant vous ne trouverez plus en moi qu’un homme dévoué et prêt à verser son sang pour vous; c’est pour vous dire cela que je suis venu».
Durant ces derniers jours le prince fut aussi distrait par Hippolyte, mais celui-ci l’envoyait trop souvent chercher. Sa famille occupait, non loin de là, une petite maisonnette. Les enfants, c’est-à-dire le frère et la sœur d’Hippolyte, avaient du moins l’agrément de la campagne; ils pouvaient échapper au malade en descendant au jardin; mais la malheureuse «capitaine» restait à sa merci et était sa victime. Le prince passait son temps à les raccommoder et à rétablir la paix entre eux; le malade continuait à l’appeler sa «niania», tout en ne pouvant se retenir de le mépriser pour son rôle de médiateur. Il était très monté contre Kolia parce qu’il n’avait presque plus de visites de celui-ci, qui avait dû rester d’abord au lit de mort de son père, puis auprès de sa mère veuve. Enfin il prit pour cible de ses plaisanteries le prochain mariage du prince avec Nastasie Philippovna; il fit si bien que le prince, indigné et hors de lui, cessa d’aller le voir. Deux jours après, la «capitaine» arriva de grand matin et, les larmes aux yeux, le supplia de venir chez eux, sans quoi il lui mangerait le sang. Elle ajouta qu’il désirait lui dévoiler un grand secret. Le prince céda. Hippolyte exprima le désir de se réconcilier et, ce disant, fondit en larmes; mais, ses larmes séchées, il redevint naturellement encore plus acerbe, sans toutefois oser donner libre cours à sa colère. Il se sentait fort mal et tout indiquait qu’il ne tarderait plus à mourir. Il n’avait aucun secret à révéler, mais se répandait en objurgations outrancières et d’une émotion peut-être affectée pour mettre le prince «en garde contre Rogojine». «C’est un homme qui ne lâche pas ce qui lui appartient; il n’est pas à notre mesure, prince; s’il veut dire quelque chose, aucun scrupule ne le retiendra»… etc., etc. Le prince se mit à le questionner plus en détail pour en tirer des faits précis. Mais Hippolyte n’invoqua d’autre argument que des sensations ou impressions personnelles. À la fin il eut l’immense satisfaction de jeter l’épouvante dans l’âme du prince. Ce dernier avait commencé par esquiver certaines questions d’un caractère spécial et il s’était borné à sourire en s’entendant donner un conseil comme celui-ci: «Fuyez, même à l’étranger; vous pouvez vous y marier, on trouve partout des prêtres russes». Mais au bout d’un moment Hippolyte conclut sur cette idée: «Je crains surtout pour Aglaé Ivanovna; Rogojine sait combien vous l’aimez; amour pour amour; vous lui avez enlevé Nastasie Philippovna; il tuera Aglaé Ivanovna; bien qu’elle ne vous soit plus rien, cela ne vous en fera pas moins de peine, n’est-ce pas?» Son but était atteint: le prince sortit bouleversé de chez lui.
Ces avertissements au sujet de Rogojine survinrent la veille du mariage. Ce soir-là, le prince eut avec Nastasie Philippovna la dernière entrevue avant la noce. La jeune femme n’avait plus le don de le calmer; dans ces derniers temps même elle ne réussissait qu’à accroître son trouble. Quelques jours auparavant, au cours de leurs tête-à-tête, elle avait été effrayée de son air de tristesse. Elle avait fait tous ses efforts pour l’égayer; elle avait même tenté de le distraire en chantant. Le plus souvent elle cherchait dans sa mémoire tout ce qui pouvait le divertir. Le prince faisait presque toujours semblant de s’amuser beaucoup; parfois il riait pour tout de bon, entraîné par la vivacité d’esprit et la belle humeur avec lesquelles la jeune femme racontait lorsqu’elle était en verve, ce qui était souvent le cas. Quand elle le voyait rire, elle était ravie et se sentait fière d’elle-même en constatant l’impression produite sur lui. Mais maintenant elle devenait presque d’heure en heure plus chagrine et plus soucieuse. Le prince avait sur elle une opinion déjà arrêtée, sans quoi tout en elle lui eût naturellement semblé énigmatique et inintelligible. Il n’en demeurait pas moins foncièrement convaincu qu’elle pourrait encore ressusciter à la vie normale. Il avait eu raison de dire à Eugène Pavlovitch qu’il l’aimait d’un amour profond et sincère; dans cet amour en effet il y avait comme un élan de tendresse pour un enfant chétif et malade qu’il eût été difficile et même impossible d’abandonner à sa propre volonté. Il ne s’ouvrait à personne sur les sentiments qu’elle lui inspirait et répugnait à aborder ce thème lorsque le cours de la conversation ne permettait plus de l’éviter. En tête à tête ils ne parlaient jamais «sentiment», comme s’ils s’étaient donné le mot. À leur conversation, habituellement enjouée et pleine d’entrain, tout le monde pouvait prendre part. Daria Aléxéïevna raconta par la suite qu’elle n’avait éprouvé, pendant tous ces jours-là, que du ravissement et de la joie à les contempler.
L’opinion que se faisait le prince de l’état moral et mental de Nastasie Philippovna écartait de son esprit, dans une certaine mesure, beaucoup d’autres incertitudes. C’était maintenant une femme tout à fait différente de celle qu’il avait connue trois mois plus tôt. Aussi n’éprouvait-il plus de surprise à la voir insister pour hâter la noce, après avoir naguère repoussé l’idée du mariage avec des larmes, des malédictions et des reproches. «Ainsi, se disait-il, elle n’a plus peur, comme dans ce temps-là, de faire mon malheur en m’épousant.» Un retour si rapide à la confiance en soi ne lui semblait pas naturel. Cette assurance, Nastasie Philippovna ne l’avait pas puisée seulement dans sa haine à l’égard d’Aglaé, car elle était capable de sentiments plus profonds. Elle ne lui venait pas non plus de la crainte de partager l’existence de Rogojine. Sans doute, ces mobiles et d’autres encore pouvaient avoir eu leur poids, mais, pour le prince, la raison la plus claire du revirement était justement celle qu’il soupçonnait depuis longtemps: la pauvre âme malade n’avait pas pu supporter cette épreuve.
Bien qu’elle mît fin à ses incertitudes, du moins jusqu’à un certain point, cette explication ne lui laissa néanmoins pendant tout ce temps ni trêve ni repos. Parfois il s’efforçait de ne penser à rien. Quant au mariage, il semble bien qu’à ce moment il l’ait en effet envisagé comme une formalité insignifiante; il faisait trop bon marché de sa propre destinée pour en juger autrement. Aux objections et allégations du genre de celles que lui avait faites Eugène Pavlovitch, il n’aurait absolument rien trouvé à répondre, se sentant incompétent en pareille matière; aussi esquivait-il toute conversation de cette nature.
Il remarqua d’ailleurs que Nastasie Philippovna ne savait et ne comprenait que trop bien ce qu’était pour lui Aglaé. Elle n’en parlait pas, mais il avait lu sur son «visage» lorsque parfois elle l’avait surpris (dans les premiers jours) se préparant à aller chez les Epantchine. Après le départ de ceux-ci, elle parut radieuse. Si médiocre observateur et si peu perspicace qu’il fût, il avait été tourmenté à l’idée que Nastasie Philippovna pût prendre le parti de se livrer à quelque scandale, afin d’obliger Aglaé à quitter Pavlovsk. Le bruit et les rumeurs qui couraient dans les villas au sujet du mariage étaient certainement entretenus pour une part par Nastasie Philippovna dans le dessein d’exaspérer sa rivale. Comme il était malaisé de rencontrer les Epantchine, elle fit monter un jour le prince dans sa calèche et donna ordre de passer juste sous les fenêtres de leur villa. Ce fut pour le prince une surprise affreuse; il s’en aperçut, comme toujours, lorsqu’il était trop tard et que l’équipage avait déjà dépassé la maison. Il ne dit rien, mais, après cet incident, il fut malade pendant deux jours. Nastasie Philippovna se garda de renouveler l’expérience.
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