François Rochefoucauld - Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales

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2. Lettre de La Rochefoucauld à Jacques Esprit. 24 octobre 1659 (?).

Je vous envoie l’opéra dont je vous ai parlé, je vous supplie que Mme la marquise de Sablé le voie, car j’espère au moins qu’elle approuvera mon sentiment, et qu’elle sera de mon côté. Vous m’avez fait un très grand plaisir d’avoir rectifié les sentences. Je prétends que vous en userez de même de l’opéra et de quelque autre chose que vous verrez, que l’on pourrait ajouter, ce me semble, à l’Éducation des Enfants que Mme la marquise de Sablé m’a envoyée. Voilà écrire en vrai auteur, que de commencer par parler de ses ouvrages. Je vous dirai pourtant, comme si je ne l’étais pas, que je suis très véritablement fâché du retranchement de vos rentes, et que si vous croyez que pour en écrire à Gourville comme pour moi-même, cela vous fût bon à quelque chose, je le ferai assurément comme il faut. Ma femme a toujours la fièvre double quarte; il y a pourtant deux ou trois jours qu’elle n’en a point eu. Je lui ai dit le soin que vous avez d’elle, dont elle vous rend mille grâces. Je pourrai bien vous voir cet hiver à Paris. Je vous donne le bonsoir.

Le 24 octobre, à Verteuil.

Au reste, je vous confesse à ma honte que je n’entends pas ce que veut dire: «La vérité est le fondement et la raison de la beauté.» Vous me ferez un extrême plaisir de me l’expliquer, quand vos rentes vous le permettront; car enfin, quelque mérite qu’aient les sentences, je crois qu’elles perdent bien de leur lustre dans un retranchement de l’Hôtel de Ville, et il y a longtemps que j’ai éprouvé que la philosophie ne fait des merveilles que contre les maux passés ou contre ceux qui ne sont pas prêts d’arriver, mais qu’elle n’a pas grande vertu contre les maux présents. Je vous déclare donc que j’attendrai votre réponse tant que vous voudrez; mais je vous la demande aussi sur l’état de vos affaires. La honte me prend de vous envoyer des ouvrages. Tout de bon, si vous les trouvez ridicules, renvoyez-les-moi sans les montrer à Mme de Sablé.

3. Lettre de La Rochefoucauld à Mme de Sablé. 5 décembre 1659 ou 1660.

Ce que vous me faites l’honneur de me mander me confirme dans l’opinion que j’ai toujours eue, que l’on ne saurait jamais mieux faire que de suivre vos sentiments, et que rien n’est si avantageux que d’être de votre parti. Le Père Esprit me mande néanmoins que M. son frère n’en est pas, et qu’il nous veut détromper. Je souhaite bien plus qu’il en vienne à bout que je ne crois qu’il le puisse faire. Je vous rends mille très humbles grâces de ce que vous avez eu la bonté de dire à M. le commandeur Souvré. J’espère suivre bientôt son conseil, et avoir l’honneur de vous voir à Noël. J’avais toujours bien cru que madame la comtesse de Maure condamnerait l’intention des sentences et qu’elle se déclarerait pour la vérité des vertus. C’est à vous, Madame, à me justifier, s’il vous plaît, puisque j’en crois tout ce que vous en croyez. Je trouve la sentence de M. Esprit, la plus belle du monde. Je ne l’aurais pas entendue sans secours, mais à cette heure elle me paraît admirable. Je ne sais si vous avez remarqué que l’envie de faire des sentences se gagne comme le rhume: il y a ici des disciples de M. de Balzac qui en ont eu le vent, et qui ne veulent plus faire autre chose.

À Verteuil, le 5 de décembre.

4. Lettre de La Rochefoucauld à Jacques Esprit. 1662.

La faiblesse fait commettre plus de trahisons que le véritable dessein de trahir.

«Un habile homme doit savoir régler le rang de ses intérêts et les conduire chacun dans son ordre; notre avidité le trouble souvent en nous faisant courir à tant de choses à la fois. De là vient que, pour désirer trop les moins importantes, nous ne les faisons pas assez servir à obtenir les plus considérables;»

«On est presque toujours assez brave pour sortir sans honte des périls de la guerre, mais peu de gens le sont assez pour s’exposer toujours autant qu’il est nécessaire pour faire réussir le dessein pour lequel on s’expose.»

«Le caprice de l’humeur est encore plus bizarre que celui de la fortune.»

Vous n’aurez que cela pour cette heure. Mandez ce qu’il en faut changer. Je ne sais plus aucune de vos nouvelles, ni domestiques, ni chrétiennes, ni politiques. Je crois que j’irai cet hiver à Paris, et que nous recommencerons de belles moralités au coin du feu. Cependant apprenez-moi l’état où vous êtes, et qui vous fréquentez. J’ai tout de bon ici des occupations plus agréables que vous n’aviez cru, et ma belle-fille est la plus aimable petite créature qui se puisse voir. Je vous prie de montrer à Mme de Sablé nos dernières sentences: cela lui redonnera peut-être envie d’en faire, et songez-y aussi de votre côté, quand ce ne serait que pour grossir notre volume. Il n’y a personne ici qui ne se plaigne de vous, et qui ne s’attendît à quelque marque de votre souvenir. Pour moi, qui connais son étendue, je n’ai pas cru qu’il vous obligeât à de grands soins. Je vous conjure de m’envoyer la condamnation de Brutus; je vous déclare que jusqu’ici je suis pour lui contre vous.

5. Lettre de La Rochefoucauld à Mme de Sablé. 17 août 1662.

Je suis bien fâché d’avoir appris par M. Esprit que vous continuez de faire les choses du monde les plus obligeantes pour moi; car je voulais être en colère contre vous de ne me faire jamais réponse, et de dire tous les jours mille maux de moi à La Plante. J’ai quelquefois envie de croire que c’est par malice que vous me faites tant de bien, et pour m’ôter le plaisir d’avoir sujet de me plaindre de vous. Au reste, M. Esprit me mande qu’il est ravi de quelque chose que vous avez écrit; je vous demande en conscience s’il est juste que vous écriviez de ces choses-là sans me les montrer; vous savez avec combien de bonne foi j’en ai usé avec vous, et que les sentences ne sont sentences qu’après que vous les avez approuvées. Il me parle aussi d’un laquais qui a dansé les tricotets sur l’échafaud où il allait être roué: il me semble que voilà jusqu’où la philosophie d’un laquais méritait d’aller; je crois que toute gaieté en cet état-là vous est bien suspecte. Je pensais avoir bientôt l’honneur de vous voir; mais mon voyage est un peu retardé. Je vous baise très humblement les mains.

À Verneuil, le 17 d’août.

6. Lettre de La Rouchefoucauld à Jacques Esprit. 9 septembre 1662.

Vous allez voir que vous vous fussiez bien passé de me demander des nouvelles de ma femme; car sans cela je manquais de prétextes de vous accabler encore de sentences. Je vous dirai donc que ma femme a toujours la fièvre, et que je crains qu’elle ne se tourne en quarte. Le reste des malades se porte mieux; mais, pour retourner à nos moutons, il ne serait pas juste que vous fussiez paix et aise à Paris avec Platon, pendant que je suis à la merci des sentences que vous avez suscitées pour troubler mon repos. Voici ce que vous aurez par le courrier:

«Il faut avouer que la vertu, par qui nous nous vantons de faire tout ce que nous faisons de bien, n’aurait pas toujours la force de nous retenir dans les règles de notre devoir, si la paresse, la timidité ou la honte ne nous faisaient voir les inconvénients qu’il y a d’en sortir.»

«L’amour de la justice n’est que la crainte de souffrir l’injustice.»

«Il n’y a pas moins d’éloquence dans le ton de la voix que dans le choix des paroles.»

«On ne donne des louanges que pour en profiter.»

«La souveraine habileté consiste à bien connaître le prix de chaque chose.»

«Si on était assez habile, on ne ferait jamais de finesses ni de trahisons.»

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