Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Malgré le désir exprimé vivement par lui que ces expériences si intéressantes fussent continuées sous le patronage de l’Institut, ce n’est que cinquante ans plus tard que MM. Barral et Bixio firent quelques ascensions scientifiques. Pendant les années qui suivirent, les accidents furent si nombreux qu’on doit peut-être attribuer à cette cause le peu d’empressement des vrais savants à aller chercher des renseignements dans l’espace.

Nous arrivons à la célèbre ascension de M. Glaisher, chef du bureau météorologique de Greenwich.

Aguerri par trente voyages aériens qui lui avaient appris à affronter les effets de la raréfaction de l’air et de l’abaissement de la température, il dépassa trois fois de suite l’altitude de 7000 mètres, et dans son ascension du 5 septembre 1862 il atteignit, avec l’aéronaute Coxwell, la hauteur fabuleuse de 10 000 mètres.

« Tout à coup , dit M. Glaisher, je me sentis incapable de faire aucun mouvement. Je voyais vaguement M. Coxwell dans le cercle, et j’essayais de lui parler mais sans parvenir à remuer ma langue impuissante. En un instant, des ténèbres épaisses m’envahirent, le nerf optique avait subitement perdu sa puissance. J’avais encore toute ma connaissance et mon cerveau était aussi actif qu’en écrivant ces lignes. Je pensais que j’étais asphyxié, que je ne ferais plus d’expériences et que la mort allait me saisir […]

D’autres pensées se précipitaient dans mon esprit, quand je perdis subitement toute connaissance, comme lorsqu’on s’endort […]

Ma dernière observation eut lieu à 1 heure 54, à 9 000 mètres d’altitude. Je suppose qu’une ou deux minutes s’écoulèrent avant que mes yeux cessassent de voir les petites divisions des thermomètres, et qu’un même temps se passa avant mon évanouissement. Tout porte à croire que je m’endormis à 1 heure 57 d’un sommeil qui pouvait être éternel. »

M. Coxwell, heureusement, avait conservé ses facultés, et bien qu’ayant les bras paralysés et les mains noires il put tirer avec ses dents la corde de la soupape.

A 8 000 mètres, le thermomètre était descendu à 21° au-dessous de zéro.

Les expériences de M. Glaisher, les plus concluantes et les plus complètes faites jusque-là, eurent un grand retentissement dans le monde savant tout entier.

Elles furent reprises en 1867 par des savants français. M. Camille Flammarion, aidé de M. Eugène Godard, poursuivirent ensemble la solution de plusieurs problèmes sur l’état physique et hygrométrique des nappes de nuages, la formation des nuées, leur hauteur, la direction et la rapidité des vents et des courants superposés, mais aucune ascension à grande hauteur n’eut lieu jusqu’à celle du Zénith, qui amena la mort de Sivel et Crocé-Spinelli.

Paul Bert, pour combattre l’asphyxie due aux grandes hauteurs et appelée mal des montagnes, avait fait de très intéressants travaux. Ayant constaté que les changements dans la pression atmosphérique n’agissent nullement, comme on le croyait jusque-là, par une influence mécanique ou physique, mais parce qu’elles font varier la tension de l’oxygène et ses combinaisons avec le sang, il en conclut qu’il suffirait d’absorber de l’oxygène pour lutter contre la torpeur des hautes régions.

A la suite de nombreuses analyses sur le sang des animaux soumis à diverses dépressions et d’épreuves personnelles subies dans un cylindre de l’appareil inventé par lui, et dans lequel une pompe à vapeur faisait le vide, il arriva à vérifier la constante exactitude de sa théorie.

Pendant ce temps, MM. Gaston et Albert Tissandier faisaient de nombreux voyages aériens et de remarquables observations relatives aux ombres aérostatiques, tandis que Sivel, ancien officier de marine, et Crocé-Spinelli, ancien élève de l’École centrale, entreprenaient une série d’ascensions destinées à expérimenter les découvertes de Paul Bert.

Ce sont MM. Gaston Tissandier, Sivel et Crocé-Spinelli qui montaient le Zénith qui entreprit, après un long et heureux voyage de durée, l’ascension en hauteur où deux des aéronautes trouvèrent la mort.

L’horrible catastrophe est encore trop près de nous pour qu’il soit utile d’en rappeler les détails.

Parti le 15 avril 1875, à 11 h 35 du matin, de l’usine à gaz de la Villette, l’aérostat reprenait terre à 4 heures, avec deux cadavres dans sa nacelle.

Il faut lire le beau récit que M. Gaston Tissandier, le seul survivant, a fait de ce terrible drame.

C’est à 7000 mètres que l’engourdissement semble les avoir saisis. A cette hauteur, M. Tissandier écrivait encore d’une main que le froid faisait trembler :

« J’ai les mains gelées. Je vais bien. Brume à l’horizon avec petits cirrus arrondis. Nous montons. Crocé souffle. Nous respirons oxygène. Sivel ferme les yeux. Crocé ferme aussi les yeux. Je vide aspirateur. Temp. 10° 1 h 2. H. 320. Sivel est assoupi. — 1 h 25. Temp. 11°. H. 300. Sivel jette lest… » (Ces derniers mots sont à peine lisibles.)

Mais Sivel se ranime pour jeter du lest, le ballon bondit à 8 000 mètres, et les trois voyageurs perdent connaissance.

M. Tissandier s’étant réveillé à 2 h 8 m., vit bientôt Crocé-Spinelli se redresser à son tour, et, dans une sorte d’accès de folie, jeter par-dessus bord l’aspirateur, le lest, les couvertures, tout ce qui lui tombe sous la main. Ayant de nouveau perdu connaissance, M. Tissandier ne revint à lui qu’à 3 h 30 environ, l’aérostat se trouvant encore à une altitude de 6000 mètres. Ses compagnons avaient la figure noire, les yeux ternes, la bouche béante et remplie de sang.

A quatre heures, le Zénith , s’éventrant contre un arbre, déposait à terre les deux morts et le survivant.

Dans quelques jours, le Horla , monté par MM. Paul Jovis et Mallet, reprendra la route abandonnée depuis cette catastrophe, et s’élèvera, si aucun accident ne vient entraver la volonté des aéronautes à la hauteur de 8000 mètres.

Le Figaro , suivant en cela l’exemple magnifique du New York Herald qui, après avoir envoyé des expéditions au Pôle Nord, lança Stanley à travers l’Afrique, le Figaro a préparé, avec un soin minutieux, tous les détails de cet intéressant et hardi voyage.

En outre, une commission spéciale va être nommée, avec le concours du Bureau central météorologique et de la Faculté de médecine, pour contrôler et étudier les renseignements que rapporteront les voyageurs.

Quelques savants officiels, qui patronnèrent la malheureuse ascension du Zénith, semblent croire aujourd’hui, malgré les tentatives victorieuses de Robertson, de Gay-Lussac et de Glaisher, que l’homme ne peut vivre au-dessus de 7000 mètres, et que, s’il résiste aux dangers de ces hauteurs, il n’y conserve pas assez de lucidité pour poursuivre d’utiles observations météorologiques.

En tout cas, l’éminent directeur de l’Observatoire de Meudon, M. Janssen, a déclaré que cette expérience aurait le plus grand intérêt si on la pouvait accomplir entièrement, prouver l’altitude atteinte et la durée du séjour aux grandes hauteurs. Mais il doute que ces conditions puissent être tout à fait remplies.

Pour vaincre ces difficultés, M. Jovis a fait construire d’abord un appareil enregistreur semblable à celui dont nous nous sommes servis dans notre premier voyage sur le Horla . Mais cet appareil réglé alors à 3000 mètres va l’être à 9 500. Mû par un mouvement d’horlogerie très délicat, il dessine sur une bandelette de papier roulée autour d’un cylindre, et qui se déroule d’une façon lente et régulière, une petite ligne noire, à l’encre.

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