Виктор Гюго - Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире.
В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски.
В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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À ce mot tous les truands, hommes, femmes, enfants, se précipitèrent en foule hors de la taverne avec un grand bruit d’armes et de ferrailles.

Un mouvement se fit dans l’ombre. L’immense multitude parut se former en colonne. Après quelques minutes, le roi de Thunes éleva encore la voix: « Maintenant, silence pour traverser Paris! Le mot de passe est: Petite flambe en baguenaud! On n’allumera les torches qu’à Notre-Dame! En marche! »

IV

Un maladroit ami

Cette même nuit, Quasimodo ne dormait pas. Il venait de faire sa dernière ronde dans l’église. Il n’avait pas remarqué, au moment où il en fermait les portes, que l’archidiacre était passé près de lui et avait témoigné quelque humeur en le voyant verrouiller et cadenasser avec soin l’énorme armature de fer qui donnait à leurs larges battants la solidité d’une muraille. Dom Claude avait l’air encore plus préoccupé qu’à l’ordinaire. Du reste, depuis l’aventure nocturne de la cellule, il maltraitait constamment Quasimodo; mais il avait beau le rudoyer, le frapper même quelquefois, rien n’ébranlait la soumission, la patience, la résignation dévouée du fidèle sonneur.

Cette nuit-là donc, Quasimodo, après avoir donné un coup d’œil à ses pauvres cloches si délaissées, était monté jusque sur le sommet de la tour septentrionale, et là, posant sur les plombs sa lanterne sourde bien fermée, il s’était mis à regarder Paris. Quasimodo n’y voyait plus de lumière qu’à une fenêtre d’un édifice éloigné dont le vague et sombre profil se dessinait bien au-dessus des toits, du côté de la porte Saint-Antoine. Là aussi il y avait quelqu’un qui veillait.

Tout en laissant flotter dans cet horizon de brume et de nuit son unique regard, le sonneur sentait au dedans de lui-même une inexprimable inquiétude. Depuis plusieurs jours il était sur ses gardes. Il voyait sans cesse rôder autour de l’église des hommes à mine sinistre qui ne quittaient pas des yeux l’asile de la jeune fille. Il songeait qu’il se tramait peut-être quelque complot contre la malheureuse réfugiée. Il se figurait qu’il y avait une haine populaire sur elle comme il y en avait une sur lui, et qu’il se pourrait bien qu’il arrivât bientôt quelque chose.

Tout à coup, tandis qu’il scrutait la grande ville de cet œil que la nature, par une sorte de compensation, avait fait si perçant qu’il pouvait presque suppléer aux autres organes qui manquaient à Quasimodo, il lui parut que la silhouette du quai de la Vieille-Pelleterie avait quelque chose de singulier, qu’il y avait un mouvement sur ce point.

Au moment où Quasimodo s’épuisait en conjectures, il lui sembla que le mouvement reparaissait dans la rue du Parvis qui se prolonge dans la Cité perpendiculairement à la façade de Notre-Dame. Enfin, si épaisse que fût l’obscurité, il vit une tête de colonne déboucher par cette rue et en un instant se répandre dans la place une foule dont on ne pouvait rien distinguer dans les ténèbres sinon que c’était une foule.

La foule semblait grossir à chaque instant dans le Parvis. Seulement il présuma qu’elle ne devait faire que fort peu de bruit, puisque les fenêtres des rues et de la place restaient fermées. Tout à coup une lumière brilla, et en un instant sept ou huit torches allumées se promenèrent sur les têtes, en secouant dans l’ombre leurs touffes de flammes. Quasimodo vit alors distinctement moutonner dans le Parvis un effrayant troupeau d’hommes et de femmes en haillons, armés de faulx, de piques, de serpes, de pertuisanes dont les mille pointes étincelaient. Un homme qui tenait une torche d’une main et une boullaye de l’autre monta sur une borne et parut haranguer. En même temps l’étrange armée fit quelques évolutions comme si elle prenait poste autour de l’église. Quasimodo ramassa sa lanterne et descendit sur la plate-forme d’entre les tours pour voir de plus près et aviser aux moyens de défense.

Clopin Trouillefou, arrivé devant le haut portail de Notre-Dame, avait en effet rangé sa troupe en bataille.

Quand les premières dispositions furent terminées, et nous devons dire à l’honneur de la discipline truande que les ordres de Clopin furent exécutés en silence et avec une admirable précision, le digne chef de la bande monta sur le parapet du Parvis et éleva sa voix rauque et bourrue, se tenant tourné vers Notre-Dame et agitant sa torche.

« À toi, Louis de Beaumont, évêque de Paris, conseiller en la cour de parlement, moi Clopin Trouillefou, roi de Thunes, prince de l’argot, évêque des fous, je dis: « Notre sœur, faussement condamnée pour magie, s’est réfugiée dans ton église; tu lui dois asile et sauvegarde; or la cour de parlement l’y veut reprendre, et tu y consens; si bien qu’on la pendrait demain en Grève si Dieu et les truands n’étaient pas là. Donc nous venons à toi, évêque. Si ton église est sacrée, notre sœur l’est aussi; si notre sœur n’est pas sacrée, ton église ne l’est pas non plus. C’est pourquoi nous te sommons de nous rendre la fille si tu veux sauver ton église, ou que nous reprendrons la fille et que nous pillerons l’église. Ce qui sera bien. En foi de quoi, je plante cy ma bannière, et Dieu te soit en garde, évêque de Paris! »

Quasimodo malheureusement ne put entendre ces paroles prononcées avec une sorte de majesté sombre et sauvage. Un truand présenta sa bannière à Clopin, qui la planta solennellement entre deux pavés. C’était une fourche aux dents de laquelle pendait, saignant, un quartier de charogne.

Cela fait, le roi de Thunes se retourna et promena ses yeux sur son armée, farouche multitude où les regards brillaient presque autant que les piques. Après une pause d’un instant: « En avant, fils! cria-t-il. À la besogne, les hutins! »

Trente hommes robustes, à membres carrés, à face de serruriers, sortirent des rangs, avec des marteaux, des pinces et des barres de fer sur leurs épaules. Ils se dirigèrent vers la principale porte de l’église, montèrent le degré, et bientôt on les vit tous accroupis sous l’ogive, travaillant la porte de pinces et de leviers. Une foule de truands les suivit pour les aider ou les regarder. Les onze marches du portail en étaient encombrées.

Cependant la porte tenait bon.

Une énorme poutre venait de tomber du ciel, elle avait écrasé une douzaine de truands sur le degré de l’église, et rebondissait sur le pavé avec le bruit d’une pièce de canon, en cassant encore çà et là des jambes dans la foule des gueux qui s’écartaient avec des cris d’épouvante. En un clin d’œil l’enceinte réservée du Parvis fut vide. Clopin lui-même se replia à distance respectueuse de l’église.

« Je l’ai échappé belle! criait Jehan. J’en ai senti le vent, tête-bœuf! Mais Pierre l’Assommeur est assommé! »

Il est impossible de dire quel étonnement mêlé d’effroi tomba avec cette poutre sur les bandits. Le roi de Thunes, le premier étonnement passé, trouva enfin une explication qui sembla plausible à ses compagnons.

« Gueule-Dieu! est-ce que les chanoines se défendent? Alors à sac! à sac! [43] à sac! à sac! – грабить! грабить!

– À sac! » répéta la cohue avec un hourra furieux. Et il se fit une décharge d’arbalètes et de hacquebutes sur la façade.

Le roi de Thunes courut bravement au formidable madrier et mit le pied dessus. « En voilà un, cria-t-il; ce sont les chanoines qui vous l’envoient. » Et faisant un salut dérisoire du côté de l’église: « Merci, chanoines! »

Cette bravade fit bon effet, le charme du madrier était rompu. Les truands reprirent courage; bientôt la lourde poutre, enlevée comme une plume par deux cents bras vigoureux, vint se jeter avec furie sur la grande porte qu’on avait déjà essayé d’ébranler. Au choc de la poutre, la porte à demi métallique résonna comme un immense tambour; elle ne se creva point, mais la cathédrale tout entière tressaillit, et l’on entendit gronder les profondes cavités de l’édifice.

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