Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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– On peut penser que le roi est venu par amour-propre à mon secours. Oh! il ne croit pas! non, il ne croit pas! c’est facile à voir.

Andrée se mordit les lèvres.

– Mon frère n’est point si incrédule que monsieur de Charny, dit-elle; il paraissait bien convaincu, lui.

– Oh! ce serait mal, continua la reine, qui n’avait point écouté la réponse d’Andrée. Et, dans ce cas-là, ce jeune homme n’aurait point le cœur droit et pur comme je le pensais.

Puis frappant dans ses mains avec colère:

– Mais au bout du compte, s’écria-t-elle, s’il a vu, pourquoi croirait-il? Monsieur le comte d’Artois aussi a vu, monsieur Philippe aussi a vu, il le dit du moins; tout le monde avait vu, et il a fallu la parole du roi pour qu’on croie ou plutôt pour qu’on fasse semblant de croire. Oh! il y a quelque chose sous tout cela, quelque chose que je dois éclaircir, puisque nul n’y songe. N’est-ce pas, Andrée, qu’il faut que je cherche et découvre la raison de tout ceci?

– Votre Majesté a raison, dit Andrée, et je suis sûre que madame de La Motte est de mon avis, et qu’elle pense que Votre Majesté doit chercher jusqu’à ce qu’elle trouve. N’est-ce pas, madame?

Madame de La Motte, prise au dépourvu, tressaillit et ne répondit pas.

– Car enfin, continua la reine, on dit m’avoir vue chez Mesmer.

– Votre Majesté y était, se hâta de dire madame de La Motte avec un sourire.

– Soit, répondit la reine, mais je n’y ai point fait ce que dit le pamphlet. Et puis, on m’a vue à l’Opéra, et là je n’y étais point.

Elle réfléchit; puis tout à coup et vivement:

– Oh! s’écria-t-elle, je tiens la vérité.

– La vérité? balbutia la comtesse.

– Oh! tant mieux! dit Andrée.

– Qu’on fasse venir monsieur de Crosne, interrompit joyeusement la reine à madame de Misery qui entra.

Chapitre 39

Monsieur de Crosne

Monsieur de Crosne, qui était un homme fort poli, se trouvait on ne peut plus embarrassé depuis l’explication du roi et de la reine.

Ce n’est pas une médiocre difficulté que la parfaite connaissance de tous les secrets d’une femme, surtout quand cette femme est la reine, et qu’on a mission de prendre les intérêts d’une couronne et le soin d’une renommée.

Monsieur de Crosne sentit qu’il allait porter tout le poids d’une colère de femme et d’une indignation de reine; mais il s’était courageusement retranché dans son devoir, et son urbanité bien connue devait lui servir de cuirasse pour amortir les premiers coups.

Il entra paisiblement, le sourire sur les lèvres.

La reine, elle, ne souriait pas.

– Voyons, monsieur de Crosne, dit-elle, à notre tour de nous expliquer.

– Je suis aux ordres de Votre Majesté.

– Vous devez savoir la cause de tout ce qui m’arrive, monsieur le lieutenant de police!

Monsieur de Crosne regarda autour de lui d’un air un peu effaré.

– Ne vous inquiétez pas, poursuivit la reine: vous connaissez parfaitement ces deux dames: vous connaissez tout le monde, vous.

– À peu près, dit le magistrat; je connais les personnes, je connais les effets, mais je ne connais pas la cause de ce dont parle Votre Majesté.

– J’aurai donc le déplaisir de vous l’apprendre, répliqua la reine, dépitée de cette tranquillité du lieutenant de police. Il est bien évident que je pourrais vous donner mon secret, comme on donne ses secrets, à voix basse ou à l’écart; mais j’en suis venue, monsieur, à toujours rechercher le grand jour et la pleine voix. Eh bien! j’attribue les effets, vous nommez cela ainsi, les effets dont je me plains à la mauvaise conduite d’une personne qui me ressemble, et qui se donne en spectacle partout où vous croyez me voir, vous, monsieur, ou vos agents.

– Une ressemblance! s’écria monsieur de Crosne, trop occupé de soutenir l’attaque de la reine pour remarquer le trouble passager de Jeanne et l’exclamation d’Andrée.

– Est-ce que vous trouveriez cette supposition impossible, monsieur le lieutenant de police? Est-ce que vous aimeriez mieux croire que je me trompe ou que je vous trompe?

– Madame, je ne dis pas cela; mais, quelle que soit la ressemblance entre toute femme et Votre Majesté, il y a une telle différence que nul regard exercé ne pourra s’y tromper.

– On peut s’y tromper, monsieur, puisque l’on s’y trompe.

– Et j’en fournirais un exemple à Votre Majesté, fit Andrée.

– Ah!…

– Lorsque nous habitions Taverney-Maison-Rouge, avec mon père, nous avions une fille de service qui, par une étrange bizarrerie…

– Me ressemblait!

– Oh! Votre Majesté, c’était à s’y méprendre.

– Et cette fille, qu’est-elle devenue?

– Nous ne savions pas encore à quel point l’esprit de Sa Majesté est généreux, élevé, supérieur; mon père craignit que cette ressemblance déplût à la reine, et, quand nous étions à Trianon, nous cachions cette fille aux yeux de toute la cour.

– Vous voyez bien, monsieur de Crosne. Ah! ah! cela vous intéresse.

– Beaucoup, madame.

– Ensuite, ma chère Andrée.

– Eh bien! madame, cette fille qui était un esprit remuant, ambitieux, s’ennuya d’être ainsi séquestrée; elle fit une mauvaise connaissance, sans doute, et un soir, à mon coucher, je fus surprise de ne la plus voir. On la chercha. Rien. Elle avait disparu.

– Elle vous avait bien un peu volé quelque chose, ma Sosie?

– Non, madame, je ne possédais rien.

Jeanne avait écouté ce colloque avec une attention facile à comprendre.

– Ainsi, vous ne saviez pas tout cela, monsieur de Crosne? demanda la reine.

– Non, madame.

– Ainsi, il existe une femme dont la ressemblance avec moi est frappante, et vous ne le savez pas! Ainsi, un événement de cette importance se produit dans le royaume et y cause de graves désordres, et vous n’êtes pas le premier instruit de cet événement? Allons, avouons le, monsieur: la police est bien mal faite?

– Mais, répondit le magistrat, je vous assure que non, madame. Libre au vulgaire d’élever les fonctions du lieutenant de police jusqu’à la hauteur des fonctions d’un Dieu; mais Votre Majesté, qui siège bien au-dessus de moi dans cet Olympe terrestre, sait bien que les magistrats du roi ne sont que des hommes. Je ne commande pas aux événements, moi; il y en a de si étranges, que l’intelligence humaine suffit à peine à les comprendre.

– Monsieur, quand un homme a reçu tous les pouvoirs possibles pour pénétrer jusque dans les pensées de ses semblables; quand avec des agents il paie des espions, quand avec des espions il peut noter jusqu’aux gestes que je fais devant mon miroir, si cet homme n’est pas le maître des événements…

– Madame, quand Votre Majesté a passé la nuit hors de son appartement, je l’ai su. Ma police était-elle bien faite? Oui, n’est-ce pas? Ce jour-là Votre Majesté était allée chez madame, que voici, rue Saint-Claude, au Marais. Cela ne me regarde pas. Lorsque vous avez paru au baquet de Mesmer avec madame de Lamballe, vous y êtes bien allée, je crois; ma police a été bien faite, puisque les agents vous ont vue. Quand vous êtes allée à l’Opéra…

La reine dressa vivement la tête.

– Laissez-moi dire, madame. Je dis vous, comme monsieur le comte d’Artois a dit vous. Si le beau-frère se méprend aux traits de sa sœur, à plus forte raison se méprendra un agent qui touche un petit écu par jour. L’agent vous a cru voir, il l’a dit. Ma police était encore bien faite ce jour-là. Direz-vous aussi, madame, que mes agents n’ont pas bien suivi cette affaire du gazetier Réteau, si bien étrillé par monsieur de Charny?

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