Ann Radcliffe - L’Italien
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En butte aux persécutions de l’abbesse qui la soupçonnait d’avoir favorisé la fuite d’Elena, elle avait demandé à l’évêque diocésain d’autoriser de passer dans le couvent de la Pietà. Elena ne manqua pas de s’informer avec une vive sollicitude du sort de Geronimo et du vieux moine qui l’avaient aidée à fuir, et elle fut heureuse d’apprendre que ni l’un ni l’autre n’avaient été inquiétés pour cette généreuse action.
– C’est un parti grave et que l’on prend rarement, dit sœur Olivia, que de changer de couvent, surtout à mon âge. Je n’ai pas besoin de vous exprimer le bonheur que j’éprouve à me retrouver avec vous. Les manières aimables de votre abbesse et de vos sœurs et leur bienveillant accueil m’ont ranimée. La couleur sombre sous laquelle tout se peignait à mes yeux a disparu et, après tant d’orages, j’entrevois dans le lointain quelques rayons de bonheur qui luiront peut-être sur le soir de ma vie.
C’était la première fois que sœur Olivia faisait allusion à ses malheurs. Sa jeune amie désirait et n’osait lui demander des explications sur ce sujet. Mais la religieuse, s’efforçant de chasser de pénibles souvenirs, lui dit avec un sourire languissant:
– Maintenant, dites-moi à votre tour, ma chère Elena, ce qui vous est arrivé depuis les tristes adieux que vous m’avez faits dans les jardins de San Stefano.
C’était là une tâche difficile pour la jeune fille. Elle pria son amie de la dispenser de certains détails et, gardant un silence absolu sur Schedoni, elle raconta la manière dont elle avait été séparée de Vivaldi, sur les bords du lac Celano, et ne fit qu’un récit sommaire de ce qui lui était arrivé ensuite jusqu’à ce qu’elle eût trouvé un refuge au couvent de la Pietà.
Cet entretien ne fut interrompu que par la cloche du soir qui, appelant les religieuses à la prière, sépara les deux nouvelles compagnes.
Elena, dans les journées qui suivirent, observa avec autant de surprise que de chagrin la mélancolie profonde dont les traits de sœur Olivia portaient l’empreinte; mais un intérêt plus puissant encore vint faire diversion à celui-là.
Un jour, elle vit entrer dans sa chambre sa vieille servante Béatrice, dont l’air troublé annonçait quelque événement extraordinaire et probablement malheureux; et, comme Vivaldi occupait toujours sa pensée, elle ne douta pas que Béatrice ne vînt lui parler de lui.
La vieille servante, tremblante et pâle, soit de la fatigue de la route, soit des fâcheuses nouvelles qu’elle apportait, se laissa tomber sur un siège et demeura quelques instants sans pouvoir répondre aux questions répétées que sa jeune maîtresse lui adressait:
– Ah! madame, dit-elle, si vous saviez ce que c’est pour une femme de mon âge, que de gravir une si haute montagne!
– Je vois, dit Elena respirant à peine, que vous avez de mauvaises nouvelles à m’apprendre. J’y suis préparée, aussi ne craignez pas de me dire tout.
– Hélas! madame, si une annonce de mort est toujours une mauvaise nouvelle, vous avez bien deviné.
Elena pâlit affreusement.
– De quelle mort parlez-vous? dit-elle d’une voix étranglée par une terrible angoisse.
– Vous allez le savoir, madame, reprit la vieille. Je tiens le fait du laquais de la marquise. Comme je le voyais un peu embarrassé, je lui demandai comment on se portait au palais. «Mal! me répondit-il, très mal!» Et en effet…
– Ô ciel! s’écria Elena, il est mort! Vivaldi est mort?
– Qui parle de Vivaldi? Mon Dieu!
– Mais vous, ce me semble…
– Patience, madame, patience, vous saurez tout. Si vous me déconcertez ainsi, je ne saurai plus ce que je dis.
– Au nom du ciel, parlez!
– Ce domestique me raconta donc, poursuivit la vieille, qu’il y avait près d’un mois que la marquise, malade…
– La marquise? répéta Elena. La marquise! Eh quoi, c’est elle!…
– Sans doute, madame. Quel autre ai-je donc dit que c’était?…
– Poursuivez, Béatrice. La marquise, dites-vous?…
– Était malade depuis longtemps; mais c’est au sortir d’une fête au palais Voglio qu’elle se trouva tout à fait mal. On ne la crut pas d’abord en danger; mais les médecins appelés en jugèrent autrement; et ils avaient raison, car elle mourut.
Elena fit un signe de croix.
– Et son fils? demanda-t-elle. Était-il près d’elle quand elle est morte?
– Non, madame, le signor Vivaldi n’était pas là.
– C’est bien étrange, dit Elena avec émotion. Le domestique a-t-il parlé de lui?
– Oui, madame. Il a dit qu’il était bien fâcheux qu’il fût absent dans un pareil moment et qu’on ne sût pas où il était.
– Quoi? Sa famille même ignorerait ce qu’il est devenu? dit Elena avec un trouble croissant.
– Mon Dieu, oui. Il y a déjà plusieurs semaines qu’on n’a entendu parler du signor Vivaldi, quoiqu’on ait envoyé à sa recherche dans toutes les parties du royaume. La marquise, a ajouté le laquais, semblait avoir encore quelque chose sur le cœur et demandait son fils; puis, se voyant près de sa fin, elle envoya chercher son confesseur… Le père Schedoni, comme ils l’appellent, je crois…
– Eh bien, le père Schedoni?…
– On ne l’a pas trouvé non plus, madame. Il a sans doute beaucoup de pratiques, et il faut qu’il écoute tous les péchés qui se commettent… Enfin, il n’a pas pu venir à temps; alors, on est allé chercher un autre confesseur. Celui-ci est resté longtemps enfermé avec la marquise, puis elle a fait venir le marquis. On a entendu de l’antichambre beaucoup de bruit, et la voix de la mourante dominait souvent malgré son état. À la fin le bruit cessa et le marquis sortit de la chambre fort en colère, et pourtant fort triste. La marquise vécut encore cette nuit-là et une partie du jour suivant. Elle paraissait accablée d’un poids qui lui brisait le cœur. Tantôt elle sanglotait, tantôt elle poussait des gémissements à fendre l’âme. Elle redemanda encore le marquis, et leurs entretiens duraient longtemps… On rappela aussi le confesseur, et tous trois demeurèrent enfermés pendant plus d’une heure. La marquise parut alors avoir recouvré quelque tranquillité, et bientôt après elle expira.
Elena, qui avait écouté attentivement ce récit, allait poser à Béatrice de nouvelles questions, lorsque sœur Olivia entra chez elle. Celle-ci, voyant une personne étrangère, se disposait à se retirer, mais Elena la pria de rester et de s’asseoir devant son métier à broder, pendant qu’elle achèverait de faire parler la vieille servante. Puis voulant éclaircir le mystère de l’absence de Schedoni, elle demanda à Béatrice si elle avait revu l’étranger qui l’avait ramené à la villa Altieri.
– Non, madame, répondit Béatrice, je n’ai jamais revu sa figure depuis ce jour-là. Et je dois dire franchement que je ne m’en souciais guère, tant elle m’a paru peu aimable.
Tandis que Béatrice parlait, sœur Olivia, qui s’était levée à demi de son siège, la considérait avec une grande attention.
– Assurément je connais cette voix, dit la religieuse vivement émue, quoique je ne reconnaisse pas bien les traits. Est-ce elle? Est-il possible? Est-ce Béatrice Olca à qui je parle après tant d’années?
Béatrice répondit avec une égale surprise:
– Oui, c’est moi, madame, vous dites bien mon nom. Mais, vous, qui donc êtes-vous?
La vieille femme, en parlant ainsi, tenait les yeux attachés sur sœur Olivia. L’étonnement et l’effroi se peignaient sur ses traits, cependant que le visage de la religieuse changeait d’expression à chaque instant et que les paroles prêtes à sortir expiraient sur ses lèvres tremblantes.
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