Hector Malot - Sans famille

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Voici l'édifiante histoire de Rémi, enfant trouvé, recueilli par la brave mère Barberin, puis acheté par le signor Vitalis, ancien chanteur qui possède une troupe d'animaux savants. Rémi part avec eux, apprend le métier. Un jour, après bien des vicissitudes inhérentes à la condition de pauvres saltimbanques ambulants, Vitalis meurt de froid dans les carrières de Gentilly. Rémi se trouve alors d'autres maîtres : un jardinier, avec une fille muette, Lise. Mais ces temps heureux ne durent guère...
Nous ne vous dévoilerons pas toutes les aventures que va connaître Rémi, dont la légitime obsession est de retrouver ses parents. Comme vous pouvez vous en douter, il y parviendra. Un grand classique de la littérature pour la jeunesse, que nous vous recommandons, et que vous pouvez lire à tout âge.

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— Allons, dit-il en riant, j’aurais pu faire une plus grande bêtise que de te prendre. Lise te payera cela plus tard.

Plus tard, c’est-à-dire quand elle parlerait, car on n’avait point renoncé à lui rendre la parole, seulement les médecins avaient dit que pour le moment il n’y avait rien à faire et qu’il fallait attendre une crise.

Plus tard était aussi le geste triste qu’elle me faisait quand je lui chantais des chansons. Elle avait voulu que je lui apprisse à jouer de la harpe et très-vite ses doigts s’étaient habitués à imiter les miens. Mais naturellement elle n’avait pas pu apprendre à chanter, et cela la dépitait. Bien des fois j’ai vu des larmes dans ses yeux qui me disaient son chagrin. Mais dans sa bonne et douce nature le chagrin ne persistait pas : elle s’essuyait les yeux et avec un sourire résigné, elle me faisait son geste : plus tard.

Adopté par le père Acquin et traité en frère par les enfants, je serais probablement resté à jamais à la Glacière sans une catastrophe qui tout à coup vint une fois encore changer ma vie ; car il était dit que je ne pourrais pas rester longtemps heureux, et que quand je me croirais le mieux assuré du repos, ce serait justement l’heure où je serais rejeté de nouveau, par des événements indépendants de ma volonté, dans ma vie aventureuse.

Chapitre 21

La famille dispersée

Il y avait des jours où me trouvant seul et réfléchissant, je me disais :

— Tu es trop heureux mon garçon, ça ne durera pas.

Comment me viendrait le malheur, je ne le prévoyais pas, mais j’étais à peu près certain que, d’un côté ou de l’autre, il me viendrait.

Cela me rendait assez souvent triste, mais d’un autre côté cela avait de bon que pour éviter ce malheur, je m’appliquais à faire de mon mieux ce que je faisais, me figurant que ce serait par ma faute, que je serais frappé.

Ce ne fut point par ma faute, mais si je me trompai sur ce point, je ne devinai que trop juste quant au malheur.

J’ai dit que le père cultivait les giroflées : c’est une culture assez facile et que les jardiniers des environs de Paris réussissent à merveille, témoin les grosses plantes trapues garnies de fleurs du haut en bas qu’ils apportent sur les marchés aux mois d’avril et de mai. La seule habileté nécessaire au jardinier qui cultive les giroflées, est celle qui consiste à choisir des plantes à fleurs doubles, car le monde repousse les fleurs simples. Or, comme les graines qu’on sème donnent dans une proportion à peu près égale des plantes simples et des plantes doubles, il y a un intérêt important à ne garder que les plantes doubles ; sans cela on serait exposé à soigner chèrement cinquante pour cent de plantes qu’il faudrait jeter au moment de les voir fleurir, c’est-à-dire après un an de culture. Ce choix se nomme l’ essimplage et il se fait à l’inspection de certains caractères qui se montrent dans les feuilles et dans le port de la plante. Peu de jardiniers savent pratiquer cette opération de l’ essimplage et même c’est un secret qui s’est conservé dans quelques familles. Quand les cultivateurs de giroflées ont besoin de faire leur choix de plantes doubles, ils s’adressent à ceux de leurs confrères qui possèdent ce secret, et ceux-ci « vont en ville », ni plus ni moins que des médecins ou des experts, donner leur consultation.

Le père était un des plus habiles essimpleurs de Paris ; aussi au moment où doit se faire cette opération, toutes ses journées étaient-elles prises. C’était alors pour nous et particulièrement pour Étiennette notre mauvais temps, car entre confrères on ne se visite pas sans boire un litre, quelquefois deux, quelquefois trois, et quand il avait ainsi visité deux ou trois jardiniers, il rentrait à la maison la figure rouge, la parole embarrassée et les mains tremblantes.

Jamais Étiennette ne se couchait sans qu’il fût rentré, même quand il rentrait tard, très-tard.

Alors quand j’étais éveillé, ou quand le bruit qu’il faisait me réveillait, j’entendais de ma chambre leur conversation.

— Pourquoi n’es-tu pas couchée ? disait le père.

— Parce que j’ai voulu voir si tu n’avais besoin de rien.

— Ainsi mademoiselle Gendarme me surveille !

— Si je ne veillais pas, à qui parlerais-tu ?

— Tu veux voir si je marche droit ; eh bien ! regarde, je parie que je vais à la porte des enfants sans quitter ce rang de pavés.

Un bruit de pas inégaux retentissait dans la cuisine, puis il se faisait un silence.

— Lise va bien ? disait-il.

— Oui, elle dort, si tu voulais ne pas faire de bruit.

— Je ne fais pas de bruit, je marche droit, il faut bien que je marche droit puisque les filles accusent leur père. Qu’est-ce qu’elle a dit en ne me voyant pas rentrer pour souper ?

— Rien ; elle a regardé ta place.

— Ah ! elle a regardé ma place.

— Oui.

— Plusieurs fois ? Est-ce qu’elle a regardé plusieurs fois ?

— Souvent.

— Et qu’est-ce qu’elle disait ?

— Ses yeux disaient que tu n’étais pas là.

— Alors elle te demandait pourquoi je n’étais pas là, et tu lui disais que j’étais avec les amis.

— Non, elle ne me demandait rien, et je ne lui disais rien : elle savait bien où tu étais.

— Elle le savait, elle savait que… Elle s’est bien endormie ?

— Non ; il y a un quart d’heure seulement que le sommeil l’a prise, elle voulait t’attendre.

— Et toi, qu’est-ce que tu voulais ?

— Je voulais qu’elle ne te vît pas rentrer.

Puis après un moment de silence :

— Tiennette, tu es une bonne fille ; écoute, demain je vais chez Louisot, eh bien ! je te jure, tu entends bien, je te jure de rentrer pour souper ; je ne veux plus que tu m’attendes, et je ne veux pas que Lise s’endorme tourmentée.

Mais les promesses, les serments ne servaient pas toujours et il n’en rentrait pas moins tard, une fois qu’il acceptait un verre de vin. À la maison, Lise était toute-puissante, dehors elle était oubliée.

— Vois-tu, disait-il, on boit un coup sans y penser, parce qu’on ne peut pas refuser les amis ; on boit le second parce qu’on a bu le premier, et l’on est bien décidé à ne pas boire le troisième ; mais boire donne soif. Et puis, le vin vous monte à la tête ; on sait que quand on est lancé on oublie les chagrins ; on ne pense plus aux créanciers ; on voit tout éclairé par le soleil ; on sort de sa peau pour se promener dans un autre monde, le monde où l’on désirait aller. Et l’on boit. Voilà.

Il faut dire que cela n’arrivait pas souvent. D’ailleurs la saison de l’essimplage n’était pas longue, et quand cette saison était passée le père n’ayant plus de motifs pour sortir, ne sortait plus. Il n’était pas homme à aller au cabaret tout seul, ni par paresse à perdre son temps.

La saison des giroflées terminée, nous préparions d’autres plantes, car il est de règle qu’un jardinier ne doit pas avoir une seule place de son jardin vide : aussitôt que des plantes sont vendues d’autres doivent les remplacer.

L’art pour un jardinier qui travaille en vue du marché est d’apporter ses fleurs sur le marché au moment où il a chance d’en tirer le plus haut prix. Or, ce moment est celui des grandes fêtes de l’année : la Saint-Pierre, la Sainte-Marie, la Saint-Louis, car le nombre est considérable de ceux qui s’appellent Pierre, Marie, Louis ou Louise et par conséquent le nombre est considérable aussi des pots de fleurs ou des bouquets qu’on vend ces jours-là et qui sont destinés à souhaiter la fête à un parent ou à un ami. Tout le monde a vu la veille de ces fêtes les rues de Paris pleines de fleurs, non-seulement dans les boutiques ou sur les marchés, mais encore sur les trottoirs, au coin des rues, sur les marches des maisons, partout où l’on peut disposer un étalage.

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