Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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– Mme de Polignac?

– Je ne sais.

– Mme de Lamballe?

– Une jeune femme fort belle et fort sérieuse.

– Mlle de Taverney peut-être?

– C’est possible; je ne la connais pas.

– Alors, si Sa Majesté vous est venue rendre visite, vous voilà sûre de la protection de la reine. C’est un grand pas pour votre fortune.

– Je le crois, monseigneur.

– Sa Majesté, pardonnez-moi cette question, a-t-elle été généreuse envers vous?

– Mais elle m’a donné une centaine de louis, je crois.

– Oh! Sa Majesté n’est pas riche, surtout dans ce moment-ci.

– C’est ce qui double ma reconnaissance.

– Et vous a-t-elle témoigné quelque intérêt particulier?

– Un assez vif.

– Alors tout va bien, dit le prélat pensif et oubliant la protégée pour penser à la protectrice; il ne vous reste donc plus à faire qu’une seule chose.

– Laquelle?

– Pénétrer à Versailles.

La comtesse sourit.

– Ah! ne nous le dissimulons pas, comtesse, là est la véritable difficulté.

La comtesse sourit une seconde fois, mais d’une façon plus significative que la première.

Le cardinal sourit à son tour.

– En vérité, vous autres provinciales, dit-il, vous ne doutez jamais de rien. Parce que vous avez vu Versailles avec des grilles qui s’ouvrent et des escaliers qu’on monte, vous vous figurez que tout le monde ouvre ces grilles et monte ces escaliers. Avez-vous vu tous les monstres d’airain, de marbre ou de plomb qui garnissent le parc et les terrasses de Versailles, comtesse?

– Mais oui, monseigneur.

– Hippogriffes, chimères, gorgones, goules et autres bêtes malfaisantes, il y en a des centaines; eh bien! figurez-vous dix fois plus de méchantes bêtes vivantes entre les princes et leurs bienfaits que vous n’avez vu de monstres fabriqués entre les fleurs du jardin et les passants.

– Votre Éminence m’aiderait bien à passer dans les rangs de ces monstres s’ils me fermaient le passage.

– J’essaierai, mais j’aurai bien du mal. Et d’abord si vous prononciez mon nom, si vous découvriez votre talisman, au bout de deux visites, il vous serait devenu inutile.

– Heureusement, dit la comtesse, je suis gardée de ce côté par la protection immédiate de la reine, et si je pénètre à Versailles, j’y entrerai avec la bonne clef.

– Quelle clef, comtesse?

– Ah! monsieur le cardinal, c’est mon secret… Non, je me trompe, si c’était mon secret, je vous le dirais, car je ne veux rien avoir de caché pour mon plus aimable protecteur.

– Il y a un mais, comtesse?

– Hélas! oui, monseigneur, il y a un mais; mais comme ce n’est pas mon secret, je le garde. Qu’il vous suffise de savoir…

– Quoi donc?

– Que demain j’irai à Versailles; que je serai reçue, et, j’ai tout lieu de l’espérer, bien reçue, monseigneur.

Le cardinal regarda la jeune femme, dont l’aplomb lui paraissait une conséquence un peu directe des premières vapeurs du souper.

– Comtesse, dit-il en riant, nous verrons si vous entrez.

– Vous pousseriez la curiosité jusqu’à me faire suivre?

– Exactement.

– Je ne m’en dédis pas.

– Dès demain, défiez-vous, comtesse, je déclare votre honneur intéressé à entrer à Versailles.

– Dans les petits appartements, oui, monseigneur.

– Je vous assure, comtesse, que vous êtes pour moi une énigme vivante.

– Un de ces petits monstres qui habitent le parc de Versailles?

– Oh! vous me croyez homme de goût, n’est-ce pas?

– Oui, certes, monseigneur.

– Eh bien! comme me voici à vos genoux, comme je prends et baise votre main, vous ne pourrez plus croire que je place mes lèvres sur une griffe ou ma main sur une queue de poisson à écailles.

– Je vous supplie, monseigneur, de vous souvenir, dit froidement Jeanne, que je ne suis ni une grisette, ni une fille d’Opéra; c’est-à-dire que je suis tout à moi, quand je ne suis pas à mon mari, et que, me sentant l’égale de tout homme en ce royaume, je prendrai librement et spontanément, le jour où cela me plaira, l’homme qui aura su me plaire. Ainsi, monseigneur, respectez-moi un peu, vous respecterez ainsi la noblesse à laquelle nous appartenons tous les deux.

Le cardinal se releva.

– Allons, dit-il, vous voulez que je vous aime sérieusement.

– Je ne dis pas cela, monsieur le cardinal; mais je veux, moi, vous aimer. Croyez-moi, quand le moment sera venu, s’il vient, vous le devinerez facilement. Je vous le ferai savoir au cas où vous ne vous en apercevriez pas, car je me sens assez jeune, assez passable, pour ne pas redouter de faire des avances. Un honnête homme ne me repoussera pas.

– Comtesse, dit le cardinal, je vous assure que s’il ne dépend que de moi, vous m’aimerez.

– Nous verrons.

– Vous avez déjà de l’amitié pour moi, n’est-il pas vrai?

– Plus.

– Vraiment? Nous serions alors à moitié chemin.

– N’arpentons pas la route avec la toise, marchons.

– Comtesse, vous êtes une femme que j’adorerais…

Et il soupira.

– Que j’adorerais… dit-elle surprise, si?…

– Si vous le permettiez, se hâta de répondre le cardinal.

– Monseigneur, je vous le permettrai peut-être quand la fortune m’aura souri assez longtemps pour que vous vous dispensiez de tomber à mes genoux si vite et de me baiser les mains si prématurément.

– Comment?

– Oui, quand je serai au-dessus de vos bienfaits, vous ne soupçonnerez plus que je recherche vos visites par un intérêt quelconque; alors vos vues sur moi s’ennobliront, j’y gagnerai, monseigneur, et vous n’y perdrez pas.

Elle se leva encore, car elle s’était rassise pour mieux débiter sa morale.

– Alors, dit le cardinal, vous m’enfermez dans des impossibilités.

– Comment cela?

– Vous m’empêchez de vous faire ma cour.

– Pas le moins du monde. Est-ce qu’il n’y a, pour faire la cour à une femme, que le moyen de la génuflexion et la prestidigitation?

– Commençons vivement, comtesse. Que voulez-vous me permettre?

– Tout ce qui est compatible avec mes goûts et mes devoirs.

– Oh! oh! vous prenez là les deux plus vagues terrains qu’il y ait au monde.

– Vous avez eu tort de m’interrompre, monseigneur, j’allais y ajouter un troisième.

– Lequel? bon Dieu!

– Celui de mes caprices.

– Je suis perdu.

– Vous reculez?

Le cardinal subissait en ce moment beaucoup moins la direction de sa pensée intérieure que le charme de cette provocante enchanteresse.

– Non, dit-il, je ne reculerai pas.

– Ni devant mes devoirs?

– Ni devant vos goûts et vos caprices.

– La preuve?

– Parlez.

– Je veux aller ce soir au bal de l’Opéra.

– Cela vous regarde, comtesse, vous êtes libre comme l’air, et je ne vois pas en quoi vous seriez empêchée d’aller au bal de l’Opéra.

– Un moment; vous ne voyez que la moitié de mon désir; l’autre, c’est que, vous aussi, vous veniez à l’Opéra.

– Moi! à l’Opéra… Oh! comtesse!

Et le cardinal fit un mouvement qui, tout simple pour un particulier ordinaire, était un bond prodigieux pour un Rohan de cette qualité.

– Voilà déjà comme vous cherchez à me plaire? dit la comtesse.

– Un cardinal ne va pas au bal de l’Opéra, comtesse; c’est comme si, à vous, je vous proposais d’entrer dans… une tabagie.

– Un cardinal ne danse pas non plus, n’est-ce pas?…

– Oh!… non.

– Eh bien! pourquoi donc ai-je lu que M. le cardinal de Richelieu avait dansé une sarabande?

– Devant Anne d’Autriche, oui… laissa échapper le prince.

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