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Michel Zévaco: Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour: краткое содержание, описание и аннотация

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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Arrivé au rez-de-chaussée, Gilles lâcha son neveu, et tirant une dague acérée, lui dit:

– Au premier mouvement que tu fais pour fuir, je t’égorge!

Cette menace rassura un peu Gillot. On ne voulait donc pas le tuer, puisqu’il n’était menacé de mort que s’il tentait de fuir! Il fit un signe de soumission complète.

– Marche devant! reprit l’oncle, sa dague à la main.

Guidé, ou plutôt poussé par le vieillard, Gillot passa dans le jardin, et entra dans la remise du jardinier.

– Prends ce pieu! commanda l’oncle en désignant un assez long poteau pointu par un bout.

Gillot obéit et chargea le poteau sur son épaule.

– Prends cette corde! Prends cette bêche! ajouta l’oncle.

Le neveu se chargea des objets qu’on venait de lui désigner. Ainsi chargé des instruments de supplice que le redoutable vieillard trouva amusant de lui faire porter, Gillot reprit le chemin de l’office, puis, toujours poussé, la pointe de la dague sur la nuque, il pénétra dans le couloir de la cave.

Dans l’office, Gilles avait repris en passant une torche et un couteau.

Il poussa son neveu dans la cave, et lorsqu’ils furent descendus, il l’entraîna au fond, et lui dit:

– Creuse ici!

Gillot, véritable loque humaine, décomposé par la terreur, hébété, se mit à creuser avec la bêche.

Le trou creusé, Gillot y planta le poteau et l’enfonça profondément à coups de maillet jusqu’à ce que Gilles ayant constaté qu’il tenait solidement, cria: «Assez!»

Alors le vieillard saisit le neveu, le colla au poteau et l’y attacha avec la corde, de façon qu’il ne pût remuer ni les bras, ni les jambes, ni la tête.

Gillot, fou de peur, se laissait faire, et l’instinct vital ne lui suggérait pas une révolte. Il faut dire que, d’ailleurs, il espérait vaguement dans le fond que son oncle se livrait simplement à une de ces sinistres facéties comme il les aimait.

– Que voulez-vous donc faire de moi? balbutia-t-il quand il fut attaché.

– Tu vas le savoir, dit l’oncle.

Le vieillard poussa devant Gillot une sorte de billot de bois, s’y assit et se mit à aiguiser sur la lame de sa dague le couteau de cuisine qu’il avait apporté.

À la vue de ces apprêts, Gillot commença à pousser des gémissements ininterrompus.

Ce fut à ce moment que le maréchal de Damville pénétra dans la cave.

– Tu m’impatientes avec tes clameurs de cochon qu’on égorge, cria Gilles.

Gillot n’en hurla que plus fort, et le vieillard ajouta:

– Si tu ne te tais, je serai forcé de te tuer.

Gillot observa instantanément un silence absolu.

– Il ne veut donc pas me tuer! songea-t-il. Mais alors, que veut-il?…

– Voyons! reprit alors le vieux Gilles. Je vais te juger en mon âme et conscience. Et dans mon jugement, je te promets de tenir compte de ce que tu es le fils unique de feu ma sœur Gillonne, que Dieu ait pitié de son âme. C’est te dire que je serai indulgent, autant que tes crimes peuvent mériter l’indulgence. Réponds-moi donc en toute franchise.

– Oui, mon oncle. Je vous le promets bien, fit Gillot commençant à se rassurer.

Cependant il louchait fortement sur le couteau que le vieillard continuait à affûter paisiblement. Celui-ci reprit:

– Tu as donc suivi la voiture où monseigneur avait caché ses prisonnières?

– Oui, mon oncle. Jusqu’à la rue de la Hache.

– Quelqu’un t’a-t-il vu? Fais bien attention. Ta vie dépend de ta franchise.

– Je crois que M. d’Aspremont a dû m’apercevoir. Mais je ne pense pas qu’il m’ait reconnu.

– Et quelle était ton idée en suivant la voiture?

– Rien. Je voulais voir, voilà tout!

– Et tu as vu ce que tu ne devais pas voir, mon garçon! Ce que nul au monde ne devait voir!

– Hélas! je m’en repens bien, mon digne oncle! Je ne recommencerai pas, je vous jure.

– Bon. Maintenant, dis-moi, fripon, dis-moi, misérable, quel démon t’a poussé à raconter ce que tu n’aurais jamais dû voir aux deux damnés Pardaillan?

– Ce n’est pas un démon. Je voulais sauver mes oreilles, mon oncle.

– Ah! misérable lâche! Tu voulais sauver tes oreilles, alors que je te donnais l’exemple! Alors que j’offrais toute ma fortune, ce dont je fusse mort de chagrin si on l’eût acceptée! Alors que je consentais à périr plutôt que de trahir le secret de monseigneur!… Sais-tu bien, infâme, quels malheurs ta trahison va attirer sur mon illustre maître?

– Hélas! pardonnez-moi, mon oncle!

– Et moi-même, que vais-je devenir? Que vais-je répondre à ce puissant seigneur lorsqu’il va me demander des comptes? De quel front oserai-je l’aborder? Ne vaut-il pas mieux que je me pende avant son retour?

– Ah! mon oncle, ne faites pas cela, j’en trépasserais de douleur!

Le vieux Gilles était sincère. Il avait laissé tomber sa tête dans ses deux mains et se demandait s’il ne valait pas mieux mourir plutôt que d’avoir à essuyer la colère du maréchal.

Cependant, il avait un témoin de sa résistance et de sa parfaite innocence.

Et ce témoin n’était autre que Gillot lui-même, en ne comptant pas la lettre que le chevalier Pardaillan avait promis d’envoyer au maréchal.

Gillot était donc précieux à conserver.

Et pourtant, il fallait le punir d’un châtiment exemplaire.

– Écoute! dit-il en relevant la tête. Je ne te condamne pas à mort. Monseigneur prendra à ton égard telle décision qui lui conviendra. Mais il faut que je punisse ta lâcheté, ta trahison qui me met moi-même au pied du gibet, sans compter qu’elle me déshonore. Note que je ne te parle pas des trois mille livres qui me manquent à mon coffre…

– Mais ce n’est pas moi! hurla Gillot.

– Que je ne te parle pas, continua Gilles impassible, du vol énorme que tu as voulu perpétrer. Que n’as-tu eu l’idée de me poignarder plutôt que de toucher à mes pauvres chers écus?… Mais je te pardonne ce crime, te dis-je!… Et quant à ta trahison, monseigneur en jugera, et peut-être te fera-t-il grâce si tu lui racontes les choses telles qu’elles se sont passées. Me le jures-tu?

– Sur ma part de paradis, je le jure! dit Gillot transporté de joie.

– Bon. En ce cas, je vais me contenter de juger le tort que tu me causes à moi-même en me faisant courir le risque d’être pour le moins chassé par monseigneur. Et je vais te punir par où tu as péché…

– Comment cela? Comment cela? bredouilla Gillot en verdissant de terreur.

– Oui, tu as trahi ton maître et ton oncle pour sauver tes oreilles. Eh bien, je vais te couper les oreilles!

– Miséricorde! rugit l’infortuné Gillot.

Gilles s’était levé tranquillement et essayait le tranchant de son couteau sur l’ongle de son pouce.

Il s’approcha de son neveu qui, livide, les yeux fermés, eut encore la force de se dégager.

– Au moins, n’en coupez qu’une!…

Il avait à peine terminé cette singulière objurgation qu’une clameur terrible jaillit de sa gorge: le terrible vieillard venait de lui saisir l’oreille droite, et la tirant fortement, l’avait tranchée d’un seul coup de couteau.

L’oreille tomba sur le sol de la cave.

– Grâce pour celle qui me reste! vociféra Gillot ivre d’épouvante et de douleur. Grâce! pitié!…

Un deuxième hurlement lui échappa, et alors il s’évanouit.

Avec la même tranquillité, l’oncle était passé à gauche, et au bout d’une seconde, l’oreille gauche de Gillot avait rejoint son oreille droite sur le sol ensanglanté…

Nul n’évite sa destinée, assurent les fatalistes. Il paraît que celle du malheureux Gillot était d’être tôt ou tard privé de ces deux vastes et larges ornements que la nature avait prodigalement octroyés à chaque face de son visage.

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