Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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Les deux hommes se séparèrent.

Berryer, quelques minutes plus tard, entrait au Louvre, et demanda à parler au roi. Le roi dormait. Force fut à Berryer de remettre au lendemain l’entretien qu’il voulait avoir avec Sa Majesté.

Le lendemain matin, de bonne heure, le lieutenant de police vint au lever de Louis XV, mais le roi était parti à Marly. Berryer, très inquiet et pestant fort, courut à Marly… et manqua encore le roi!…

Enfin, à huit heures du soir, alors qu’il désespérait de la réussite de son plan, il put rejoindre Louis XV au Louvre…

– Sire, lui dit-il à voix basse, je sollicite de Votre Majesté l’honneur d’un entretien particulier.

Louis XV commençait déjà à bâiller, ce qu’il ne se gênait pas pour faire devant ses courtisans.

– Il s’agit de M med’Étioles! ajouta Berryer, risquant sa fortune sur un mot.

Le roi rougit, pâlit. Et pendant deux secondes, Berryer se demanda s’il n’allait pas être mis à la Bastille.

– Venez, monsieur! dit enfin Louis XV d’une voix tremblante.

– Je le tiens! rugit en lui-même Berryer qui, rayonnant, suivit le roi dans son cabinet.

Revenons un instant à Bernis, au moment où il venait de quitter, la veille au soir, le lieutenant de police.

Sans perdre un instant, il se dirigea vers le Marais et parvint à la rue du Foin. Il frappa d’une façon particulière à la porte de la modeste maison qu’habitait M. Jacques, et bientôt il était introduit dans cette pièce où nous avons conduit le lecteur, et où il se trouva en présence du mystérieux personnage, devant lequel il s’inclina avec un profond respect, attendant qu’il lui adressât la parole.

– Qu’y a-t-il, mon enfant? demanda M. Jacques.

– Il y a, monseigneur, dit alors Bernis, que le lieutenant de police s’apprête à enlever M med’Étioles et à la conduire lui-même à Versailles.

Et sommairement, en termes de rapport, Bernis raconta ce que le lecteur sait déjà.

M. Jacques avait écouté avec une profonde attention, de son même air paisible; son émotion se trahissait seulement par un léger battement de paupières…

Pendant près de dix minutes, il y eut un lourd silence.

M. Jacques se promenait de long en large, les mains au dos, la tête penchée… Enfin, il prononça:

– Il ne faut pas que cette voiture arrive à Versailles!…

– C’est mon avis, monseigneur… il faudrait quelques hommes déterminés…

– Vous dites que c’est vous qui conduirez?

– Moi-même, monseigneur.

– Et, dans la voiture, il y aura…?

– Berryer… et elle!

– Bien! C’est donc un seul homme qu’il s’agit d’arrêter… Ce n’est donc pas quelques hommes déterminés, comme vous disiez, mais un seul qui doit arrêter le carrosse.

– Un seul suffira à la rigueur, à la condition qu’il soit brave, énergique.

– Il le sera!…

– Mais, monseigneur, permettez-moi une question. Cet homme se met en travers du chemin. Bon! Pour moi, ça va tout seul: je prends la fuite ou je m’évanouis, au choix… Supposons que votre homme vienne à bout de M. Berryer… que ferait-il de…

– De M med’Étioles? interrompit M. Jacques avec un singulier sourire. Soyez sans inquiétude à ce sujet, mon enfant, M med’Étioles sera en bonnes mains… Et maintenant que j’y pense, tenez… cette idée de Berryer est magnifique: elle sert admirablement mes projets…

– En sorte que…?

– En sorte que, mon enfant, demain soir à l’heure dite, vous vous trouverez avec le carrosse à l’endroit désigné. Vous partirez, vous prendrez la route de Versailles et si… en chemin… quelqu’un se dresse devant vous… arrêtez vos chevaux… et pour le reste… laissez faire!…

Bernis, congédié par un geste de M. Jacques, salua en fléchissant le genou et se retira.

M. Jacques, alors, frappa sur la table avec un petit marteau.

Un laquais apparut.

– Mon cher baron, lui dit M. Jacques, demain soir, vers neuf heures, M. le chevalier d’Assas, qui loge aux Trois-Dauphins, rue Saint-Honoré, sortira de cette hôtellerie, à cheval, et ira se poster quelque part sur la route de Versailles, dans l’intention d’arrêter un carrosse qui doit passer vers dix heures et demie. Il n’y aura qu’un homme dans ce carrosse, et il est probable qu’il ne fera pas de résistance. Mais il faut tout prévoir, et je veux que le chevalier d’Assas ait la victoire dans cette rencontre…

– Bien, monseigneur.

– Comment vous y prendrez-vous?

– Demain matin, je dirai un mot de la chose à M. le comte du Barry qui, avec quelques amis, escortera le chevalier d’Assas, bien entendu sans que celui-ci s’en doute. Ces amis interviendront ou n’interviendront pas, selon que M. d’Assas aura ou n’aura pas besoin d’être aidé.

– Parfait! dit simplement M. Jacques qui reprit alors sa silencieuse promenade, tandis que le laquais disparaissait.

Le lendemain matin, à la première heure, M. Jacques sortit de chez lui, et se rendit tout droit à l’auberge des Trois-Dauphins. C’était la troisième fois, d’ailleurs, qu’il venait, et il fut aussitôt conduit à la chambre du chevalier d’Assas.

Que lui dit-il?

Quelles passions réveilla-t-il en lui?

Toujours est-il que la conférence fut longue.

Car M. Jacques, arrivé aux Trois-Dauphins à huit heures du matin, en sortit seulement à midi.

Il eût été impossible de voir sur son visage s’il était satisfait ou non…

Mais qui eût jeté un regard dans la chambre du chevalier d’Assas, à ce moment, eût remarqué deux choses:

La première, c’est que le chevalier avait les yeux rouges comme s’il eût beaucoup pleuré.

La deuxième, c’est qu’à cette minute, il visitait soigneusement ses pistolets comme quelqu’un qui se prépare à une expédition sérieuse!…

XXIV LA TIREUSE DE CARTES

Noé Poisson, aidé d’ailleurs de Crébillon, n’eût aucune peine à persuader à Jeanne de rendre une visite à M meLebon, la célèbre tireuse de cartes… Depuis la soirée de l’Hôtel de Ville, Jeanne vivait dans l’attente d’un grand événement. Lequel? Elle ne savait pas… Mais elle pressentait qu’il allait lui arriver quelque chose d’extraordinaire.

Ces quelques jours furent relativement heureux pour elle. Henri d’Étioles, son mari, le lendemain même de la fameuse fête, avait annoncé qu’à son grand désespoir il était obligé d’entreprendre un voyage. Et il était parti, emmenant son nouveau secrétaire dont il ne pouvait plus se passer: François Damiens.

Jeanne se trouva donc seule dans le somptueux hôtel, en compagnie de M medu Hausset. M. de Tournehem venait la voir tous les jours. Et c’était cette fois avec une absolue sincérité qu’elle pouvait répondre aux questions inquiètes de son père:

– Oui, je suis heureuse… heureuse, vraiment, au delà de tout ce que je puis dire…

M. de Tournehem n’en demandait pas davantage.

Cet homme dont la vie était brisée n’avait plus qu’un but, auquel il eût tout sacrifié: le bonheur de Jeanne. Il était triste des tristesses de son enfant, il riait de la voir rire, et, en un mot, il ne vivait plus que par elle.

Il ne pouvait concevoir comment Jeanne avait pu trouver le bonheur dans une union avec un être tel que son neveu Henri. Non pas qu’il soupçonnât le cœur ou l’esprit d’Henri d’Étioles. Mais enfin, laid, contrefait, presque difforme, comment avait-il pu inspirer de l’amour à cet être de grâce radieuse qu’était Jeanne?

Son bonheur, pourtant, était indéniable.

Jamais, depuis son retour en France, Tournehem ne l’avait vue si gaie.

Elle jouait follement avec son amie du Hausset, recevait une société nombreuse et choisie, se montrait étincelante de verve et d’esprit… Et chacun en la quittant emportait l’impression que c’était la plus adorable maîtresse de maison qui fût à Paris.

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