Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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– Sans doute.

– Eh bien, il y a une femme, ou plutôt une jeune fille à l’hôtel de Mesmes. Elle s’appelle Jeannette.

– Ah! ah! fit Pardaillan qui se rappela ce que le chevalier lui avait raconté.

– Or, continua Gillot, Jeannette m’aime et nous devons nous marier.

– Elle t’aime? C’est impossible.

– Pourquoi cela, monsieur? fit Gillot étonné.

– Parce que Jeannette, d’après le peu que j’en sais, est une fine mouche.

– Et vous me trouvez trop benêt pour être aimé d’une pareille fille? Je vous remercie, monsieur, car voilà le plus bel éloge que j’ai entendu faire de ma fiancée.

– Par ma foi, Gillot, je commence à croire que je me suis trompé sur ton compte. Tu m’as l’air d’un rusé compère…

«Ouais! pensa Gillot, ne découvrons pas d’un coup tout notre esprit, sans quoi il se méfiera!»

Et il reprit:

– Quoi qu’il en soit, monsieur, Jeannette m’aime, et je peux lui faire faire tout ce que je voudrai. Et comme, d’après votre propre estime, c’est une fine mouche, elle saura, si je veux, tout ce qui se dit, se fait et se pense dans l’hôtel de Mesmes; elle me le répétera, et je vous le répéterai, voilà!

– Admirable!… Gillot, je te proclame aussi rusé que le sage Ulysse en personne!

– Mon plan vous convient donc? demanda Gillot avec inquiétude.

– Il me convient. Et que demandes-tu pour me servir ainsi?

– Je vous l’ai dit: de m’aider à me venger de mon oncle qui m’a coupé les oreilles.

– Bon! je te promets de te livrer ce vieux Satan pieds et poings liés, et tu en feras ce que tu voudras. Voyons, que lui feras-tu?

– Monsieur, je lui rendrai la pareille! dit Gillot d’un air féroce.

– Bravo!… Et quand commenceras-tu à entrer en campagne?

– Dès le plus tôt…

– C’est bon. Maintenant, songe que si je suis content de toi, non seulement tu seras vengé de ton avare d’oncle, mais encore tu auras des écus à n’en savoir que faire.

Gillot prit aussitôt un air de jubilation qui acheva de persuader entièrement le vieux routier.

C’est ainsi que le plus fin renard peut parfois se laisser prendre.

Il faut dire aussi que Gillot, matois et retors comme son oncle, avait admirablement joué son rôle. Quoi qu’il soit, il fut installé dans l’hôtel Montmorency, qui abrita dès lors un traître.

Gillot ne perdit pas son temps.

Il passa le restant de la soirée et la journée du lendemain à étudier le plan de l’hôtel Montmorency.

Le surlendemain, il sortit après avoir dit à Pardaillan qu’il allait voir Jeannette et s’entendre avec elle. Le drôle se rendit à l’hôtel de Mesmes, en s’assurant tous les cent pas qu’il n’était pas suivi.

– Eh bien? lui demanda l’oncle Gilles.

– Eh bien, mon oncle, je suis dans la place!

Gilles regarda son neveu avec une certaine admiration. Puis il alla chercher une feuille de papier, une plume, de l’encre, installa Gillot devant une table et lui dit:

– Explique…

Et Gillot expliqua. C’est-à-dire qu’il commença par tracer un plan de l’hôtel Montmorency qui, tout grossier qu’il était, n’en devait pas être moins précieux.

Au fur et à mesure, il commentait son plan et Gilles prenait des notes.

– Là, à gauche, mon oncle, voyez-vous, c’est un grand bâtiment pour les hommes d’armes et les chevaux.

– Combien d’hommes?

– Vingt-cinq, mon oncle, et bien armés de bonnes arquebuses.

– Bon. Continue…

– Voyez, mon oncle, reprit Gillot, ce bâtiment que je vous signale est placé en arrière de la loge du Suisse… en face la loge, ce carré que je dessine maintenant représente un bâtiment pareil à celui des gens d’armes.

– Et que contient-il?

– Il sert de logis à une dizaine de gentilshommes dévoués au maréchal et qui sont venus s’installer dans l’hôtel à tout hasard.

– Vingt-cinq et dix, cela fait trente-cinq hommes, observa Gilles.

– Justement; mais ce n’est pas tout; et même cela n’est rien.

– Comment il y aurait donc une autre garnison?

– Il y a M. le chevalier et son père… le coupeur de langues! dit Gillot en frémissant.

– Que veux-tu dire, imbécile?

– Rien, mon oncle, sinon que les deux damnés Pardaillan valent peut-être à eux seuls les vingt-cinq gens d’armes et les dix gentilshommes…

– C’est possible. Et où sont-ils logés, ces deux enragés?

– Attendez, mon oncle. Le deuxième étage du bâtiment aux gentilshommes est occupé par les laquais au nombre d’une quinzaine. Bon. Maintenant, vous voyez que le bâtiment des écuries et gens d’armes et le bâtiment des gentilshommes sont séparés par ce carré qui représente une cour pavée. Au fond de ce carré se dresse l’hôtel lui-même, c’est-à-dire l’habitation du maréchal de Montmorency. Vous voyez que ce logis ne touche pas aux deux autres constructions, en sorte que l’hôtel est complètement isolé. En arrière, il y a un jardin.

– Je vois. Parle-moi donc de ce logis isolé.

– C’est là, je vous dis, qu’habite le maréchal; c’est là, dans des appartements ayant vue sur le jardin que logent les deux dames; c’est là aussi que sont logés les deux Pardaillan.

Gillot, ayant achevé son plan, le remit alors à son oncle.

Le maréchal de Damville connaissait parfaitement l’hôtel de Montmorency. Le plan de Gillot ne devait donc pas lui servir à s’y guider; mais ce plan lui indiquait comment était disposées les forces de l’hôtel, et c’est cela qui pouvait lui être précieux.

L’oncle Gilles ne marchanda pas les éloges à son neveu, mais il ajouta:

– Il faut maintenant que nous soyons tenus au courant de ce qui se passe là-bas. Il faut donc que tu trouves le moyen de venir ici tous les deux ou trois jours, et au moment voulu, je te dirai ce que tu auras à faire.

– Ce moyen est tout trouvé, dit paisiblement Gillot.

– Explique-moi cela?

– Dame! M. de Pardaillan croit que je viens ici pour vous espionner: oui, je lui ai fait croire cela!

Gilles répondit:

– Gillot, jamais plus je ne t’appellerai imbécile! Encore quelques efforts et tu auras conquis le fameux coffre qui, à ce que tu m’as assuré toi-même, t’avait tant ébloui.

Gillot quitta donc l’hôtel de Mesmes, radieux et convaincu que sa fortune était faite.

– Que vais-je bien raconter au Pardaillan? réfléchit-il, chemin faisant.

Il eut soudain un tressaillement.

– Mais, s’écria-t-il en lui-même, puisque je vais avoir un trésor pour dire ce qui se passe à l’hôtel de Montmorency, pourquoi n’en aurais-je pas un autre en racontant ce qui se passe à l’hôtel de Mesmes?

Cette idée parut géniale à Gillot.

Trahir des deux côtés, c’était recevoir des deux mains, n’était-ce pas la suprême sagesse? Gillot s’affirma qu’il était impossible de pousser plus loin l’esprit et le courage.

Et il résolut de trahir son oncle auprès de Pardaillan comme il trahissait Pardaillan auprès de son oncle.

C’est là le secret de bien des fortunes «honorablement acquises par une vie de labeur et de conscience».

Gillot résolut d’être honorable, laborieux, consciencieux, et par ainsi de faire double fortune.

Aussi, lorsqu’il rentra à l’hôtel de Montmorency, s’empressa-t-il de dire à Pardaillan:

– Ah! monsieur, j’en ai de belles à vous raconter. Je viens de voir Jeannette, et je suis sûr que je vais vous intéresser.

– Décidément, songea Pardaillan, j’ai fait là une précieuse acquisition!

IX PANIGAROLA

Pendant toute cette période, le révérend Panigarola, qui s’était naguère signalé par la violence de ses attaques contre les huguenots, ne parut pas en chaire.

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