Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

Здесь есть возможность читать онлайн «Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Neuchâtel, Год выпуска: 2011, ISBN: 2011, Издательство: Editions Neuchateloises, Жанр: Классическая проза, Поэзия, Драматургия, Публицистика, Критика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maupassant : Œuvres complètes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

Maupassant : Œuvres complètes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maupassant : Œuvres complètes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Voici les grands hommes de la station ; et leur renommée est due uniquement à la régularité de leurs retours. Depuis seize ans ils apparaissent exactement à la même date ; et comme tous les étés, quelques baigneurs de l’année précédente reviennent ; on relègue, de saison en saison, ces réputations locales, qui, par l’effet du temps, sont devenues de véritables célébrités, écrasant, sur la plage qu’ils ont choisie, toutes les réputations de passage.

Une seule espèce d’homme les fait trembler : les académiciens. Et plus l’Immortel est inconnu, plus son apparition est redoutable. Il éclate dans la ville d’eaux, comme un obus.

On est toujours préparé à la venue d’un homme célèbre ; mais l’annonce d’un académicien que tout le monde ignore produit l’effet subit d’une découverte géologique surprenante. On se demande : « Qu’a-t-il fait ? Qui est-il ? » Tous en parlent comme d’un rébus à deviner ; et l’intérêt qu’il excite s’accroît de son obscurité.

Celui-là, c’est l’ennemi ! Et la lutte s’engage immédiatement entre le grand homme officiel et le grand homme du pays.

Quand les baigneurs sont partis, le grand homme reste. Il reste tant qu’une famille, une seule, sera là. Il est encore grand homme quelques jours pour cette famille. Cela suffit.

Et toujours une famille reste également, une pauvre famille de la ville voisine avec trois filles à marier. Elle vient tous les étés, et les demoiselles Beausire sont aussi connues dans ce lieu que le grand homme. Depuis dix ans elles font leur saison de pêche au mari (sans rien prendre d’ailleurs) comme les marins font leur saison de pêche au hareng.

Mais elles vieillissent. Les gens du pays savent leur âge et déplorent leur célibat : « Elles sont bien avenantes cependant. »

Et voilà qu’après la fuite du monde élégant, chaque automne, la famille et l’homme célèbre se retrouvent face à face. Ils restent là un mois, deux mois, ne pouvant se décider à quitter la plage où gisent leurs rêves. Dans la famille on parle de lui comme on parlerait de Victor Hugo. Il dîne souvent à la table commune, l’hôtel étant triste et vide.

Il n’est pas beau, lui ; il n’est pas jeune ; il n’est pas riche, mais il est, dans le pays, M. Ravalet, le clarinettiste, « qui a joué, vous vous le rappelez bien, une année à la messe de la fête patronale. » Quand on lui demande comment il ne rentre pas à Paris où tant de succès l’attendent, il répond invariablement : « Oh ! Moi, j’aime éperdument la nature solitaire. Ce pays ne me plaît que lorsqu’il devient désert ! »

Mais bientôt un bruit court parmi les indigènes :

« Vous savez, M. Ravalet va épouser la dernière des demoiselles Beausire. »

Il a choisi la dernière, le pauvre, il a choisi la moins avariée, la moins avancée, et il a fait sa demande, accueillie avec transport.

Et il s’en fait quelques-uns chaque année, de ces mariages d’arrière-saison, de ces tristes mariages entre ces épaves de la vie.

La nuit est tombée, la lune se lève, toute rouge d’abord, puis pâlissant à mesure qu’elle monte dans le ciel ; et elle jette sur l’écume des vagues des lueurs blêmes, éteintes aussitôt qu’allumées.

Le bruit monotone du flot engourdit la pensée ; et une tristesse démesurée vous pénètre l’âme et le corps, venue de la solitude infinie de la terre et du ciel.

Soudain, des mots bizarres passent dans le vent, criés plutôt que parlés, et deux grandes filles démesurément hautes apparaissent, marchant d’un pas qui sautille, du pas long et rapide des Anglaises. Puis elles s’arrêtent, immobiles, et regardent l’océan. Leurs cheveux répandus dans le dos se soulèvent à la brise, et serrées en des caoutchoucs gris, elles ressemblent à des poteaux télégraphiques qui porteraient des crinières.

De toutes les épaves, celles-là sont les plus ballottées. A tous les coins du monde il en échoue ; il en traîne dans toutes les villes où la mode a passé.

Elles rient, de leur rire grave, parlent fort de leurs voix d’homme sérieux, et on se demande quel singulier plaisir ces grandes filles, qu’on rencontre partout, sur les plages désertes, dans les bois profonds, dans les villes bruyantes et dans les vastes musées pleins de chefs-d’œuvre, peuvent ressentir à contempler sans cesse des tableaux, des monuments, de longues allées mélancoliques et des flots moutonnant sous la lune, sans jamais rien comprendre à tout cela.

Vérités fantaisistes
( Gil Blas , 7 octobre 1884)

Je ne connais ni M. Lefèvre, ni M. Arène, mais j’ai fait deux visites au pays dont M. Lefèvre a si fort malmené les femmes, défendues si énergiquement par M. Arène.

La querelle des deux journalistes importe peu, d’ailleurs.

Mais en apprenant que les dames corses avaient des mœurs aussi légères, j’ai regretté amèrement de n’avoir pas mieux employé mon temps là-bas. Je m’étais laissé dire, au contraire, par tous les officiers qui ont séjourné dans cette île, qu’il n’y fallait guère compter sur des amourettes ; — et je me l’étais tenu pour dit.

Jamais, d’ailleurs, je n’ai aussi peu entendu parler d’aventures galantes, de séductions et de malheurs conjugaux que pendant les quatre mois passés en Corse. J’en avais conclu que la vendetta et le banditisme, toujours florissants dans le maquis, occupaient trop les esprits pour leur laisser le loisir d’exploits moins sanguinaires. Et si on m’avait demandé un certificat de vertu pour les femmes corses, bien que je n’eusse aucune qualité pour délivrer de pareils diplômes, j’aurais pu le signer des deux mains, avec la conviction profonde qu’elles le méritaient mieux que les femmes de Paris, en général.

Si on m’avait demandé encore un travail comparé entre les mœurs de Corse et les mœurs de Jersey que gouverne la chaste et hypocrite Angleterre, j’aurais conclu, avec beaucoup de considérants à l’appui, en faveur de l’île française.

Je me hâte de prévenir les Anglais qui pourraient venir me demander raison de cette opinion que je les mordrai avec toute l’énergie dont je suis capable.

Quant aux Corses, qui ne sont pas riches, ils sont du moins les hommes les plus hospitaliers et les plus généreux du monde.

Et s’il fallait comparer le paysan normand qui travaille sans repos, du lever au coucher du soleil, économe, rusé pour ses intérêts, avare à laisser mourir de faim son frère, sournois et soupçonneux, au paysan corse qui ne fait rien du matin au soir que de fumer à l’ombre des châtaigniers, qui vit de presque rien mais qui ouvre sans hésiter et sans compter sa porte aux passants inconnus, partage avec eux sa soupe, et leur donne même ce qu’il y a de mieux chez lui, je préférerais peut-être le Corse au Normand.

Cette polémique et cette bataille occupent depuis huit jours tous les journaux français.

Dans les journaux belges j’ai trouvé aussi une petite aventure qui ne manque point d’intérêt.

Comme on fait toujours, non pas à Bruxelles, mais à Paris, des procès littéraires, et comme nos magistrats confondent et confondront éternellement l’œuvre d’art, bonne ou mauvaise, osée ou retenue, mais sincère, avec le roman obscène ou le volume de chantage, le parquet français vient de poursuivre Autour d’un Clocher, paru chez Kistemaeckers à Bruxelles.

C’est un tableau de mœurs, brutal il est vrai, mais écrit avec conviction par un auteur très jeune, trop jeune, mais qui promet.

Or, ce livre mis en vente chez nous en même temps qu’en Belgique a été poursuivi en France, et non en Belgique bien entendu.

A cette nouvelle, l’éditeur, surpris, accourt à Paris et vient se mettre spontanément à la disposition de M. le juge d’instruction.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maupassant : Œuvres complètes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maupassant : Œuvres complètes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Maupassant : Œuvres complètes»

Обсуждение, отзывы о книге «Maupassant : Œuvres complètes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x