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Alexandre Dumas: Bric-à-brac

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Alexandre Dumas Bric-à-brac

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Bougainville continua:

– Une fois au Canada, j'étais presque maître de mon avenir; je n'avais qu'à bien faire pour arriver à tout. Je fus chargé par le marquis de Montcalm de plusieurs expéditions, que je menai à bonne fin; ainsi, par exemple, après une marche de soixante lieues à travers des bois que l'on jugeait impénétrables, et tantôt sur un terrain couvert de neige, tantôt sur les glaces de la rivière de Richelieu, je m'avançai jusqu'au fond du lac du Saint-Sacrement, où je brûlai une flottille anglaise sous le fort même qui la protégeait.

– Comment, dit l'abbé, c'est toi qui as fait cela? Oh! j'ai lu la relation de cet événement; mais je ne savais pas que tu en fusses le héros…

– N'as-tu pas reconnu mon nom?

– J'ai reconnu le nom, mais je n'ai pas reconnu l'homme… Comment veux-tu que je reconnaisse, dans un basochien que je quitte étudiant les lois, et aspirant à être avocat au parlement, un gaillard qui brûle des flottes au fond du Canada?… Tu comprends bien que ce n'était pas possible.

En ce moment, la voiture s'arrêta devant une maison de poste.

– Oh! dit l'abbé Rémy, où sommes-nous, Antoine?

– Nous sommes à Sèvres, mon ami.

– À Sèvres!… Et quelle heure est-il? Bougainville regarda à sa montre.

– Il est midi dix minutes.

– Oh! mon Dieu! s'écria l'abbé; mais jamais je ne serai à Boulogne pour midi.

– C'est plus que probable.

– Une lieue à faire!

– Une lieue et demie.

– Si, au moins, je trouvais un coucou…

L'abbé se leva tout droit dans la voiture, porta ses regards autour de lui aussi loin que la vue pouvait s'étendre, et n'aperçut pas le plus mince véhicule.

– N'importe, j'irai à pied.

– Mais non, tu n'iras pas à pied, dit Bougainville.

– Comment, je n'irai pas à pied?

– Non, il ne sera pas dit que tu auras attrapé une pleurésie pour avoir fait la conduite à un ami.

– J'irai doucement.

– Oh! je te connais; tu craindras d'être grondé par mademoiselle Marianne, tu presseras le pas, tu arriveras en sueur, tu boiras froid, tu te donneras une fluxion de poitrine… un imbécile de médecin te purgera au lieu de te saigner, ou te saignera au lieu de te purger, et, trois jours après, bonsoir… plus d'abbé Rémy!

– Il faut pourtant que je retourne à Boulogne. Hé! postillon! postillon! arrêtez… arrêtez donc! La voiture, relayée, repartait au trot.

– Écoute, dit Bougainville, voici ce qu'il y a de mieux à faire.

– Ce qu'il y a de mieux à faire, mon bon ami, mon cher Antoine, c'est d'arrêter les chevaux, afin que je descende et que je regagne Boulogne.

– Mais non, dit Bougainville; ce qu'il y a de mieux à faire, c'est de venir avec moi jusqu'à Versailles.

– Jusqu'à Versailles?…

– Oui, puisque tu as manqué le dîner de mademoiselle Marianne, tu dîneras avec moi à Versailles. Pendant que j'irai prendre les derniers ordres de Sa Majesté, un de ces messieurs se chargera de trouver un coucou qui te ramènera à Boulogne.

– En vérité, mon ami, ce serait avec grand plaisir, mais…

– Mais quoi?

L'abbé Rémy tâta les poches de sa veste, plongea alternativement les deux mains jusqu'au fond de ses goussets.

– Mais, continua-t-il, Marianne n'a pas mis d'argent dans mes poches.

– Qu'à cela ne tienne, mon cher Rémy: à Versailles, je demanderai au roi cent écus pour les pauvres de Boulogne; le roi me les accordera, je te les donnerai; tu leur emprunteras un petit écu afin de retourner en coucou à Boulogne, et tout sera dit.

– Comment, tu crois que le roi te donnera cent écus pour mes pauvres?

– J'en suis sûr.

– Parole d'honneur?

– Foi de gentilhomme!

– Mon ami, voilà qui me décide.

– Merci! tu ne serais pas venu pour moi, et tu viens pour tes pauvres; mieux vaut, à ce qu'il paraît, être ton pauvre que ton ami.

– Je ne dis pas cela, mon cher Antoine; mais, tu comprends, un curé qui se dérange, il lui faut une excuse.

– Une excuse?… Oh! si tu découchais, je ne dis pas…

– Comment, si je découchais? s'écria l'abbé Rémy effrayé; aurais-tu donc l'intention de me faire découcher?… Postillon! hé! postillon!

– Mais non, n'aie donc pas peur… Au train dont nous allons, nous serons à Versailles à une heure; nous aurons dîné à deux; tu pourras partir à trois.

– Pourquoi à trois, et pas à deux?

– Mais parce qu'il me faut le temps de voir le roi et de lui demander les cent écus.

– Ah! c'est vrai.

– Trois heures pour revenir en coucou de Versailles; tu seras chez toi à six heures.

– Que dira Marianne?

– Bah! quand Marianne te verra revenir avec cent écus émanant directement du roi, Marianne sera heureuse et fière de ton influence.

– Tu as, ma foi, raison… Tu me raconteras tout ce que le roi t'aura dit; elle en aura pour huit jours, avec ses voisines, à parler de cette aventure.

– Ainsi, c'est convenu, nous dînons à Versailles?

– Va pour Versailles! Mais, au moins, dis-moi la fin de ton histoire.

– Ah! c'est vrai!… Nous en étions à mon expédition sur le Saint-Sacrement. Elle me valut le grade de maréchal des logis de l'un des corps d'armée, et la mission d'aller à Versailles expliquer la situation précaire du gouverneur du Canada et demander pour lui du renfort. Je restai deux ans et demi en France sans rien obtenir de ce que je demandais; il est vrai que j'obtins ce que je ne demandais pas, c'est-à-dire la croix de Saint-Louis et le grade de colonel à la suite du régiment de Rouergue. J'arrivai au Canada juste pour recevoir du marquis de Montcalm le commandement des grenadiers et des volontaires dans la fameuse retraite de Québec, que je fus chargé de couvrir. Arrivé sous les murs de la ville, Montcalm crut pouvoir risquer une bataille; les deux généraux furent tués: Montcalm, dans nos rangs; Wolf, dans ceux des Anglais. Montcalm mort, notre armée battue, il n'y avait plus moyen de défendre le Canada. Je revins en France, et je fis, en qualité d'aide de camp de M. de Choiseul-Stainville, la campagne de 1761, en Allemagne…

– Mais alors, c'est donc à toi, interrompit le curé de Boulogne, que le roi a fait cadeau de deux canons?

– Qui t'a appris cela?

– Mais je l'ai lu, mon ami, dans la Gazette de la Cour … Aurais-je pu penser que ce Bougainville-là était mon ami Antoine?

– Et qu'as-tu dit du cadeau?

– Dame, il m'a paru bien mérité… mais, pourtant, j'ai trouvé que le roi aurait pu donner à ce M. Bougainville, que j'étais si loin de me douter être toi, quelque chose de plus facile à transporter que deux canons… car enfin, c'est très-honorable, deux canons, mais on ne peut pas conduire cela partout où l'on va.

– Il y a du vrai dans ce que tu dis là, reprit Bougainville en riant; mais, comme en même temps le roi venait de me nommer capitaine de vaisseau et de me charger de fonder, pour les habitants de Saint-Malo et aussi pour moi-même, un établissement dans les îles Malouines, je pensai que mes deux canons pourraient avoir là leur utilité.

– Ah! cela, c'est vrai, dit l'abbé Rémy; mais, excuse mon ignorance en géographie, mon cher Antoine, où prends-tu les îles Malouines?

– Pardon, mon ami, dit Bougainville, j'aurais dû les appeler les îles Falkland, attendu que c'est moi qui leur ai donné ce nom d'îles Malouines, en l'honneur de la ville de Saint-Malo.

– À la bonne heure! dit l'abbé Rémy en souriant, sous ce nom-là, je les reconnais! Les îles Falkland appartiennent à l'archipel de l'océan Atlantique; je les vois d'ici, près de la pointe méridionale de l'Amérique du Sud, à l'est du détroit de Magellan.

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