Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– On vous apportera vos repas ici, dit-il. Voici sur ce rayon des livres, dans cette armoire quelques flacons de bon vin. Le jour, vous aurez encore pour vous distraire cette fenêtre d’où l’on voit la Loire et le Cosson, les bois de Chaumont et Riessy et la forêt de Boulogne. Mais faites attention que qui regarde peut être regardé…

Maurevert remercia son hôte, l’assura que les paysages le laissaient indifférent, qu’il ne toucherait pas aux livres, et qu’il se contenterait de tenir compagnie aux flacons de bon vin. C’est ainsi que Maurevert fut installé dans l’appartement de Ruggieri.

Le lendemain, l’astrologue descendit pour prendre des nouvelles de la reine, qui ne se ressentait plus, en apparence du moins, de sa crise nocturne. En remontant chez lui, Ruggieri rencontra Crillon qui l’aborda poliment, le salua, et lui dit:

– Monsieur le nécroman, vous souvient-il, soit dit sans vous les reprocher, de quelques menus services que je fus heureux de vous rendre en diverses occasions?…

– Oui-da, fit l’astrologue. Serais-je assez heureux à mon tour pour que vous ayez besoin de moi?

– Justement, mon digne souffleur. Et j’avoue que je vous cherchais…

– De quoi s’agit-il?…

– Voici. Pour des raisons que vous saurez plus tard, mais qui concernent le service et la sûreté du roi, j’aurais besoin de cacher pour quelques jours dans le château un homme à moi… un mien parent. Comme je sais que vous vivez retiré et que nul ne vient vous déranger, j’avais pensé que votre appartement ferait justement l’affaire…

Ruggieri fut étonné, mais ne manifesta pas son étonnement, et il se contenta de penser:

«Bon. Je mettrai auprès de Maurevert le parent du brave Crillon, et j’aurai deux hôtes au lieu d’un.»

– Eh bien! j’accepte, ajouta-t-il tout haut. Amenez-moi votre homme, capitaine.

– Et vous vous faites fort de le cacher?

– Autant qu’il sera en mon pouvoir, la présence de votre parent au château ne sera connue de personne.

– Merci, mon digne astrologue.

– Enchanté de vous être agréable, mon digne capitaine.

Dans la journée, Crillon sortit du château et se rendit à l’hôtellerie où il avait dîné avec Pardaillan. Comme il l’avait dit, le chevalier ne bougeait plus de l’hôtellerie. Crillon le trouva qui vidait à petits coups une bouteille de muscat d’Espagne. Pardaillan, en voyant entrer Crillon, se contenta de prendre un verre qu’il posa devant le capitaine et qu’il remplit.

– Ce qu’il y a d’admirable avec vous, dit Crillon, c’est que vous devinez du premier coup ce qui peut faire plaisir aux gens.

– Oui, fit Pardaillan, à votre air, j’ai vu que vous aviez soif. Dès lors, remplir un verre de cet excellent muscat et vous l’offrir, ce n’est même plus de la politesse, mais un devoir.

– Savez-vous pourquoi je viens?

– Pour me dire que vous avez trouvé un moyen de m’introduire au château et de m’y tenir caché?

– C’est cela même. Et quand vous voudrez…

– Pourquoi pas aujourd’hui?

– Si cela peut vous être utile.

– À moi, non!… Au roi, oui! Vous savez ce que je vous ai dit…

– Eh bien, fit Crillon, ce soir, à la nuit. Trouvez-vous donc sur le coup de six heures devant la porte du château; je me charge du reste.

Le soir, à six heures, c’est-à-dire à la nuit noire en cette saison, Pardaillan soigneusement enveloppé faisait les cent pas devant le porche du château. Bientôt Crillon arriva.

– Nous allons entrer, dit le capitaine.

– Entrons, fit Pardaillan.

– Vous me jurez que…

– Je ne vous jure rien, interrompit Pardaillan. Je vous répète seulement deux choses: la première, c’est qu’on veut tuer le roi; la deuxième, c’est que je ne veux pas qu’on le tue.

– Venez!…

Crillon passa son bras sous celui de Pardaillan, et causant gaiement avec lui, franchit le porche tandis que les sentinelles lui présentaient les armes. Ils montèrent par un escalier dérobé, et au second étage seulement Crillon s’écria:

– Maintenant, nous sommes sauvés.

– Où allez-vous me cacher? demanda Pardaillan.

– Chez Ruggieri, fit Crillon. Vous pourrez vous faire tirer votre horoscope, si le cœur vous en dit.

Pardaillan tressaillit et pâlit un peu, mais répondit avec flegme:

– Ma foi, ce n’est pas de refus; j’ai eu toujours envie de savoir ce qu’on pense de moi au ciel, car d’aller y voir moi-même, je ne crois pas que cela m’arrive de sitôt.

Lorsqu’ils furent arrivés dans les combles, Crillon poussa une porte, et Pardaillan, dans la pièce sévèrement meublée, aperçut l’astrologue qui lisait dans un grand livre à couvercle de bois.

Crillon présenta le chevalier comme son parent, et il ajouta à l’oreille de Ruggieri qu’il comptait fort sur ce parent-là pour le service du roi. Puis il se retira.

Ruggieri avait jeté sur Pardaillan un vif et profond regard. Mais soit que la physionomie du chevalier eût bien changé depuis seize ans, soit que l’âge eût diminué en lui la faculté de se souvenir, il ne reconnut pas l’homme du pressoir de fer… celui dont, jadis, il avait essayé de faire couler le sang pour l’œuvre de transfusion hermétique.

– Venez, monsieur, se contenta-t-il de dire.

Et il le conduisit dans une chambre voisine en lui disant:

– Vous êtes ici chez vous. Cette porte donne sur mon cabinet de travail que nous venons de quitter; celle-ci donne sur le couloir; cette troisième, enfin, est condamnée et donne sur une chambre semblable à celle-ci. À ce propos, si vous tenez absolument à garder le secret rigoureux, je vous engage à ne pas faire de bruit, car justement dans cette chambre, j’ai logé un gentilhomme qui, comme vous, se cache quelques jours dans le château.

Là-dessus, Ruggieri salua et s’en alla.

«Tiens! songea Pardaillan, qui peut être ce gentilhomme qui comme moi a besoin de se cacher ici?»

XXXIII DUCHESSE DE GUISE

La scène qui va suivre se passe dans la nuit du 21 décembre 1588, en cet hôtel si bien gardé où nous avons vu Maurevert assister à une réunion de conjurés. Mais cette fois, ce n’est plus dans les greniers de l’hôtel que nous conduisons le lecteur…

Au premier étage, un de ces immenses salons d’autrefois occupait presque toute la longueur de l’hôtel, avec six fenêtres donnant sur la cour d’honneur. Précédant ce salon, et lui servant pour ainsi dire d’antichambre, se trouvait une pièce de modestes dimensions. C’est là que nous pénétrons, vers dix heures du soir.

Une femme assise dans un fauteuil s’entretenait avec un homme debout devant elle. L’homme venait de fournir une longue course. Ses habits étaient tachés de boue. Il semblait très fatigué.

Cette femme, c’était Fausta.

Cet homme, c’était un courrier qui arrivait de Rome.

Fausta conservait cette physionomie impénétrable qui avait fini par devenir sa vraie physionomie. Mais son regard qui brillait d’un éclat plus fiévreux, une légère rougeur qui couvrait ses joues eussent appris à ceux qui la connaissaient bien quelle profonde émotion elle essayait de cacher. L’homme parlait. Et voici ce qu’il disait:

– Je suis arrivé à Rome le 20 de novembre, porteur de vos instructions orales et écrites. Faut-il vous dire quelles démarches j’ai dû faire?

– Passe, et arrive au principal. Sois bref et clair.

– Ce fut le cardinal Rovenni qui au bout de trois jours m’introduisit auprès de Sixte. Je n’avais pas le choix des moyens et je dus accepter l’aide que m’offrit le traître, dans l’espoir, sans doute, de se réconcilier avec vous.

– Peu importe qui t’a aidé…

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