Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome I

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– À l'école! s'écria Militor en s'avançant, le poing levé, sur M. de Carmainges; j'ai dix-sept ans, entendez-vous, monsieur?

– Et moi, j'en ai vingt-cinq, dit Ernauton; voilà pourquoi je vais vous corriger selon vos mérites.

Et le saisissant par le collet et par la ceinture, il le souleva de terre et le jeta, comme il eût fait d'un paquet, par la fenêtre du rez-de-chaussée, dans la rue, et cela tandis que Lardille poussait des cris à faire crouler les murs.

– Maintenant, ajouta tranquillement Ernauton, beau-père, belle-mère, beau-fils et toutes les familles du monde, j'en fais de la chair à pâté, si l'on veut me déranger encore.

– Ma foi, dit Miradoux, je trouve qu'il a raison, moi: pourquoi l'agacer, ce gentilhomme?

– Ah! lâche! lâche! qui laisse battre son fils! s'écria Lardille en s'avançant vers Eustache et en secouant ses cheveux épars.

– Là, là, là, fit Eustache, du calme, cela lui fera le caractère.

– Ah ça! dites donc, on jette donc des hommes par la fenêtre ici? dit un officier en entrant: que diable! quand on se livre à ces sortes de plaisanteries, on devrait crier au moins: Gare là-dessous!

– Monsieur de Loignac! s'écrièrent une vingtaine de voix.

– Monsieur de Loignac! répétèrent les quarante-cinq.

Et à ce nom, connu par toute la Gascogne, chacun se leva et se tut.

IX M. de Loignac

Derrière M. de Loignac entra à son tour Militor, moulu de sa chute et cramoisi de colère.

– Serviteur, messieurs, dit Loignac; nous menons grand bruit, ce me semble. – Ah! ah! maître Militor a encore fait le hargneux, à ce qu'il paraît, et son nez en souffre.

– On me paiera mes coups, grommela Militor en montrant le poing à Carmainges.

– Servez, maître Fournichon, cria Loignac, et que chacun soit doux avec son voisin, si c'est possible. Il s'agit, à partir de ce moment, de s'aimer comme des frères.

– Hum! fit Sainte-Maline.

– La charité est rare, dit Chalabre en étendant sa serviette sur son pourpoint gris de fer, de manière à ce que, quelle que fût l'abondance des sauces, il ne lui arrivât aucun accident.

– Et s'aimer de si près, c'est difficile, ajouta Ernauton: il est vrai que nous ne sommes pas ensemble pour longtemps.

– Voyez, s'écria Pincorney qui avait encore les railleries de Sainte-Maline sur le cœur, on se moque de moi parce que je n'ai point de chapeau, et l'on ne dit rien à M. de Montcrabeau, qui va dîner avec une cuirasse du temps de l'empereur Pertinax dont il descend selon toute probabilité… Ce que c'est que la défensive!

Montcrabeau, piqué au jeu, se redressa, et avec une voix de fausset:

– Messieurs, dit-il, je l'ôte: avis à ceux qui aiment mieux me voir avec des armes offensives qu'avec des armes défensives.

Et il délaça majestueusement sa cuirasse en faisant signe à son laquais, gros grison d'une cinquantaine d'années, de s'approcher de lui.

– Allons, la paix! la paix! fit M. de Loignac, et mettons-nous à table.

– Débarrassez-moi de cette cuirasse, je vous prie, dit Pertinax à son laquais.

Le gros homme la lui prit des mains.

– Et moi, lui dit-il tout bas, ne vais-je point dîner aussi? Fais-moi donc servir quelque chose, Pertinax, je meurs de faim.

Cette interpellation, si étrangement familière qu'elle fût, n'excita aucun étonnement chez celui auquel elle était adressée.

– J'y ferai mon possible, dit-il; mais, pour plus grande certitude, enquérez-vous de votre côté.

– Hum! fit le laquais d'un ton maussade, voilà qui n'est point rassurant.

– Ne vous reste-t-il absolument rien? demanda Pertinax.

– Nous avons mangé notre dernier écu à Sens.

– Dame! voyez à faire argent de quelque chose.

Il achevait à peine, quand on entendit crier dans la rue, puis sur le seuil de l'hôtellerie:

– Marchand de vieux fer! qui vend son fer et sa ferraille?

À ce cri, madame Fournichon courut vers la porte, tandis que Fournichon transportait majestueusement les premiers plats sur la table.

Si l'on en juge d'après l'accueil qui lui fut fait, la cuisine de Fournichon était exquise.

Fournichon, ne pouvant faire face à tous les compliments qui lui étaient adressés, voulut admettre sa femme à leur partage.

Il la chercha des yeux, mais inutilement: elle avait disparu.

Il l'appela.

– Que fait-elle donc? demanda-t-il à un marmiton en voyant qu'elle ne venait pas.

– Ah! maître, un marché d'or, répondit celui-ci. Elle vend toute votre vieille ferraille pour de l'argent neuf.

– J'espère qu'il n'est pas question de ma cuirasse de guerre ni de mon armet de bataille! s'écria Fournichon en s'élançant vers la porte.

– Et non, et non, dit Loignac, puisque l'achat des armes est défendu par ordonnance du roi.

– N'importe, dit Fournichon. Et il courut vers la porte.

Madame Fournichon rentrait triomphante.

– Eh bien, qu'avez-vous? dit-elle en regardant son mari tout effaré.

– J'ai qu'on me prévient que vous vendez mes armes.

– Après?

– C'est que je ne veux pas qu'on les vende, moi!

– Bah! puisque nous sommes en paix, mieux valent deux casseroles neuves qu'une vieille cuirasse.

– Ce doit cependant être un assez pauvre commerce que celui du vieux fer, depuis cet édit du roi dont parlait tout à l'heure M. de Loignac! dit Chalabre.

– Au contraire, monsieur, dit dame Fournichon, et depuis longtemps se même marchand-là me tentait avec ses offres. Ma foi, aujourd'hui je n'ai pu y résister, et retrouvant l'occasion, je l'ai saisie. Dix écus, monsieur, sont dix écus, et une vieille cuirasse n'est jamais qu'une vieille cuirasse.

– Comment! dix écus! fit Chalabre; si cher que cela? diable!

Et il devint pensif.

– Dix écus! répéta Pertinax en jetant un coup d'œil éloquent sur son laquais; entendez-vous, monsieur Samuel?

Mais M. Samuel n'était déjà plus là.

– Ah ça! mais, dit M. de Loignac, ce marchand-là risque la corde, ce me semble?

– Oh! c'est un brave homme, bien doux et bien arrangeant, reprit madame Fournichon.

– Mais que fait-il de toute cette ferraille?

– Il la revend au poids.

– Au poids! fit Loignac, et vous dites qu'il vous a donné dix écus? de quoi?

– D'une vieille cuirasse et d'une vieille salade.

– En supposant qu'elles pesassent vingt livres à elle deux, c'est un demi-écu la livre. Parfandious! comme dit quelqu'un de ma connaissance, ceci cache un mystère!

– Que ne puis-je tenir ce brave homme de marchand en mon château! dit Chalabre dont les yeux s'allumèrent, je lui en vendrais trois milliers pesant, de heaumes, de brassards et de cuirasses.

– Comment! vous vendriez les armures de vos ancêtres? dit Sainte-Maline d'un ton railleur.

– Ah! monsieur, dit Eustache de Miradoux, vous auriez tort; ce sont des reliques sacrées.

– Bah! dit Chalabre; à l'heure qu'il est, mes ancêtres sont des reliques eux-mêmes, et n'ont plus besoin que de messes.

Le repas allait s'échauffant, grâce au vin de Bourgogne dont les épices de Fournichon accéléraient la consommation.

Les voix montaient à un diapason supérieur, les assiettes sonnaient, les cerveaux s'emplissaient de vapeurs au travers desquelles chaque Gascon voyait tout en rose, excepté Militor qui songeait à sa chute, et Carmainges qui songeait à son page.

– Voilà beaucoup de gens joyeux, dit Loignac à son voisin, qui justement était Ernauton, et ils ne savent pas pourquoi.

– Ni moi non plus, répondit Carmainges. Il est vrai que, pour mon compte, je fais exception, et ne suis pas le moins du monde en joie.

– Vous avez tort, quant à vous, monsieur, reprit Loignac; car vous êtes de ceux pour qui Paris est une mine d'or, un paradis d'honneurs, un monde de félicités.

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