Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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Il ne demande pas de réponse. Il veut qu'aujourd'hui même, jeudi 14 décembre, à 9 heures du soir, la famille impériale se réunisse ici, dans le cabinet impérial, afin de prendre connaissance de la décision des deux époux et des dispositions du sénatus-consulte.

Il baisse la tête. Il est tout à coup inquiet. Il va franchir sans possibilité de retour la frontière entre deux parties de sa vie. Il veut ce passage, mais il se sent nerveux.

Il reste seul la plus grande partie de la journée. Il chasse dans le bois de Vincennes, il galope jusqu'à ce que son corps soit rompu.

Quand il rentre, il aperçoit dans la salle du Trône les rois et les reines, les maréchaux et les dignitaires dans leurs costumes d'apparat. Les femmes portent colliers et diadèmes, les souverains les grands cordons de leur ordre.

Il voit sa mère, Madame Mère, noire et maigre, qui ne peut dissimuler, comme ses filles - mes chères sœurs -, sa joie. Elles ont enfin ce qu'elles veulent depuis si longtemps, le divorce, puisqu'elles n'ont jamais accepté Joséphine, qu'elles l'ont dénoncée, critiquée, harcelée, moquée.

Chez lui, il se fait rapidement habiller par Constant avec son uniforme de colonel de la Garde, puis il passe dans son cabinet de travail, s'assied et fait ouvrir les portes.

Il voit s'avancer Joséphine dans sa robe blanche. Elle ne porte aucun bijou. Elle est émouvante comme une victime prête pour le sacrifice.

Il ne la regarde pas, se lève au moment où entrent à leur tour, après les membres de la famille impériale, Cambacérès et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély, le secrétaire de la maison impériale.

Napoléon commence à lire le texte qu'il a dicté, rejetant le discours officiel qui lui avait été préparé par Maret, son chef de cabinet.

« La politique de ma monarchie, l'intérêt et le besoin de mes peuples qui ont constamment guidé toutes mes actions, dit-il, veulent qu'après moi je laisse à des enfants héritiers de mon amour pour mes peuples ce trône où la Providence m'a placé. »

Il lève la tête, regarde Joséphine dont le visage paraît encore plus blanc que la robe.

« Cependant, depuis plusieurs années, j'ai perdu l'espérance d'avoir des enfants de mon mariage avec ma bien-aimée épouse, l'Impératrice Joséphine. »

Il respire longuement, dit d'une voix sourde :

« C'est ce qui me porte à sacrifier les plus douces affections de mon cœur, à n'écouter que le bien de l'État, et à vouloir la dissolution de notre mariage. »

Il a prononcé les mots décisifs, enfin. Sa voix se raffermit. Il dévisage les uns après les autres sa mère, ses sœurs et les dignitaires.

« Parvenu à l'âge de quarante ans, reprend-il, je puis concevoir l'espérance de vivre assez pour élever dans mon esprit et dans ma pensée les enfants qu'il plaira à la Providence de me donner. Dieu sait combien une pareille résolution a coûté à mon cœur, mais il n'est aucun sacrifice qui soit au-dessus de mon courage lorsqu'il m'est démontré qu'il est utile au bien de la France. »

Il se tourne vers Joséphine. Qu'elle ne doute pas de ses sentiments, dit-il.

« Je n'ai qu'à me louer de l'attachement et de la tendresse de ma bien-aimée épouse... et qu'elle me tienne toujours pour son meilleur et son plus cher ami. »

Ami . Ce mot comme un coup de poignard qu'il se donne à lui-même et dont il la frappe.

Ami : voilà ce qu'il est devenu.

Il se souvient des lettres qu'il écrivait à Joséphine au temps de la campagne d'Italie. Il ne la regarde plus.

Elle commence une phrase, puis les sanglots l'étouffent et c'est Regnaud qui lit son consentement au divorce.

Napoléon ne lève la tête que lorsqu'on lui présente le procès-verbal. Il écrase la plume, souligne son nom d'un large trait. Et il voit la main de Joséphine écrire sous ce trait, lentement, son nom, ces petites lettres enfantines. Il détourne la tête. Il entend le crissement de la plume. Quand le silence revient, il va vers Joséphine, l'embrasse et la reconduit en compagnie d'Hortense et d'Eugène vers ses appartements.

Tout est fini, donc. Il n'assiste pas au Conseil qui va adopter le texte du sénatus-consulte que le Sénat votera. Il suffira ensuite de faire déclarer la nullité du lien religieux par la commission ecclésiastique, que l'on saura et composer et soumettre. Il sait bien, dès ce 14 décembre 1809, qu'il obtiendra ce qu'il veut, même si certains contesteront la légalité de la procédure.

Il a donc réussi. Il s'est séparé de ce qui le liait encore au passé, au début de son ascension.

Il s'assied sur son lit. Il a tranché avec sa jeunesse. Il a désiré cela. Mais il n'éprouve aucune joie. Ce divorce, il l'a voulu pour être fidèle à son destin. Mais est-il encore fidèle à ses origines ?

Il se couche. La porte s'ouvre. Il voit Joséphine. Elle avance lentement vers le lit. Il la serre contre lui.

- Du courage, du courage, murmure-t-il.

Il la garde contre lui cependant qu'elle pleure, puis il appelle Constant, qui la reconduit.

Morne nuit.

Il lui semble, quand il se lève le lendemain matin, qu'il n'a plus d'énergie. Il se laisse habiller en soulevant ses bras lentement. Son corps est endolori. Il a dans la bouche cette saveur âcre de la bile. Son estomac est douloureux.

Il appelle Méneval, mais il ne peut dicter. Il est épuisé. Il se laisse tomber sur une causeuse. Il a l'impression que son corps est lourd. Il ne bouge plus, la tête appuyée sur la main, le front moite.

Il se lève brusquement quand un aide de camp lui annonce que les voitures de l'Impératrice sont prêtes au départ pour la Malmaison.

C'est la dernière épreuve.

Il descend par le petit escalier sombre. Il la voit, hagarde. Il la reçoit contre lui, l'embrasse, puis il la sent glisser. Elle s'évanouit. Il la porte jusqu'à un canapé.

Elle ouvre les yeux, tend le bras. Mais il s'éloigne. Que peut-il dire ? Que peut-il faire ? Il a choisi.

Il appelle son grand chambellan. Il ne veut pas rester aux Tuileries. Il va s'installer pour quelques jours à Trianon.

Il doit vivre.

Il monte dans sa voiture. Qu'on dise à la princesse Borghèse de le rejoindre avec sa dame d'honneur, Christine de Mathis.

Vivre, c'est aussi un choix de la volonté.

31.

Cela ne fait qu'un jour qu'il est à Trianon, et déjà la solitude lui pèse. Ce mois de décembre et cette année 1809 n'en finissent plus !

Il entend les rires de Pauline Borghèse et de ses dames d'honneur. Il ne les supporte pas. Il sort dans le parc. Il lui semble qu'il ne pourra plus retrouver son énergie.

Il a renvoyé Méneval et les aides de camp. Il fait seller son cheval. Il veut chasser. Il parcourt les bois de Versailles, le plateau de Satory. Il rentre trempé par l'averse, mais il se sent mieux. Il aperçoit Christine de Mathis. Il va dîner avec elle. Mais, dès qu'il est assis en face de cette jeune femme qui jacasse et roucoule, il se morfond. Il se souvient de Joséphine, de la complicité qui les unissait. Il se lève. Il abandonne Christine de Mathis.

Peut-être, en se séparant de Joséphine, a-t-il attiré sur lui le mauvais œil ? Peut-être était-elle la femme qui lui permettait d'aller de l'avant. Il ne serait rassuré que si elle vivait paisiblement, gaiement, ce divorce.

Il veut la revoir. Il y a seulement quelques heures qu'il l'a quittée et il a besoin d'elle. Il doit se persuader qu'elle est vivante. Il a si peur tout à coup qu'elle ne supporte pas la séparation et qu'elle ne meure.

Il se rend à la Malmaison et la voit, marchant seule dans le parc. Elle se retourne, vient vers lui comme une femme perdue. Il la soutient, l'entraîne dans les allées. Il se calme. Il ne peut regretter ce divorce. Elle est son passé. Et le passé est derrière lui. On ne le pleure pas. On n'essaie pas de le faire revivre.

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