Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Madame! madame! s'écria Remy d'une voix altérée, dès qu'il aperçut Diane.

– Eh! qu'y a-t-il encore, Remy? le duc n'est-il point parti?

– Si fait, madame; mais il y a ici un démon mille fois pire, mille fois plus à craindre que lui; un démon sur lequel tous les jours, depuis six ans, j'ai appelé la vengeance du ciel comme vous le faisiez pour son maître, et cela comme vous le faisiez aussi, en attendant la mienne.

– Aurilly, peut-être? demanda Diane.

– Aurilly lui-même; l'infâme est là, en bas, oublié comme un serpent hors du nid par son infernal complice.

– Oublié, dis-tu, Remy! oh! tu te trompes; toi qui connais le duc, tu sais bien qu'il ne laisse point au hasard le soin de faire le mal, quand ce mal, il peut le faire lui-même; non! non! Remy, Aurilly n'est point oublié ici, il y est laissé, et laissé pour un dessein quelconque, crois-moi.

– Oh! sur lui, madame, je croirai tout ce que vous voudrez!

– Me connaît-il?

– Je ne crois pas.

– Et t'a-t-il reconnu?

– Oh! moi, madame, répondit Remy avec un triste sourire, moi, l'on ne me reconnaît pas.

– Il m'a devinée, peut-être?

– Non, car il a demandé à vous voir.

– Remy, je te dis que, s'il ne m'a point reconnue, il me soupçonne.

– En ce cas, rien de plus simple, dit Remy d'un air sombre, et je remercie Dieu de nous tracer si franchement notre route; le bourg est désert, l'infâme est seul, comme je suis seul… j'ai vu un poignard à sa ceinture… j'ai un couteau à la mienne.

– Un moment, Remy, un moment, dit Diane, je ne vous dispute pas la vie de ce misérable; mais, avant de le tuer, il faut savoir ce qu'il nous veut, et si, dans la situation où nous sommes, il n'y a pas moyen d'utiliser le mal qu'il veut nous faire. Comment s'est-il présenté à vous, Remy?

– Comme l'intendant de M. du Bouchage, madame.

– Tu vois bien, il ment; donc il a un intérêt à mentir. Sachons ce qu'il veut, tout en lui cachant notre volonté à nous.

– J'agirai selon vos ordres, madame.

– Pour le moment, que demande-t-il?

– À vous accompagner.

– En quelle qualité?

– En qualité d'intendant du comte.

– Dis-lui que j'accepte.

– Oh! madame!

– Ajoute que je suis sur le point de passer en Angleterre, où j'ai des parents, et que cependant j'hésite; mens comme lui; pour vaincre, Remy, il faut au moins combattre à armes égales.

– Mais il vous verra.

– Et mon masque! D'ailleurs je soupçonne qu'il me connaît, Remy.

– Alors, s'il vous connaît, il vous tend un piège.

– Le moyen de s'en garantir, est d'avoir l'air d'y tomber.

– Cependant…

– Voyons, que crains-tu? connais-tu quelque chose de pire que la mort?

– Non.

– Eh bien! n'es-tu donc plus décidé à mourir pour l'accomplissement de notre vœu?

– Si fait; mais non pas à mourir sans vengeance.

– Remy, Remy, dit Diane avec un regard brillant d'une exaltation sauvage, nous nous vengerons, sois tranquille, toi du valet, moi du maître.

– Eh bien! soit, madame, c'est chose dite.

– Va, mon ami, va.

Et Remy descendit, mais hésitant encore. Le brave jeune homme avait, à la vue d'Aurilly, ressenti malgré lui ce frissonnement nerveux plein de sombre terreur que l'on ressent à la vue des reptiles; il voulait tuer parce qu'il avait eu peur.

Mais cependant, au fur et à mesure qu'il descendait, la résolution rentrait dans cette âme si fortement trempée, et en rouvrant la porte, il était résolu, malgré l'avis de Diane, à interroger Aurilly, à le confondre, et, s'il trouvait en lui les mauvaises intentions qu'il lui soupçonnait, à le poignarder sur la place.

C'était ainsi que Remy entendait la diplomatie.

Aurilly l'attendait avec impatience; il avait ouvert la fenêtre afin de garder d'un seul coup d'œil toutes les issues.

Remy vint à lui, armé d'une résolution inébranlable; aussi ses paroles furent-elles douces et calmes.

– Monsieur, lui dit-il, ma maîtresse ne peut accepter ce que vous lui proposez.

– Et pourquoi cela?

– Parce que vous n'êtes point l'intendant de M. du Bouchage.

Aurilly pâlit.

– Mais qui vous a dit cela? demanda-t-il.

– Rien de plus simple. M. du Bouchage m'a quitté en me recommandant la personne que j'accompagne, et M. du Bouchage, en me quittant, ne m'a pas dit un mot de vous.

– Il ne m'a vu qu'après vous avoir quitté.

– Mensonges, monsieur, mensonges!

Aurilly se redressa; l'aspect de Remy lui donnait toutes les apparences d'un vieillard.

– Vous le prenez sur un singulier ton, brave homme, dit-il en fonçant le sourcil. Prenez garde, vous êtes vieux, je suis jeune; vous êtes faible, je suis fort.

Remy sourit, mais ne répondit rien.

– Si je vous voulais du mal, à vous ou à votre maîtresse, continua Aurilly, je n'aurais que la main à lever.

– Oh! oh! fit Remy, peut-être me trompé-je, et est-ce du bien que vous lui voulez?

– Sans doute.

– Expliquez-moi ce que vous désirez, alors.

– Mon ami, dit Aurilly, je désire faire votre fortune d'un seul coup, si vous me servez.

– Et si je ne vous sers pas?

– En ce cas-là, puisque vous me parlez franchement, je vous répondrai avec une pareille franchise: en ce cas-là, je désire vous tuer…

– Me tuer! ah! fit Remy avec un sombre sourire.

– Oui, j'ai plein pouvoir pour cela.

Remy respira.

– Mais pour que je vous serve, dit-il, faut-il au moins que je connaisse vos projets.

– Les voici: vous avez deviné juste, mon brave homme; je ne suis point au comte du Bouchage.

– Ah! et à qui êtes-vous?

– Je suis à un plus puissant seigneur.

– Faites-y attention: vous allez mentir encore.

– Et pourquoi cela?

– Au-dessus de la maison de Joyeuse, je ne vois pas beaucoup de maisons.

– Pas même la maison de France?

– Oh! oh! fit Remy.

– Et voilà comme elle paie, ajouta Aurilly en glissant un des rouleaux d'or du duc d'Anjou dans la main de Remy.

Remy tressaillit au contact de cette main, et fit un pas en arrière.

– Vous êtes au roi? demanda-t-il avec une naïveté qui eût fait honneur même à un homme plus rusé que lui.

– Non, mais à son frère, M. le duc d'Anjou.

– Ah! très bien; je suis le très humble serviteur de M. le duc.

– À merveille.

– Mais après?

– Comment, après?

– Oui, que désire monseigneur?

– Monseigneur, très cher, dit Aurilly en s'approchant de Remy et en essayant pour la seconde fois de lui glisser le rouleau dans la main, monseigneur est amoureux de votre maîtresse.

– Il la connaît donc?

– Il l'a vue.

– Il l'a vue! s'écria Remy dont la main crispée s'appuya sur le manche de son couteau, et quand cela l'a-t-il vue?

– Ce soir.

– Impossible, ma maîtresse n'a pas quitté sa chambre.

– Eh bien! voilà justement; le prince a agi comme un véritable écolier, preuve qu'il est véritablement amoureux.

– Comment a-t-il agi? voyons, dites.

– Il a pris une échelle et a grimpé au balcon.

– Ah! fit Remy en comprimant les battements tumultueux de son cœur; ah! voilà comment il a agi?

– Il paraît qu'elle est fort belle, ajouta Aurilly.

– Vous ne l'avez donc pas vue, vous?

– Non, mais d'après ce que monseigneur m'a dit, je brûle de la voir, ne fût-ce que pour juger de l'exagération que l'amour apporte dans un esprit sensé. Ainsi donc, c'est convenu, vous êtes avec nous.

Et pour la troisième fois, Aurilly essaya de faire accepter l'or à Remy.

– Certainement que je suis à vous, dit Remy en repoussant la main d'Aurilly; mais encore faut-il que je sache quel est mon rôle dans les événements que vous préparez.

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