Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Bon. Venez donc.

Montluc et Ruggieri descendirent, gagnèrent une cour étroite au fond de laquelle s’élevait une cahute en planches.

– Il est là, dit Montluc. Parlez-lui. Je vais m’occuper de faire descendre vos deux gaillards. Est-il besoin que j’assiste à l’opération?

– Nullement.

Montluc salua et se retira avec une hâte que motivait peut-être un sentiment d’horreur, ou peut-être simplement le désir de courir à son appartement où il devait attendre les deux ribaudes qui lui avaient promis leur visite pour ce soir-là.

Ruggieri étant entré dans la cabane, vit un homme qui s’occupait à raccommoder une paire de sandales.

Cet homme, court sur ses jambes torses, avait une tête monstrueuse, des épaules énormes, et devait être d’une force herculéenne. C’était un ancien condamné aux galères qu’on avait gracié à condition qu’il remplît au Temple certaines fonctions d’un ordre particulier.

Ruggieri lui montra l’un de ses papiers. L’homme fit signe qu’il obéirait. Ruggieri lui donna alors quelques ordres à voix basse. L’homme répondit:

– J’y vais.

– Non, dit l’astrologue. Pas maintenant.

– Et quand?

– Cette nuit. Je ne pourrai être ici qu’à trois heures et demie. Je veux recueillir moi-même la chose.

– Trois heures et demie. Bon. Je commencerai donc à tourner la manivelle vers trois heures.

Ruggieri approuva d’un signe de tête et sortit.

Mais au moment où il allait franchir la porte du Temple, il s’arrêta soudain et murmura:

– Il faut que je le voie… il est essentiel que je lise dans sa main.

XXXII LA MÉCANIQUE

Après la soudaine intervention de Marie Touchet dans la chambre de torture, les deux Pardaillan avaient été réintégrés dans leur cellule. Un flot d’espoir montait de leurs cœurs à leurs cerveaux. Mais ces deux hommes d’une trempe exceptionnelle, évitèrent de se montrer l’un à l’autre la joie qu’ils éprouvaient.

Simplement, le vieux routier s’écria quand ils eurent été enfermés:

– Pour cette fois, chevalier, je dois convenir que tu n’as pas eu tort de sauver cette aimable personne. Par Pilate, j’aurai donc connu une femme qui aura montré quelque gratitude?

– Vous pouvez ajouter un homme, observa le chevalier.

– Qui donc? Ton Montmorency qui nous laisse mourir dans ce cul de basse-fosse, alors qu’il devrait déjà avoir mis le feu à Paris et fait sauter le Temple pour nous en tirer!

– Mais, monsieur, nous eussions sauté, nous aussi, en ce cas, répondit le chevalier de cet air naïf et narquois qu’il avait quand il se trouvait de bonne humeur. Mais, ajouta-t-il, c’est de Ramus que je voulais parler. Ce digne savant ne nous a-t-il pas tirés d’un fort mauvais pas, rue Montmartre?

– C’est pardieu la vérité. Mort de tous les diables, devrai-je donc me réconcilier avec l’humanité?

Les deux intrépides aventuriers plaisantaient et devisaient paisiblement à l’heure où ils venaient d’échapper à une mort affreuse. Cœurs tendres, esprits vifs et alertes, âmes indomptables, ils dédaignaient de se congratuler, et le peu de cas qu’ils semblaient faire de leur retour à la vie était le plus audacieux défi à la mort et à la souffrance.

Cependant, peu à peu, leur entretien s’attacha à cette charmante et vaillante jeune femme qui leur était apparue comme un ange sauveur. Ils finirent par convenir que leur situation s’était infiniment améliorée et que, sûrement, Marie Touchet les délivrerait.

La journée se passa ainsi.

Et déjà la nuit avait envahi leur cachot, alors que dehors il faisait jour encore, lorsque la porte s’ouvrit.

Avouons que le cœur leur battit fort: était-ce la liberté?…

C’était Ruggieri.

Il entra seul, une lanterne à la main, tandis que les arquebusiers qui l’avaient accompagné se rangeaient dans le couloir, prêts à faire feu à la moindre tentative d’évasion.

Ruggieri levant sa lanterne pour examiner les deux prisonniers, alla droit au chevalier.

– Me reconnaissez-vous? demanda-t-il.

– Qu’est-ce que c’est que cet oiseau de mal augure? songea le vieux Pardaillan stupéfait de cette apparition.

Le chevalier examina un instant l’astrologue. Sa figure prit cette expression d’insolence à froid et ce sourire tout sel et tout sucre qu’il avait devant certaines gens.

– Je vous reconnais, dit-il, bien que vous ayez fort changé. C’est vous qui vîntes me voir en mon taudis qui se trouva fort honoré de votre visite. C’est vous qui me posâtes de ces questions étranges, comme de me demander en quelle année j’étais né et si j’étais libre… C’est vous qui me donnâtes ce joli sac contenant deux cents beaux écus de six livres parisis. C’est vous qui m’offrîtes la porte de la maison du Pont-de-Bois où vous m’aviez donné rendez-vous… Mon père, saluez cet homme: c’est un des plus hideux coquins dont puisse se glorifier une truanderie; saluez cette admirable figure de traître où se lit le plus raisonnable appétit de félonie; savez-vous pourquoi monsieur me donnait deux cents écus que je bus d’ailleurs jusqu’au dernier? Savez-vous pourquoi il m’amenait à l’illustre et généreuse Catherine, reine de par le diable? C’était pour me prier d’assassiner mon ami, mon hôte, le comte de Marillac!

Une terrible secousse fit bondir l’astrologue.

Pour la première fois depuis qu’il avait placé le cadavre sur sa table de marbre, un sentiment humain fit explosion dans cette âme atrophiée par la ténébreuse et dévorante recherche de l’impossible.

Ses yeux se gonflèrent comme s’il allait enfin pleurer.

Mais il ne pleura pas. Il éclata d’un rire sinistre et grinça:

– Moi! Moi! Tuer Déodat! Fou! Triple fou!… Ah! si Déodat n’était mort, si je n’avais enfermé son corps astral dans le cercle magique…

Il n’acheva pas.

Le chevalier l’avait saisi par le bras. Il secoua violemment ce bras.

– Vous dites, gronda-t-il, vous dites que le comte est mort!…

– Mort! répéta Ruggieri hagard, une lueur de folie dans les yeux. Mort!… heureusement, je tiens les deux corps, le corps matériel et l’astral… jeune homme, c’est pour cela que je suis ici… votre main, je vous prie…

Le chevalier avait croisé les bras, et sa tête s’était inclinée sur sa poitrine.

– Si loyal, murmura-t-il, si brave et si jeune!… Et si bon! Ô mon pauvre ami, ta destinée s’est donc accomplie selon les affreux pressentiments qui courbaient ton front!… Mort!… Tué sans doute par cette femme!… Mon père, mon père, vous avez trop raison… il y a trop de loups et de louves de par le monde…

– Pardieu! fit le vieux routier qui tournait avec curiosité autour de Ruggieri. Quand je te le dis, chevalier! Des loups, certes, il y en a à foison. Et des hiboux… tiens, comme monsieur que voici… fi! la vilaine bête… vous sentez la mort, monsieur; allez-vous-en!… Chevalier, dès que nous serons hors, il faudra fuir aux confins de la terre…

– Monsieur, dit timidement Ruggieri, voulez-vous me donner votre main?…

Il parlait au chevalier, et sa voix avait une si étrange douceur, elle implorait avec tant de tristesse, que le chevalier, lentement, décroisa les bras et dit:

– Quoi que vous ayez fait, monsieur, je crois que vous pleurez mon pauvre ami… voici ma main.

Ruggieri s’en saisit avidement.

Le vieux routier haussa les épaules et grommela:

– Toujours le même! Rien ne le corrigera! Moi, c’est un coup de pied dans le ventre que j’aurais donné à ce lugubre messager… Or çà, que veut-il?… Et que diable fait-il?… Est-ce un diseur de bonne aventure?…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x