Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Ainsi que le feraient un physiologiste et un sociologiste elle explique l’origine de ces écoles, les causes de leurs divergences, les sources de leur inspiration. Elle signale, et avec grande raison, l’étude approfondie des origines de ces générations artistiques à des hommes tels que MM. Taine et Herbert Spencer, qui ont donné leur vie à ces recherches sur les milieux, les filières, les enchaînements secrets d’où proviennent les éclosions d’art ou même les simples faits sociaux.

Voici, du reste, en quelques mots, la classification adoptée par Mme Juliette Lamber :

École ionienne

Les îles Ioniennes « sont la partie de la Grèce qui a été le moins foulée par l’étranger, celle, par conséquent, où la race a eu le moins à souffrir » . C’est sur le sol de l’Ionie, en effet, qu’ont vécu les deux plus grands poètes grecs modernes : Solomos et Valaoritis.

Mais les îles Ioniennes ont subi successivement la domination de Venise et celle de l’Angleterre. Les riches habitants de cette contrée envoyaient communément leurs fils faire leurs études en Italie, d’où il résulte que l’inspiration poétique de cette école a subi sensiblement l’influence italienne.

École de Constantinople

Grâce à leur intelligence, beaucoup de Grecs parvinrent à de hautes fonctions sous le gouvernement turc, amassèrent de grandes richesses, et formèrent à Constantinople même une sorte de colonie grecque où naquirent des poètes. D’autres les ont suivis, sortis de la même souche ; mais leur inspiration sent toujours la servitude, la crainte constante ; elle n’a rien de mâle, d’original, de libre. Ce sont des roucouleurs qui chantent l’amour et le vin, et qui presque constamment imitèrent les littératures étrangères.

« Cette tendance à l’imitation, demi native dans l’école de Constantinople, devint une passion déclarée DANS L’ÉCOLE D’ATHÈNES. Les poètes de cette école, non seulement pour la plupart sont capables d’écrire en langue étrangère, mais ils sont si bien imbus des idées, des sentiments, du faire, de l’inspiration des poètes étrangers, qu’on croirait vraiment qu’ils n’en ont point d’autres. »

A cela deux raisons.

D’abord « cette école a été formée, au début, de Grecs dont la vie presque tout entière s’est déroulée en Occident ».

Ensuite l’Université d’Athènes a étendu ses ailes sur cette pléiade de poètes, organisant des concours, imposant une langue morte, apportant dans les plis de sa robe professorale toutes les idées apprises dans les livres d’autrui, toutes les rengaines classiques, tous les enseignements pédantesques des manieurs de férule.

A ce sujet, Mme Juliette Lamber émet un souhait, celui de voir cette Université athénienne changer d’allures, pousser les jeunes écrivains dans une voie large et nouvelle, renoncer aux vieilles idées d’école ; et, dans ces conditions, elle croit à l’influence salutaire de cette Université.

Sans connaître la Grèce, je suis bien persuadé qu’il n’y a rien à attendre de ces moyens. Toutes les Universités se ressemblent. Leur caractère propre est de vivre dans le passé, de l’enseigner. Elles ne comprennent et ne comprendront jamais rien aux littératures nouvelles, originales, spontanées. Comment voulez-vous que ces gens, saturés d’antiquité, mûris, confits dans l’admiration exclusive des anciens, admettent les génies nouveaux, qui sont forcément des révolutionnaires, des ravageurs de l’esthétique professée et officielle ? Les admirations des Universités sont toujours en retard d’un demi-siècle au moins sur celles du public qui, lui aussi, retarde toujours de quelques années sur le petit bataillon des esprits d’avant-garde, chargés de découvrir et de signaler les voies nouvelles où vont les lettres.

C’est donc dans l’École épirote, « qui mériterait plutôt le nom d’École nationale » , que semble concentré ce qui reste du génie grec, gardé, comme une étincelle sacrée au milieu des montagnes inaccessibles, des contrées indomptables, indomptées, toujours en révolte.

C’est de là que repart la jeune sève ; c’est en cette école que se fondront les autres, car elle parle la langue populaire et moderne commune à tous les Grecs, elle ne garde nulle trace d’imitation ; l’inspiration de ses poètes est bien originale, vraiment grecque.

Après cette exposition fort précise et dont les lignes qui précèdent ne font qu’indiquer les divisions et les traits principaux, Mme Juliette Lamber passe en revue les poètes grecs contemporains et donne des extraits de leurs œuvres principales.

Il ne m’est pas possible de la suivre dans le détail de cette inspection. Tous les curieux de littérature d’ailleurs liront ce livre ; et je me bornerai à mon tour à juger dans leur ensemble tous les morceaux qu’on nous offre.

Mais, en ce cas, juger est un gros mot ; car, ainsi que le dit fort bien l’auteur : « En poésie, tout n’appartient pas à la pensée, et il y a une grande partie du charme de l’expression, de l’art d’associer les mots, de l’harmonie des consonnes, de la délicatesse de la forme, qui disparaît dans toute traduction. » Cela est vrai absolument. Tout ce qui est rythme, sonorité, musique, élégance, bonheur des mots, m’échappe donc. Je n’ai devant moi que la pensée, toute nue, des poètes. Or, la pensée d’un poète, c’est la matière brute, c’est la mine ; mais, plus la matière est précieuse, plus l’objet ciselé par l’artiste aura de valeur. L’or est toujours de l’or avant d’être bijou.

Puis, n’y a-t-il pas bien des poètes que nous admirons, malgré les traductions : Shakespeare, le Dante, le Tasse, Byron, Milton, Gœthe, Pouchkine, etc., etc. ?

Ce qui m’a frappé surtout dans les poètes grecs contemporains que cite Mme Juliette Lamber, c’est une ressemblance surprenante avec la pléiade française du XVIe siècle. Ils n’en différent que par les chants héroïques où ils célèbrent la liberté et maudissent la servitude.

On m’objectera que les poètes de la Pléiade s’inspiraient eux-mêmes directement des anciens Grecs ; que cette sorte de parenté vient de là, et encore de ce que toutes les littératures qui naissent se ressemblent, comme les enfants au maillot ; c’est à mesure qu’elles grandissent que les dissemblances s’accentuent.

Je n’ai à répondre que ceci :

Quand Ronsard, Remi Belleau et autres se sont mis à chanter les fleurs, la rosée, la lune et les étoiles, les jeunes filles mortes, le dieu Amour et sa mère Cythérée, ils étaient au milieu d’une Europe peu lettrée encore, presque barbare. Ils charmaient un peuple naïf par une grâce un peu mièvre, mais nouvelle, ou plutôt renouvelée, après des siècles de sauvagerie. Leur inspiration se bornait souvent à réciter des sortes de litanies de la nature, où défilaient toutes les choses gracieuses que nous aimons encore aujourd’hui comme on les aimait alors. Cela pouvait suffire en ce temps.

Mais, depuis, de tels poètes ont passé sur le monde nous avons lu de tels vers, que notre esprit, courbaturé d’admiration, est devenu fort exigeant. Il nous faut de l’originalité, du nouveau, de l’audace et de la force. Nous ne nous retournons plus pour les simples joueurs de guitare.

Chez les poètes grecs de la nouvelle école, je ne distingue pas encore une originalité bien éclatante. Ils vivent trop sur ce champ communal des « choses poétiques » si utile aux débutants.

Or, nous avons appris, grâce à des maîtres comme Hugo, Baudelaire et bien d’autres, que la poésie est partout et nulle part ; je veux dire qu’elle n’existe que dans le cerveau des poètes. La nature entière avec l’humanité est devant eux : qu’ils fassent jaillir la source sacrée en frappant où ils voudront. Mais l’homme (et il y en a beaucoup) qui rechante éternellement la rosée, les fleurs, la jeune fille morte, le clair de lune, etc., n’est pas un poète. On a extrait de ces choses toute la poésie qu’elles contenaient : il faut trouver autre part. Où ? Je l’ignore, c’est affaire au poète.

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