Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome I

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Des gens d'épée! allons, décidément l'enseigne n'a pas tort, et c'est par l'épée que nous ferons fortune.

Et il se mit à fourbir toutes ses casseroles, en attendant le fameux 26 octobre.

VIII Silhouette de Gascon

Dire que dame Fournichon fut absolument aussi discrète que le lui avait recommandé l'étranger, nous ne l'oserions pas. D'ailleurs elle se croyait sans doute dégagée de toute obligation envers lui, par l'avantage qu'il avait donné à maître Fournichon à l'endroit de l'Épée du fier Chevalier ; mais comme il lui restait encore plus à deviner qu'on ne lui en avait dit, elle commença, pour établir ses suppositions sur une base solide, par chercher quel était le cavalier inconnu qui payait si généreusement l'hospitalité à ses compatriotes. Aussi ne manqua-t-elle point d'interroger le premier soldat qu'elle vit passer sur le nom du capitaine qui avait passé la revue.

Le soldat, qui probablement était d'un caractère plus discret que son interlocutrice, lui demanda d'abord, avant de répondre, à quel propos elle faisait cette question.

– Parce qu'il sort d'ici, répondit madame Fournichon, qu'il a causé avec nous, et qu'on est bien aise de savoir à qui l'on parle.

Le soldat se mit à rire.

– Le capitaine qui commandait la revue ne serait pas entré à l'Épée du Fier Chevalier , madame Fournichon, dit-il.

– Et pourquoi cela? demanda l'hôtesse; il est donc trop grand seigneur pour cela?

– Peut-être.

– Eh bien, si je vous disais que ce n'est pas pour lui qu'il est entré à l'hôtellerie du Fier Chevalier ?

– Et pour qui donc?

– Pour ses amis.

– Le capitaine qui commandait la revue ne logerait pas ses amis à l'Épée du fier Chevalier , j'en réponds.

– Peste! comme vous y allez, mon brave homme! Et quel est donc ce monsieur qui est trop grand seigneur pour loger ses amis au meilleur hôtel de Paris?

– Vous voulez parler de celui qui commandait la revue, n'est-ce pas?

– Sans doute.

– Eh bien! ma bonne femme, celui qui commandait la revue est purement et simplement M. le duc Nogaret de Lavalette d'Épernon, pair de France, colonel général de l'infanterie du roi, et un peu plus roi que Sa Majesté elle-même. Eh bien! qu'en dites-vous, de celui-là?

– Que si c'est lui qui est venu, il m'a fait honneur.

– L'avez-vous entendu dire parfandious?

– Eh! eh! fit la dame Fournichon, qui avait vu bien des choses extraordinaires dans sa vie, et à qui le mot parfandious n'était pas tout à fait inconnu.

Maintenant on peut juger si le 26 octobre était attendu avec impatience.

Le 25 au soir, un homme entra, portant un sac assez lourd, qu'il déposa sur le buffet de Fournichon.

– C'est le prix du repas commandé pour demain, dit-il.

– À combien par tête? demandèrent ensemble les deux époux.

– À six livres.

– Les compatriotes du capitaine ne feront-ils donc ici qu'un seul repas?

– Un seul.

– Le capitaine leur a donc trouvé un logement?

– Il paraît.

Et le messager sortit malgré les questions du Rosier et de l'Épée , et sans vouloir davantage répondre à aucune d'elles.

Enfin le jour tant désiré se leva sur les cuisines du Fier Chevalier .

Midi et demi venait de sonner aux Augustins, quand des cavaliers s'arrêtèrent à la porte de l'hôtellerie, descendirent de cheval et entrèrent.

Ceux-là étaient venus par la porte Bussy et se trouvaient naturellement les premiers arrivés, d'abord parce qu'ils avaient des chevaux, ensuite parce que l'hôtellerie de l'Épée était à cent pas à peine de la porte Bussy.

Un d'eux même, qui paraissait leur chef, tant par sa bonne mine que par son luxe, était venu avec deux laquais bien montés.

Chacun d'eux exhiba son cachet à l'image de Cléopâtre et fut reçu par les deux époux avec toutes sortes de prévenances, surtout le jeune homme aux deux laquais.

Cependant, à l'exception de ce dernier, les nouveaux arrivants ne s'installèrent que timidement et avec une certaine inquiétude; on voyait que quelque chose de grave les préoccupait, surtout lorsque machinalement ils portaient leur main à leur poche.

Les uns demandèrent à se reposer, les autres à parcourir la ville avant le souper; le jeune homme aux deux laquais s'informa s'il n'y avait rien de nouveau à voir dans Paris.

– Ma foi, dit dame Fournichon, sensible à la bonne mine du cavalier, si vous ne craignez pas la foule et si vous ne vous effrayez pas de demeurer sur vos jambes quatre heures de suite, vous pouvez vous distraire en allant voir M. de Salcède, un Espagnol, qui a conspiré.

– Tiens, dit le jeune homme, c'est vrai; j'ai entendu parler de cette affaire; j'y vais, pardioux!

Et il sortit avec ses deux laquais.

Vers deux heures arrivèrent par groupes de quatre et cinq une douzaine de voyageurs nouveaux.

Quelques-uns d'entre eux arrivèrent isolés.

Il y en eut même un qui entra en voisin, sans chapeau, une badine à la main; il jurait contre Paris, où les voleurs sont si audacieux que son chapeau lui avait été pris du côté de la Grève, en traversant un groupe, et si adroits qu'il n'avait jamais pu voir qui le lui avait pris.

Au reste, c'était sa faute; il n'aurait pas dû entrer dans Paris avec un chapeau orné d'une si magnifique agrafe.

Vers quatre heures il y avait déjà quarante compatriotes du capitaine installés dans l'hôtellerie des Fournichon.

– Est-ce étrange? dit l'hôte à sa femme, ils sont tous Gascons.

– Que trouves-tu d'étrange à cela? répondit la dame; le capitaine n'a-t-il pas dit que c'étaient des compatriotes qu'il recevait?

– Eh bien?

– Puisqu'il est Gascon lui-même, ses compatriotes doivent être Gascons.

– Tiens, c'est vrai, dit l'hôte.

– Est-ce que M. d'Épernon n'est pas de Toulouse?

– C'est vrai, c'est vrai; tu tiens donc toujours pour M. d'Épernon?

– Est-ce qu'il n'a pas lâché trois fois le fameux parfandious?

– Il a lâché le fameux parfandious? demanda Fournichon inquiet; qu'est-ce que cet animal-là?

– Imbécile! c'est son juron favori.

– Ah! c'est juste.

– Ne vous étonnez donc que d'une chose, c'est de n'avoir que quarante Gascons, quand vous devriez en avoir quarante-cinq.

Mais, vers cinq heures, les cinq autres Gascons arrivèrent, et les convives de l'Épée se trouvèrent au grand complet.

Jamais surprise pareille n'avait épanoui des visages de Gascons: ce furent pendant une heure des sandioux, des mordioux, des cap de Bious, des élans enfin de joie si bruyante, qu'il sembla aux époux Fournichon que toute la Saintonge, que tout le Poitou, tout l'Aunis et tout le Languedoc avaient fait irruption dans leur grande salle.

Quelques-uns se connaissaient: ainsi Eustache de Miradoux vint embrasser le cavalier aux deux laquais, et lui présenta Lardille, Militor et Scipion.

– Et par quel hasard es-tu à Paris? demanda celui-ci.

– Mais toi-même, mon cher Sainte-Maline?

– J'ai une charge dans l'armée, et toi?

– Moi, je viens pour affaire de succession.

– Ah! ah! tu traînes donc toujours après toi la vieille Lardille?

– Elle a voulu me suivre.

– Ne pouvais-tu partir secrètement, au lieu de t'embarrasser de tout ce monde qu'elle traîne après ses jupes?

– Impossible, c'est elle qui a ouvert la lettre du procureur.

– Ah! tu as reçu la nouvelle de cette succession par une lettre? demanda Sainte-Maline.

– Oui, répondit Miradoux.

Puis se hâtant de changer la conversation:

– N'est-ce pas singulier, dit-il, que cette hôtellerie soit pleine, et ne soit pleine que de compatriotes?

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