Nikolaï Gogol - Tarass Boulba

Здесь есть возможность читать онлайн «Nikolaï Gogol - Tarass Boulba» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Tarass Boulba: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Tarass Boulba»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Chevauchées héroïques, combats furieux, mêlées sanglantes, têtes et corps fracassés, démembrés, uniformes rutilants, tonnerre des canonnades, bannières, cimiers et cris farouches déployés au vent de la steppe, rien ne manque à cette épopée russe à la manière de Walter Scott. Pas même l'amour fatal d'un beau cosaque pour sa princesse polonaise. Mais quel rapport entretient donc ce Tarass Boulba flamboyant avec la modernité kafkaïenne des Âmes mortes ou du Manteau? Son thème secret, développé comme dans une tragédie cornélienne: le doute, qui sans cesse déstabilise l'artiste dans sa quête d'absolu. Plusieurs fois trahi, à commencer par son propre fils, le vieux Tarass s'obstine à poursuivre un idéal menacé: sa religion, son peuple, la terre de ses ancêtres. Incarnant ainsi pour Gogol une sorte de fidélité invivable, qui ne peut se résoudre que dans la mort.
Tarass Boulba est un Cosaque ukrainien, fier, vaillant, belliqueux – un Cosaque pour qui seules comptent sa foi orthodoxe, sa terre et la lutte immémoriale contre les Polonais. Il accueille ses deux fils, Ostap et Andreï, qui rentrent de Kiev, ayant terminé leurs études à l’université, et les conduit très vite à la "Setch", le campement militaire des Cosaques. Mais Andreï, le cadet, tombe amoureux d’une belle Polonaise et passe à l’ennemi! Incapable de supporter cette trahison, son père le tue de ses mains. L’aîné, Ostap, est fait prisonnier. Dès lors Tarass Boulba n’a plus qu’une idée: le venger… Gogol écrit la première version de Tarass Boulba à vingt-six ans et met toute la fougue de sa jeunesse dans cette superbe exaltation du peuple cosaque qu’il a connu dans l’enfance: avec Tarass Boulba, on chevauche au vent de la steppe, on se bat avec héroïsme et férocité, on ripaille, on chante, bref on découvre la truculence de l’épopée à la russe, immortalisée au cinéma par Yul Brunner et Harry Baur.

Tarass Boulba — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Tarass Boulba», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Un juif aux cheveux roux, et le visage bigarré de taches de rousseur qui le faisait ressembler à un œuf de moineau, mit la tête à la fenêtre. Il entama aussitôt avec Yankel une conversation dans leur langage baroque, et Yankel entra dans la cour. Un autre juif qui passait dans la rue s'arrêta, prit part au colloque, et, lorsque enfin Boulba fut parvenu à sortir de dessous les briques, il vit les trois juifs qui discouraient entre eux avec chaleur.

Yankel se tourna vers lui, et lui dit que tout serait fait suivant son désir, que son Ostap était enfermé dans la prison de ville et que, quelque difficile qu'il fût de gagner les gardiens, il espérait pourtant lui ménager une entrevue.

Boulba entra avec les trois juifs dans une chambre.

Les juifs recommencèrent à parler leur langage incompréhensible. Tarass les examinait tour à tour. Il semblait que quelque chose l'eût fortement ému; sur ses traits rudes et insensibles brilla la flamme de l'espérance, de cette espérance qui visite quelquefois l'homme au dernier degré du désespoir; son vieux cœur palpita violemment, comme s'il eût été tout à coup rajeuni.

– Écoutez, juifs, leur dit-il, et son accent témoignait de l'exaltation de son âme, vous pouvez faire tout au monde, vous trouveriez un objet perdu au fond de la mer, et le proverbe dit qu'un juif se volera lui-même, pour peu qu'il en ait l'envie. Délivrez-moi mon Ostap! donnez-lui l'occasion de s'échapper des mains du diable. J'ai promis à cet homme douze mille ducats; j'en ajouterai douze encore, tous mes vases précieux, et tout l'or enfoui par moi dans la terre, et ma maison, et mes derniers vêtements. Je vendrai tout, et je vous ferai encore un contrat pour la vie, par lequel je m'obligerai à partager avec vous tout ce que je puis acquérir à la guerre!

– Oh! impossible, cher seigneur, impossible! dit Yankel avec un soupir.

– Impossible! dit un autre juif.

Les trois juifs se regardèrent en silence.

– Si l'on essayait pourtant, dit le troisième, en jetant sur les deux autres des regards timides, peut-être, avec l'aide de Dieu…

Les trois juifs se remirent à causer dans leur langue. Boulba, quelque attention qu'il leur prêtât, ne put rien deviner; il entendit seulement prononcer souvent le nom de Mardochée, et rien de plus.

– Écoute, mon seigneur! dit Yankel, il faut d'abord consulter un homme tel, qu'il n'a pas encore eu son pareil dans le monde: c'est un homme sage comme Salomon, et si celui-là ne fait rien, personne au monde ne peut rien faire. Reste ici, voici la clef, et ne laisse entrer personne.

Les juifs sortirent dans la rue.

Tarass ferma la porte et regarda par la petite fenêtre, dans cette sale rue de la Juiverie. Les trois juifs s'étaient arrêtés dans la rue et parlaient entre eux avec vivacité. Ils furent bientôt rejoints par un quatrième, puis par un cinquième. Boulba entendit de nouveau répéter le nom de Mardochée! Mardochée! Les juifs tournaient continuellement leurs regards vers l'un des côtés de la rue. Enfin, à l'un des angles, apparut, derrière une sale masure, un pied chaussé d'un soulier juif, et flottèrent les pans d'un caftan court. Ah! Mardochée! Mardochée! crièrent tous les juifs d'une seule voix. Un juif maigre, moins long que Yankel, mais beaucoup plus ridé, et remarquable par l'énormité de sa lèvre supérieure, s'approcha de la foule impatiente. Alors tous les juifs s'empressèrent à l'envi de lui faire leur narration, pendant laquelle Mardochée tourna plusieurs fois ses regards vers la petite fenêtre, et Tarass put comprendre qu'il s'agissait de lui. Mardochée gesticulait des deux mains, écoutait, interrompait les discours des juifs, crachait souvent de côté, et, soulevant les pans de sa robe, fourrait ses mains dans les poches pour en tirer des espèces de castagnettes, opération qui permettait de remarquer ses hideuses culottes. Enfin, les juifs se mirent à crier si fort, qu'un des leurs qui faisait la garde fut obligé de leur faire signe de se taire, et Tarass commençait à craindre pour sa sûreté; mais il se tranquillisa, en pensant que les juifs pouvaient bien converser dans la rue, et que le diable lui-même ne saurait comprendre leur baragouin.

Deux minutes après, les juifs entrèrent tous à la fois dans sa chambre. Mardochée s'approcha de Tarass, lui frappa sur l'épaule, et dit:

– Quand nous voudrons faire quelque chose, ce sera fait comme il faut.

Tarass examina ce Salomon, qui n'avait pas son pareil dans le monde, et conçut quelque espoir. Effectivement, sa vue pouvait inspirer une certaine confiance. Sa lèvre supérieure était un véritable épouvantail; il était hors de doute qu'elle n'était parvenue à ce développement de grosseur que par des raisons indépendantes de la nature. La barbe du Salomon n'était composée que de quinze poils; encore ne poussaient-ils que du côté gauche. Son visage portait les traces de tant de coups, reçus pour prix de ses exploits, qu'il en avait sans doute perdu le compte depuis longtemps, et s'était habitué à les regarder comme des taches de naissance.

Mardochée s'éloigna bientôt avec ses compagnons, remplis d'admiration pour sa sagesse. Boulba demeura seul. Il était dans une situation étrange, inconnue; et pour la première fois de sa vie, il ressentait de l'inquiétude; son âme éprouvait une excitation fébrile. Ce n'était plus l'ancien Boulba, inflexible, inébranlable, puissant comme un chêne; Il était devenu pusillanime; Il était faible maintenant. Il frissonnait à chaque léger bruit, à chaque nouvelle figure de juif qui apparaissait au bout de la rue. Il demeura toute la journée dans cette situation; il ne but, ni ne mangea, et ses yeux ne se détachèrent pas un instant de la petite fenêtre qui donnait dans la rue. Enfin le soir, assez tard, arrivèrent Mardochée et Yankel. Le cœur de Tarass défaillit.

– Eh bien! avez-vous réussi? demanda-t-il avec l'impatience d'un cheval sauvage.

Mais, avant que les juifs eussent rassemblé leur courage pour lui répondre, Tarass avait déjà remarqué qu'il manquait à Mardochée sa dernière tresse de cheveux, laquelle, bien qu'assez malpropre, s'échappait autrefois en boucle par dessous sa cape. Il était évident qu'il voulait dire quelque chose; mais il balbutia d'une manière si étrange que Tarass n'y put rien comprendre. Yankel aussi portait souvent la main à sa bouche, comme s'il eût souffert d'une fluxion.

– Ô cher seigneur! dit Yankel, c'est tout à fait impossible à présent. Dieu le voit! c'est impossible! Nous avons affaire à un si vilain peuple qu'il faudrait lui cracher sur la tête. Voilà Mardochée qui dira la même chose. Mardochée a fait ce que nul homme au monde ne ferait; mais Dieu n'a pas voulu qu'il en fût ainsi. Il y a trois mille hommes de troupes dans la ville, et demain on les mène tous au supplice.

Tarass regarda les juifs entre les deux yeux, mais déjà sans impatience et sans colère.

– Et si ta seigneurie veut une entrevue, il faut y aller demain de bon matin, avant que le soleil ne soit levé. Les sentinelles consentent, et j'ai la promesse d'un Leventar . Seulement je désire qu'ils n'aient pas de bonheur dans l'autre monde. Ah weh mir! quel peuple cupide! même parmi nous il n'y en a pas de pareils; j'ai donné cinquante ducats à chaque sentinelle et au Leventar

– C'est bien. Conduis-moi près de lui, dit Tarass résolument, et toute sa fermeté rentra dans son âme. Il consentit à la proposition que lui fit Yankel, de se déguiser en costume de comte étranger, venu d'Allemagne; le juif, prévoyant, avait déjà préparé les vêtements nécessaires. Il faisait nuit. Le maître de la maison (ce même juif à cheveux roux et couvert de taches de rousseur) apporta un maigre matelas, couvert d'une espèce de natte, et l'étendit sur un des bancs pour Boulba. Yankel se coucha par terre sur un matelas semblable.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Tarass Boulba»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Tarass Boulba» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


NIKOLAJS GOGOLIS - TARASS BUĻBA
NIKOLAJS GOGOLIS
libcat.ru: книга без обложки
Nikolaï Gogol
Nikolai Gogol - Taras Bulba
Nikolai Gogol
Nikolai Gogol - Alamas muertas
Nikolai Gogol
Nikolai Gogol - Kuolleet sielut
Nikolai Gogol
Nikolai Gogol - Nenä
Nikolai Gogol
Отзывы о книге «Tarass Boulba»

Обсуждение, отзывы о книге «Tarass Boulba» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x