Louis Wairy - Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'empereur, sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour

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Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'empereur, sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour: краткое содержание, описание и аннотация

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Mayence, le 24 septembre.

Hier, en quittant le salon, nous sommes parties, madame de La Rochefoucault et moi, pour Francfort 47 47 À cette époque où s'est formée la confédération du Rhin, Francfort n'en faisait pas encore partie, et Bonaparte était très-indisposé contre cette ville, qui était l'entrepôt général des marchandises anglaises. .

Nous espérions que cette course rapide pourrait être ignorée de l'empereur. Nous avons passé la matinée à visiter la ville, à acheter quelques marchandises anglaises, que Joséphine nous avait prié de lui rapporter; car elle était dans notre confidence. Nous avons quitté Francfort à trois heures après midi, avec l'intention d'arriver à Mayence, à six. Ayant été désignée hier pour le dîner, je ne devais pas m'attendre à l'être encore aujourd'hui, et je pensais avoir tout le temps nécessaire pour me reposer, faire ma toilette et paraître à huit heures dans le salon. Quant à madame de Larochefoucault, sa santé est si faible qu'elle comptait se faire excuser de ne pas paraître ce soir, en prétextant qu'elle était incommodée. Mais tout cet arrangement s'est trouvé détruit, au moins relativement à moi. En arrivant, j'ai trouvé un billet du premier chambellan, qui me désignait pour le dîner. Il était six heures moins dix minutes; à six heures cinq, j'étais à table. J'avais cherché à réparer, par le choix d'une très belle robe, la précipitation de ma toilette. Tout en mangeant mon potage, je me félicitais d'être arrivée assez tôt pour ne pas trahir le secret de notre voyage; lorsque l'empereur avec un sourire un peu ironique, m'a dit que ma robe était bien belle, et m'a demandé si je l'avais rapportée de Francfort. Il n'y avait plus moyen de nier notre voyage; il fallait en rire, et tourner la chose en plaisanterie, pour que l'empereur ne s'en fâchât pas, et c'est ce que j'ai fait. Il a demandé si nous avions rapporté beaucoup de marchandises anglaises; mais comme rien apparemment ne l'avait contrarié aujourd'hui, il était dans une disposition d'esprit assez bienveillante, il ne s'est fâché qu'à moitié.

Mayence, le 25 septembre.

La ville de Mayence donnait un grand bal aujourd'hui à l'impératrice; mais étant très-incommodée, il lui paraissait impossible de s'y rendre; elle était dans son lit à cinq heures, avec une forte transpiration de la fièvre. Napoléon est entré chez elle, il lui a dit qu'il fallait qu'elle se levât, qu'elle allât à ce bal. Joséphine lui ayant représenté ses souffrances et le danger de se découvrir, ayant une éruption très-forte à la peau, Bonaparte l'a tirée brusquement de son lit, par un bras, et l'a forcée de faire sa toilette. Madame de La Rochefoucault, qui a été témoin de cette action brutale, me l'a contée, les larmes aux yeux; Joséphine, avec sa douceur, sa soumission si touchante, s'est habillée, et a paru une demi-heure au bal.

Mayence, le 26 septembre.

En entendant Napoléon appeler les princesses de Nassau qui étaient au cercle, mesdemoiselles , je souffrais incroyablement. Quelque peu d'attraits que cette cour ait pour moi, il n'en est pas moins vrai que j'en fais partie dans cet instant; et je suis humiliée comme française, que le souverain à la suite duquel je me trouve, ait si peu l'habitude des usages des cours. Comment ignore-t-il que les princes, entre eux, se donnent leurs titres respectifs, sans pour cela déroger à leur puissance? Mais Bonaparte croirait compromettre tout-à-fait la sienne, s'il en usait ainsi. Il ne manque jamais de dire au prince archi-chancelier, monsieur l'électeur , et mademoiselle , à toutes les princesses; j'en ai vu plus d'une sourire un peu ironiquement.

Mayence, le 27 septembre 1804.

L'impératrice a passé le Rhin ce matin, pour aller faire une visite au prince et à la princesse de Nassau, au château de Biberich, près de Mayence. Les troupes du prince étaient sous les armes; tous les officiers de sa petite cour, en grande tenue. Un déjeuner très-élégant était servi dans une salle, dont la vue s'étend au loin sur le Rhin, et offre un coup-d'œil magnifique. C'est une grande et superbe habitation. En revenant à Mayence, les troupes du prince ont accompagné l'impératrice jusqu'au bord du Rhin.

Mayence, le 28 septembre.

Napoléon a dit aujourd'hui, devant quarante personnes, à madame Lorges, dont le mari commande la division: «Ah! madame, quelle horreur que votre robe! c'est tout-à-fait une vieille tapisserie. C'est bien là le goût allemand!» (Madame Lorges est allemande.) Je ne sais si la robe est dans le goût allemand, mais ce que je sais mieux, c'est que ce compliment n'est pas dans le goût français.

Mayence, le 29 septembre.

Ce soir, en causant dans un coin du salon, avec deux personnes, je ne sais comment la conversation m'a amenée à parler de cet empereur de la Chine, qui demandait à Confucius de quelle manière on parlait de lui, de son gouvernement. «Chacun se tait, lui dit le philosophe, tous gardent le silence.» C'est ce que je veux, reprit l'empereur, Napoléon, qui était assez près de moi, causant avec le prince d'Issembourg, s'est retourné vivement. Je vivrais mille ans, que je n'oublierais jamais le regard menaçant qu'il m'a lancé. Je ne me suis pas troublée; j'ai continué ma conversation, et j'ai ajouté que cet empereur de la Chine ressemblait à beaucoup d'autres, qui sont comme les petits hiboux qui crient quand on porte de la lumière dans leur nid. Je ne sais si Napoléon a saisi le sens de cette dernière phrase; mais il a probablement senti qu'il avait eu tort de paraître se faire l'application de l'histoire de l'empereur chinois, et sa figure a repris cette immobilité, ce défaut total d'expression qu'il sait se donner à volonté.

1 eroctobre 1804.

Nous avons quitté Mayence hier, pour retourner à Paris, où nous serons dans peu de jours. Les autorités de tous les pays que nous traversons se donnent une peine incroyable pour composer des harangues; mais en vérité, ce sont des soins perdus; car je remarque qu'elles sont toutes les mêmes. Depuis celle du maire d'un petit village allemand, jusqu'à celle du président du sénat, on pourrait toutes les traduire par cette fable, dans laquelle le renard dit au lion:

«Vous leur fîtes, seigneur,
En les croquant, beaucoup d'honneur.»

CHAPITRE II

Portrait de l'empereur.—Intérêt attaché aux moindres détails concernant les personnages historiques.—Fleury et Michelot dans le rôle du grand Frédéric.—Les Mémoires de Constant consultés par les auteurs et par les artistes.—Bonaparte au retour d'Égypte.—Son portrait par M. Horace Vernet.—Front de Bonaparte.—Ses cheveux.—Couleur et expression de ses yeux.—Sa bouche, ses lèvres et ses dents.—Forme de son nez.—Ensemble de sa figure.—Sa maigreur extrême.—Circonférence et forme de sa tête.—Nécessité de ouater et de briser ses chapeaux.—Forme de ses oreilles.—Délicatesse excessive.—Taille de l'empereur.—Son cou.—Ses épaules.—Sa poitrine.—Sa jambe et son pied.—Ses pieds.—Beauté de sa main et sa coquetterie sur cet article.—Habitude de se ronger légèrement les ongles.—Embonpoint venu avec l'empire.—Teint de l'empereur.—Tic singulier.—Particularité remarquable sur le cœur de Napoléon.—Durée de son dîner.—Sage précaution du prince Eugène.—Déjeuner de l'empereur.—Sa manière de manger.—Les convives accommodans.—Mets favoris de l'empereur.—Le poulet à la Marengo.—Usage du café.—Erreur vulgaire sur ce point.—Attention conjugale des deux impératrices.—Usage du vin.—Anecdote sur le maréchal Augereau.—Erreurs et contes réfutés par Constant.—Confiance imprudente de l'empereur.—Fâcheux effets de l'habitude de manger trop vite.—Joséphine et Constant garde-malades de l'empereur.—L'empereur mauvais malade .—Tendresse, soins et courage de Joséphine.—Maladies de l'empereur.—Ténacité d'un mal gagné au siège de Toulon.—Le colonel Bonaparte et le refouloir.—Blessures de l'empereur.—Le coup de baïonnette et la balle du carabinier tyrolien.—Répugnance pour les médicamens.—Précaution recommandée par le docteur Corvisart.—Heure du lever de l'empereur.—Sa familiarité à l'égard de Constant.—Conversations avec les docteurs Corvisart et Ivan.—Les oreilles tirées et le médecin récalcitrant.—Causeries de l'empereur avec Constant.—L'occasion négligée et manquée.—Le thé au saut du lit.—Bain de l'empereur.—Lecture des journaux.—Premier travail avec le secrétaire.—Robes de chambre d'hiver et d'été.—Coiffure de nuit et de bain.—Cérémonie de la barbe.—Ablutions, frictions, toilette, etc…—Costume.—Habitude de se faire habiller.—Napoléon né pour avoir des valets de chambre.—La toilette d'étiquette non rétablie.—Heure du coucher de l'empereur.—Sa manière expéditive de se déshabiller.—Comment il appelait Constant.—La bassinoire.—La veilleuse.—L'impératrice Joséphine lectrice favorite de l'empereur.—Les cassolettes de parfums.—Napoléon très-sensible au froid.—Passion pour le bain.—Travail de nuit.—Anecdote.—M. le prince de Talleyrand endormi dans la chambre de l'empereur.—Boissons de l'empereur pendant la nuit.—Excessive économie de l'empereur dans son intérieur.—Les étrennes de Constant.—Le pincement d'oreilles.—Tendresses et familiarités impériales.—Le prince de Neufchâtel.

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