Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Et cette ruine, la plus imposante que je connaisse, celle qui se trouve le mieux dans le milieu qui lui convient, celle dont la physionomie désolée s’accorde le plus avec le sombre et imposant paysage, a l’air de l’âme même de ces montagnes, de la seule habitante digne d’elles, faite pour elles.

Et nous montons encore sur la dernière cime qu’il faut une heure pour gravir. Et rien au monde n’est plus beau que ce qu’on voit de là.

En face, dans la brume d’or du soleil couchant, la mer, la Méditerranée plate, luisante, avec les îles d’Hyères, qui crèvent, comme des taches noires, son dos immobile et bleu. Autour de nous, un grand désert boisé de vallons et de ravins, les montagnes des Maures. Et là-bas, vers le nord, les Alpes, dont on voit luire, par places, les sommets blancs, les têtes géantes, coiffées de neige.

Les attardés
( Gil Blas , 16 septembre 1884)

On quitte les plages, les plages tristes où gémit la mer. Les campagnes où fleurissaient les ombrelles rouges n’auront bientôt plus que des arbres dépouillés dressant à travers le ciel la dentelle grise de leurs branches nues.

Ceux qui demeurent encore au bord des flots, par économie, sentent de jour en jour une tristesse lente, infinie, mortelle, les envahir. Ils ne reconnaissent plus la mer, la mer gaie et claire de juillet, la mer chaude et molle du mois d’août. Ils la regardent avec surprise, avec effroi, la mer grise aux courtes lames, la mer de septembre qui se réveille pour les tempêtes de l’hiver. Ils ont peur d’elle maintenant et ne vont plus, comme au mois dernier, s’asseoir tout près, les pieds dans l’écume.

Les soirs surtout leur semblent sinistres. Un frisson de froid court dans la brise, un rude frisson du nord ; et le casino est presque vide. Quelques ombres marchent encore sur la terrasse, d’un pas rapide, pour activer la circulation du sang. Quelques couples dansent encore dans la salle de bal presque déserte. Mais tout semble triste, abandonné ; et les attardés, éperdus, frémissants, sentent peser sur eux quelque chose d’étrange et de terrible, la solitude, la solitude illimitée, inanimée de l’espace.

Ils ne connaissent pas cela, eux, les gens des villes, les gens des maisons pleines comme des ruches, les gens des rues populeuses, des cafés brillants et de l’éternel coudoiement. Toujours ils ont eu des êtres autour d’eux, au-dessus d’eux, au-dessous d’eux, sur leur tête et sous leurs pieds, et derrière la cloison voisine, derrière le mur, et dans la maison d’en face. Ils ont senti, partout, depuis qu’ils sont nés, grouiller la race humaine à leurs côtés ; ils ont senti toujours, les entourant, un flot d’hommes remuant dans une cité vaste comme un océan, et sur les bords de cette cité, à travers une campagne semée de maisons, encore des hommes, et derrière cette banlieue où les villes poussent mieux que l’herbe, encore des villes, Saint-Germain, Versailles, Pontoise, Rambouillet, Melun.

Pour fuir les grandes chaleurs, ils sont venus au bord de la mer, où ils ont retrouvé Paris. Les champs étaient pleins d’ânes montés par des jeunes filles, les auberges pleines de bandes en gaieté, les plages couvertes de robes claires, de chapeaux coquets et de jolis visages.

Mais voilà que, tout d’un coup, il n’y a plus rien que la mer et le ciel. Ces gens ont peur, peur sans savoir de quoi. Ils pensent brusquement à la mort.

Effarés d’être seuls, ils s’en vont par les plaines, pour y rencontrer les promeneurs habituels, mais ils n’aperçoivent plus que les vaches pesantes, couchées dans les trèfles ; ils n’entendent plus, par l’horizon, qu’un long meuglement solitaire qui rend moins morne le silence de l’air.

Ils reviennent vite : « Nous irons ce soir au casino », disent-ils. Et ils n’y trouvent personne encore ; et, pour la première fois peut-être, ils regardent les étoiles, les seules voisines qu’ils aperçoivent.

Alors ils se sauvent, ils fuient affolés, car ils ont senti la solitude. Ils rentrent dans la ville bruyante en déclarant : « La mer est sinistre en septembre. »

Dans un mois ce sera autre chose encore. Le village n’aura plus que ses pêcheurs qui iront par groupes, marchant lourdement avec leurs grandes bottes marines, le cou enveloppé de laine, portant d’une main un litre d’eau-de-vie et, de l’autre, la lanterne du bateau.

La mer, glauque et froide, restera seule sur la grève déserte, illimitée et sinistre, montrant et retirant sa marée, sans personne pour la regarder.

Le soir venu, les matelots arriveront ; et longtemps on les verra tourner autour des grosses barques échouées, pareilles à de lourds poissons morts. Ils mettront dedans leurs filets, un pain, un pot de beurre, un verre ; puis ils pousseront à l’eau la masse redressée qui bientôt, se balançant, ouvrira ses ailes brunes pour disparaître dans la nuit avec un petit feu au bout du mât.

Les femmes restées jusqu’au départ du dernier pêcheur rentreront alors dans le village assoupi, troublant de leurs voix criardes le lourd silence des rues mornes.

Mais sur la terrasse du Casino aux volets clos, un homme apparaît, cherchant de l’œil un autre être. Seul et dernier habitant de l’Hôtel des Bains, il se met à marcher vite, les mains dans ses poches, le dos arrondi, pour attendre l’heure du dîner.

Tout à coup, des voix résonnent, là-bas, derrière les cabines empilées pour l’hiver sous la galerie du café. Et des formes humaines se montrent. Elles viennent en tas pour avoir moins froid : le père, la mère, trois filles, le tout roulé dans des pardessus, des châles, des imperméables antiques ne laissant passer que le nez et les yeux. Le père est embobiné dans une couverture de voyage qui lui monte jusqu’aux cheveux.

Alors le promeneur solitaire se précipite ; de fortes poignées de main sont échangées, et on se met à marcher de long en large sur la terrasse.

Quels sont ces gens restés ainsi quand tout le monde est parti ?

Le premier est un grand homme, un grand homme de bains de mer. La race en est nombreuse.

Quel est celui de nous qui, arrivant en été dans ce qu’on appelle une station balnéaire, n’a pas rencontré un ami quelconque, venu déjà depuis un mois, possédant tous les visages, tous les noms, toutes les histoires, tous les cancans. On fait ensemble un tour de plage. Soudain on rencontre un monsieur sur le passage de qui les autres baigneurs se retournent pour le contempler de dos. Il a l’air très important : ses cheveux longs, coiffés artistement d’un béret de matelot, encrassent un peu le col de sa vareuse. Il se dandine en marchant vite, les yeux vagues, comme s’il se livrait à un travail mental important, et on dirait qu’il se sent chez lui, qu’il se sent sympathique. Il pose enfin.

Votre compagnon vous serre le bras :

— « C’est Ravalet. »

Vous demandez naïvement :

— « Qui ça, Ravalet ? »

Brusquement votre ami s’arrête, et vous dévisageant avec des yeux intrigués :

— « Ah çà, mon cher, d’où sortez-vous ? Vous ne connaissez pas Ravalet, le clarinettiste. Ça, c’est fort, par exemple. Mais c’est un artiste de premier ordre, un maître. Il n’est pas permis de l’ignorer. »

On se tait, légèrement humilié.

Et vous rencontrez encore Bondini, le chanteur, deux peintres, un homme de lettres, le romancier Paul Fardin, plus un chef de bureau dont on dit : « C’est monsieur Boutet, directeur au Ministère des travaux publics. Il a un des services les plus importants de l’administration : il est chargé des serrures. On n’achète pas une serrure pour les bâtiments de l’État sans que l’affaire lui passe par les mains. »

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