Mikhaïl Boulgakov - Le Maitre et Marguerite

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– Permettez-moi de vous régler ce que je vous dois, gémit Stepan complètement abasourdi, et il se mit chercher son portefeuille.

– Jamais de la vie ! Ce n’est rien ! s’écria l’artiste en tournée, et il refusa d’en entendre davantage.

La question de la vodka et des hors-d’œuvre était donc éclaircie. Malgré cela, Stepan faisait peine à voir ; c’est que, décidément, il ne se souvenait d’aucun contrat, et – qu’on le tue si on veut – il n’avait pas vu ce Woland hier. Khoustov oui, mais Woland non.

– Si vous le permettez, j’aimerais jeter un coup d’œil sur ce contrat, demanda faiblement Stepan.

– Bien sûr, je vous en prie…

Stepan regarda le papier et resta figé d’effroi. Tout y était : d’abord, une signature hardie, de la propre main de Stepan, et… en marge, de l’écriture penchée du directeur financier Rimski, un bon à tirer pour le paiement à l’artiste Woland de la somme de dix mille roubles, à valoir sur les trente-cinq mille roubles qui lui étaient dus pour sept représentations. De plus, un reçu de Woland était joint, comme quoi il avait déjà touché ces dix mille roubles !

« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » pensa le malheureux Stepan, pris de vertige. Était-ce le sinistre début des pertes de mémoire ? Or, puisque le contrat était là, il va de soi que continuer à exprimer des doutes eût été, purement et simplement, commettre une inconvenance. Stepan demanda à son hôte la permission de s’absenter une minute, et, toujours en chaussettes, il se rendit rapidement dans le vestibule, au téléphone. En passant, il cria en direction de la cuisine :

– Grounia !

Mais personne ne répondit. Il jeta un regard à la porte du cabinet de Berlioz qui donnait sur le vestibule, et là il demeura, comme on dit, cloué sur place. La poignée de la porte était attachée par une cordelette scellée au chambranle par un énorme cachet de cire.

« Félicitations ! Il ne manquait plus que ça ! » s’exclama une voix dans la tête de Stepan. Dès cet instant, ses pensées se mirent à courir sur deux voies, mais comme toujours en cas de catastrophe, dans la même direction, du diable sait laquelle. Il se fit dans la tête de Stepan une bouillie difficile à décrire. D’un côté cette diablerie, le béret noir, la vodka glacée et cet invraisemblable contrat… et de l’autre côté, comme si tout cela ne suffisait pas, les scellés sur la porte ! Allez raconter à qui vous voudrez que Berlioz est capable de ceci ou de cela, personne ne voudra vous croire, personne, parole ! Et pourtant, les scellés étaient bien là ! Oui…

À ce moment, de petites idées extrêmement désagréables se mirent à grouiller dans la cervelle de Stepan, à propos d’un article que, comme un fait exprès, il avait récemment refilé à Mikhaïl Alexandrovitch pour être publié dans sa revue. Un article, entre nous, tout à fait stupide ! Et inutile, et en outre, chichement payé…

Le rappel de l’article fit accourir immédiatement le souvenir d’une conversation équivoque qui avait eu lieu dans ce même endroit – Stepan se le rappelait parfaitement –, dans la salle à manger, le soir du 24 avril, au cours d’un dîner en tête à tête de Stepan et Mikhaïl Alexandrovitch. À vrai dire, naturellement, on ne pouvait qualifier cette conversation d’« équivoque » au plein sens du terme (Stepan n’eût jamais accepté de tenir une telle conversation), mais enfin, elle avait porté sur un sujet en quelque sorte superflu. On aurait pu tout aussi bien, citoyens, ne pas l’engager. Et sans les scellés, il est hors de doute que cette conversation aurait pu passer pour une bagatelle parfaitement négligeable. Mais voilà, avec les scellés…

« Ah ! Berlioz, Berlioz ! (Le cerveau de Stepan était en ébullition.) C’est tout simplement inconvenable ! »

Mais ce n’était pas le moment de pleurer sur son sort, et Stepan forma le numéro du cabinet de Rimski, directeur financier des Variétés. La position de Stepan était délicate : d’une part, l’étranger pouvait être offensé de voir Stepan contrôler ses dires après avoir vu le contrat ; et, d’autre part, la conversation avec le directeur financier allait être extrêmement difficile. Impossible, en effet, de lui demander simplement : « Dites-moi, est-ce que j’ai conclu hier, un contrat avec un professeur de magie noire pour trente-cinq mille roubles ? » Non, non, ce genre de question était absolument à rejeter !

– Oui ! fit dans le téléphone la voix rude et désagréable de Rimski.

– Bonjour, Grigori Danilovitch, dit Stepan d’une voix faible, ici Likhodieïev. Voilà ce que… hm… hm… j’ai chez moi ce… hé… cet artiste, Woland… Alors, voilà… je voulais vous demander, comment ça s’arrange, pour ce soir ?…

– Ah ! le magicien noir ? répondit Rimski. Les affiches vont arriver tout de suite.

– Ah ! bon…, dit Stepan d’une voix molle. Eh bien, au revoir…

– Vous serez là bientôt ? demanda Rimski.

– Dans une demi-heure, répondit Stepan, qui raccrocha aussitôt et serra dans ses deux mains sa tête brûlante.

« Ah ! bien. En voilà une sale histoire ! Mais qu’est-ce que j’ai à la mémoire, hein, citoyens ? »

Les convenances, cependant, interdisaient à Stepan de s’attarder plus longtemps dans le vestibule. Un plan lui vint aussitôt à l’esprit : cacher par tous les moyens cet invraisemblable trou de mémoire, et, en premier lieu, interroger habilement l’étranger pour lui faire dire ce qu’il avait exactement l’intention de montrer au théâtre des Variétés, dont la destinée était confiée à Stepan.

À ce moment, Stepan tourna le dos à l’appareil et, dans la glace de l’entrée que l’indolente Grounia n’avait pas nettoyée depuis fort longtemps, il aperçut distinctement un étrange personnage, long comme une perche et muni d’un pince-nez (ah ! si Ivan Nikolaïevitch avait été là ! Il aurait tout de suite reconnu le personnage !). Puis le reflet disparut. Stepan, angoissé, explora plus attentivement le vestibule et, pour la seconde fois, il chancela : dans la glace passait un chat noir d’une taille excessivement développée, qui disparut à son tour.

Le cœur de Stepan cessa de battre un instant, et il tituba comme assommé.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? pensa-t-il. Est-ce que je deviens fou ? D’où sortent ces reflets ? » Il parcourut le vestibule des yeux et cria, effrayé :

– Grounia ! Qu’est-ce que c’est que ce chat qui se balade chez nous ? D’où sort-il ? Et cet autre ?

– Ne vous inquiétez pas, Stepan Bogdanovitch, répondit une voix, qui n’était pas celle de Grounia, mais celle du visiteur depuis la chambre à coucher. Ce chat est à moi. Ne vous énervez pas. Quant à Grounia, elle n’est pas là, je l’ai envoyée à Voronej. Elle se plaignait que vous ne lui donniez jamais de congé.

Ces mots étaient si inattendus et si absurdes que Stepan décida qu’il avait mal compris. Effaré, il retourna au galop dans la chambre… et resta cloué sur le seuil. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête et une fine rosée de sueur couvrit son front.

Le visiteur n’était plus seul dans la chambre. Le second fauteuil était occupé par l’étrange individu qui, tout à l’heure, s’était reflété dans la glace du vestibule. Maintenant on le voyait parfaitement, avec ses petites moustaches de duvet, un verre de son lorgnon qui brillait, et l’autre verre absent. Mais il y avait pis encore, dans cette chambre : sur un pouf de la bijoutière, un troisième personnage se prélassait dans une pose désinvolte. C’était le chat noir aux dimensions effrayantes, un petit verre de vodka dans une patte, et une fourchette, au bout de laquelle il avait piqué un champignon mariné, dans l’autre.

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