Hector Malot - Sans famille

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Voici l'édifiante histoire de Rémi, enfant trouvé, recueilli par la brave mère Barberin, puis acheté par le signor Vitalis, ancien chanteur qui possède une troupe d'animaux savants. Rémi part avec eux, apprend le métier. Un jour, après bien des vicissitudes inhérentes à la condition de pauvres saltimbanques ambulants, Vitalis meurt de froid dans les carrières de Gentilly. Rémi se trouve alors d'autres maîtres : un jardinier, avec une fille muette, Lise. Mais ces temps heureux ne durent guère...
Nous ne vous dévoilerons pas toutes les aventures que va connaître Rémi, dont la légitime obsession est de retrouver ses parents. Comme vous pouvez vous en douter, il y parviendra. Un grand classique de la littérature pour la jeunesse, que nous vous recommandons, et que vous pouvez lire à tout âge.

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Vivement je dépassai la bandoulière de ma harpe de dessus mon épaule.

— Voilà une réponse, dit le père en riant, et une bonne, on voit qu’elle est agréable pour toi. Accroche ton instrument à ce clou, mon garçon, et le jour où tu ne te trouveras pas bien avec nous, tu le reprendras pour t’envoler ; seulement tu auras soin de faire comme les hirondelles et les rossignols, tu choisiras ta saison pour te mettre en route.

La maison à la porte de laquelle nous étions venus nous abattre dépendait de la Glacière ; et le jardinier qui l’occupait se nommait Acquin. Au moment où l’on me reçut dans cette maison, la famille se composait de cinq personnes : le père qu’on appelait père Pierre ; deux garçons, Alexis et Benjamin, et deux filles, Étiennette, l’aînée, et Lise, la plus jeune des enfants.

Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. Dans les familles pauvres et même dans beaucoup d’autres familles, il arrive trop souvent que l’infirmité d’un enfant est pour lui une cause d’abandon ou de répulsion. Mais cela ne s’était pas produit pour Lise, qui, par sa gentillesse et sa vivacité, son humeur douce et sa bonté expansive, avait échappé à cette fatalité. Ses frères la supportaient sans lui faire payer son malheur ; son père ne voyait que par elle ; sa sœur aînée Étiennette l’adorait.

Autrefois le droit d’aînesse était un avantage dans les familles nobles ; aujourd’hui, dans les familles d’ouvriers, c’est quelquefois hériter d’une lourde responsabilité que naître la première. Madame Acquin était morte un an après la naissance de Lise, et depuis ce jour Étiennette, qui avait alors deux années seulement de plus que son frère aîné, était devenue la mère de famille. Au lieu d’aller à l’école, elle avait dû rester à la maison, préparer la nourriture, coudre un bouton ou une pièce aux vêtements de son père ou de ses frères, et porter Lise dans ses bras ; on avait oublié qu’elle était fille, qu’elle était sœur, et l’on avait vite pris l’habitude de ne voir en elle qu’une servante, et une servante avec laquelle on ne se gênait guère, car on savait bien qu’elle ne quitterait pas la maison et ne se fâcherait jamais.

À porter Lise sur ses bras, à traîner Benjamin par la main, à travailler toute la journée, se levant tôt pour faire la soupe du père avant son départ pour la halle, se couchant tard pour remettre tout en ordre après le souper, à laver le linge des enfants au lavoir, à arroser l’été quand elle avait un instant de répit, à quitter son lit la nuit pour étendre les paillassons pendant l’hiver, quand la gelée prenait tout à coup, Étiennette n’avait pas eu le temps d’être une enfant, de jouer, de rire. À quatorze ans, sa figure était triste et mélancolique comme celle d’une vieille fille de trente-cinq ans, cependant avec un rayon de douceur et de résignation.

Il n’y avait pas cinq minutes que j’avais accroché ma harpe au clou qui m’avait été désigné, et que j’étais en train de raconter comment nous avions été surpris par le froid et la fatigue en revenant de Gentilly, où nous avions espéré coucher dans une carrière, quand j’entendis un grattement à la porte qui ouvrait sur le jardin, et en même temps un aboiement plaintif.

— C’est Capi ! dis-je en me levant vivement.

Mais Lise me prévint ; elle courut à la porte et l’ouvrit.

Le pauvre Capi s’élança d’un bond contre moi, et, quand je l’eus pris dans mes bras, il se mit à me lécher la figure en poussant des petits cris de joie : tout son corps tremblait.

— Et Capi ? dis-je.

Ma question fut comprise.

— Eh bien, Capi restera avec toi.

Comme s’il comprenait, le chien sauta à terre et, mettant la patte droite sur son cœur, il salua. Cela fît beaucoup rire les enfants, surtout Lise, et pour les amuser je voulus que Capi leur jouât une pièce de son répertoire, mais lui ne voulut pas m’obéir et sautant sur mes genoux, il recommença à m’embrasser ; puis, descendant, il se mit à me tirer par la manche de ma veste.

— Il veut que je sorte.

— Pour te mener auprès de ton maître.

Les hommes de police qui avaient emporté Vitalis avaient dit qu’ils avaient besoin de m’interroger et qu’ils viendraient dans la journée, quand je serais réchauffé et réveillé. C’était bien long, bien incertain de les attendre. J’étais anxieux d’avoir des nouvelles de Vitalis. Peut-être n’était-il pas mort comme on l’avait cru ? Je n’étais pas mort, moi. Il pouvait comme moi, être revenu à la vie.

Voyant mon inquiétude et devinant sa cause, le père m’emmena au bureau du commissaire, où l’on m’adressa questions sur questions, auxquelles je ne répondis que quand on m’eut assuré que Vitalis était mort. Ce que je savais était bien simple, je le racontai. Mais le commissaire voulut en apprendre davantage, et il m’interrogea longuement sur Vitalis et sur moi.

Sur moi je répondis que je n’avais plus de parents et que Vitalis m’avait loué moyennant une somme d’argent qu’il avait payée d’avance au mari de ma nourrice.

— Et maintenant ? me dit le commissaire. À ce mot, le père intervint.

— Nous nous chargerons de lui, si vous voulez bien nous le confier.

Non-seulement le commissaire voulut bien me confier au jardinier, mais encore il le félicita pour sa bonne action.

Il fallait maintenant répondre au sujet de Vitalis, et cela m’était assez difficile, car je ne savais rien ou presque rien.

Il y avait cependant un point mystérieux dont j’aurais pu parler : c’était ce qui c’était passé lors de notre dernière représentation, quand Vitalis avait chanté de façon à provoquer l’admiration et l’étonnement de la dame ; il y avait aussi les menaces de Garofoli, mais je me demandais si je ne devais pas garder le silence à ce sujet.

Ce que mon maître avait si soigneusement caché durant sa vie, devait-il être révélé après sa mort ?

Mais il n’est pas facile à un enfant de cacher quelque chose à un commissaire de police qui connaît son métier, car ces gens-là ont une manière de vous interroger qui vous perd bien vite quand vous essayez de vous échapper.

Ce fut ce qui m’arriva.

En moins de cinq minutes le commissaire m’eut fait dire ce que je voulais cacher et ce que lui tenait à savoir.

— Il n’y a qu’à le conduire chez ce Garofoli, dit-il à un agent ; une fois dans la rue de Lourcine, il reconnaîtra la maison ; vous monterez avec lui et vous interrogerez ce Garofoli.

Nous nous mîmes tous les trois en route : l’agent, le père et moi.

Comme l’avait dit le commissaire, il me fut facile de reconnaître la maison, et nous montâmes au quatrième étage. Je ne vis pas Mattia qui sans doute était entré à l’hôpital. En apercevant un agent de police et en me reconnaissant, Garofoli pâlit ; certainement il avait peur.

Mais il se rassura bien vite quand il apprit de la bouche de l’agent ce qui nous amenait chez lui.

— Ah ! le pauvre vieux est mort, dit-il.

— Vous le connaissiez ?

— Parfaitement.

— Eh bien ! dites-moi ce que vous savez.

— C’est bien simple. Son nom n’était point Vitalis ; il s’appelait Carlo Balzani, et si vous aviez vécu, il y a trente-cinq ou quarante ans, en Italie, ce nom suffirait seul pour vous dire ce qu’était l’homme dont vous vous inquiétez. Carlo Balzani était à cette époque le chanteur le plus fameux de toute l’Italie, et ses succès sur nos grandes scènes ont été célèbres : il a chanté partout, à Naples, à Rome, à Milan, à Venise, à Florence, à Londres, à Paris. Mais il est venu un jour où la voix s’est perdue ; alors, ne pouvant plus être le roi des artistes, il n’a pas voulu que sa gloire fût amoindrie en la compromettant sur des théâtres indignes de sa réputation. Il a abdiqué son nom de Carlo Balzani et il est devenu Vitalis, se cachant de tous ceux qui l’avaient connu dans son beau temps. Cependant il fallait vivre ; il a essayé de plusieurs métiers et n’a pas réussi, si bien que de chute en chute, il s’est fait montreur de chiens savants. Mais dans sa misère, la fierté lui était restée, et il serait mort de honte si le public avait pu apprendre que le brillant Carlo Balzani était devenu le pauvre Vitalis. Un hasard m’avait rendu maître de ce secret.

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