Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O

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Nouvelles figurant dans le recueil :
> La cabane en bois
>
> La cage d'Émile
>
> Le chantage de l'Agence O
>
> Le Club des Vieilles Dames
>
> Le docteur Tant-Pis
>
> Émile à Bruxelles
>
> L'étrangleur de Moret
>
> La fleuriste de Deauville
>
> L'homme tout nu
>
> La jeune fille de La Rochelle
>
> Le prisonnier de Lagny
>
> Le ticket de métro
>
> Les trois bateaux de la calanque
>
> Le vieillard au porte-mine.

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Maintenant, il est devenu honnête homme. Pourquoi? Cela ne regarde personne, qu'Emile et lui.

— Elle n'a pas téléphoné?... Elle n'a rencontré personne?...

— Non... Seulement, elle est allée une fois au lavabo... Je l'ai suivie jusqu'à la porte... Je ne pouvais décemment pas entrer avec elle...

Elle les regarde, et Emile est sûr qu'elle l'a reconnu. Comme elle l'a à peine aperçu cité Bergère, c'est bien elle qui était le matin mêlée à la foule devant la bijouterie de la rue Tronchet.

Allons!... Il y a des gens avec qui il est inutile de tirer certaines ficelles...

— Tu peux aller, Barbet...

Il n'y a plus qu'elle et lui dans le restaurant, séparés par toute la largeur de la salle, et par moments on pourrait croire qu'ils se sourient.

A tel point qu'une des serveuses, impatientée, dit à sa collègue:

— Je me demande ce qu'ils ont à faire tant de chichis... Qu'ils se décident, bon Dieu!... Ils finiront quand même bien par là...

A trois heures dix, Emile murmure avec une sorte de timidité qui le quitte rarement en public, une politesse exagérée qui s'harmonise bien avec son aspect: — Voulez-vous avoir l'obligeance de me donner une seconde fine, s'il vous plaît, mademoiselle?...

En face, la jeune fille qui se dit de La Rochelle appelle à son tour:

— Vous me donnerez un raisin?... Et un punch au rhum!...

— Flambé?

- Bien sûr, flambé...

On lui sert le raisin en même temps que des ciseaux légèrement courbes. La serveuse frotte une allumette pour mettre le feu au rhum, qui forme une couche brune au-dessus du verre.

Alors l'inconnue, posément, après un regard à Emile, prend un mouchoir dans son sac, en coupe un coin à l'aide des ciseaux et pose ce bout de tissu sur l'alcool en flammes.

— Qu'est-ce que vous faites? Balbutie la serveuse.

— Rien... C'est une recette à moi...

Et elle sourit à Emile, d'un sourire engageant. Emile se lève, traverse le restaurant.

— Vous permettez?

— Je vous en prie... Mademoiselle?... Apportez le verre de Monsieur à ma table...

Et l'instant d'après, la serveuse triomphe à l'office:

— Qu'est-ce que je vous disais?... Des manières!... Pour en arriver où tout le monde en arrive !... Qu'ils y aillent, bon Dieu!... Qu'ils y aillent!... Mais qu'ils me laissent la place libre pour faire mon mastic...

- je crois, n'est-ce pas, que nous n'avons pas encore eu l'honneur d'être présentés l'un à l'autre?

Et, en disant cela, elle lui souffle au visage la fumée de sa cigarette. Quant à lui, il détourne légèrement la tête, par discrétion, car il pense à ses deux douzaines d'escargots, où l'ail n'a pas été épargné.

— A moins, fait-il, que vous soyez vraiment la fille du notaire de La Rochelle?...

Elle rit. Elle se détend. Allons! Elle sent, elle aussi, qu'elle n'est plus en face de Torrence et que le moment n'est pas aux amusettes.

— il n'y a pas eu de bobo dans votre coffre?

— L'enveloppe a été retirée à temps...

— C'est Torrence, votre patron, qui a découvert ça?

— M. Torrence, récite-il, comme s'il lisait un prospectus, est un homme qui voit tout, qui sait tout, qui pense à tout.

— Mais qui met cependant un certain temps à découvrir qu'on lui fait les poches... C'est au point que je me demande si vous n'étiez pas caché quelque part dans la pièce et si ce n'est pas vous qui... Mais venons-en aux choses sérieuses... Vous comptez rester ici tout l'après-midi?

— Je n'y tiens pas particulièrement...

— Jouons cartes sur table, voulez-vous?... D'abord, c'est votre collègue barbichu qui a été chargé de me suivre... Vous êtes venu le relayer... La réputation de l'Agence 0 et les succès qu'elle a obtenus jusqu'ici m'inclinent à penser qu'il serait enfantin d'essayer avec vous le coup de la maison à double issue ou des métros successifs... Vous avez perdu la première manche, mais vous avez gagné la seconde...

— Je ne comprends pas... murmure-t-il, avec une tête à gifles, à force d'ingénuité.

— Vous aviez le mouchoir... Je l'ai repris... Au fait, je veux bien vous rendre ce qui en reste... La marque est dans mon verre... Donc, vous êtes chargé de me suivre... Et moi, du coup, je ne peux plus aller nulle part... C'est gai !

— Ma foi, soupire-t-il, ce n'est pas tellement désagréable.

— Pour vous, peut-être... Mademoiselle! L'addition, s'il vous plaît...

— Les deux ensembles?

— Ah! Non... Monsieur paiera la sienne...

Que dirait Torrence s'il la voyait ainsi? Plus jeune fille du tout, ou alors jeune fille bougrement dessalée. Avec, pourtant, ce qu'on pourrait appeler de la distinction, un quelque chose qu'on rencontre rarement dans les milieux où la police, officielle ou non, travaille d'habitude.

— Vous n'êtes jamais plus bavard?

— Jamais...

— Tant pis... Nous empêchons ces braves filles de faire leur service... Payez et allons-nous-en!... Je suppose que la direction que nous prenons vous est égale?... Dans ce cas, marchons vers les quais... C'est plus calme...

Ils ne se doutent pas que leur serveuse vient de perdre son pari. Car elle a parié avec les copines qu'on verrait le couple foncer vers le premier hôtel de la rue de la Bastille. Au lieu de cela, ils marchent tranquillement le long du boulevard Henri-IV.

— Vous voulez savoir coûte que coûte où je vais, d'où je viens, pour le compte de qui j'ai travaillé ce matin? C'est bien cela, n'est-ce pas? Vous m'avez suivie. Vous me suivrez obstinément. Et moi, de mon côté, je suis décidée à ne pas vous renseigner, autrement dit à ne pas rentrer chez moi et à n'avoir aucun contact avec les gens que je connais...

Elle se tourne vers lui, elle s'irrite, elle éclate:

— Mais, vous ne pouvez donc pas allumer votre cigarette?

— Pardon... Une habitude... Je ne l'allume jamais... Elle avait cru que ce serait tout simple et jamais elle n'a rencontré un garçon aussi impassible que ce grand jeune homme roux qui la suit avec une docilité exemplaire.

— Dans ce cas, pourquoi la gardez-vous aux lèvres?

— Je ne sais pas... Si cela vous ennuie vraiment...

— Pourquoi voulez-vous vous faire passer pour le photographe du détective Torrence?

— Pardon... Vous dites que je me fais passer...

— Ne faites pas l'idiot... Ce matin, vous aviez un gros appareil sur le ventre... vous feigniez de prendre des photos... Mais vous avez oublié de retirer le petit chapeau de cuir qui couvrait votre objectif...

Il sourit. Il accorde:

— Pas mal...

— Qu'est-ce que vous êtes dans la maison?

— Un employé...

— On vous paie mal, en tout cas.

— Comment le savez-vous?

— Parce que vous portez des complets de confection qui rétrécissent à la pluie...

Ils sont arrivés à l'île Saint-Louis. Elle soupire:

— Je me demande ce que je vais faire de vous... Sans compter que je serais bien contente de changer de costume.

— En effet!

— Pourquoi dites-vous « en effet »?

— Parce que vous avez passé ce petit tailleur en hâte, à la dernière minute, au point qu'il y a encore des plis aux manches. Vous avez l'habitude de vous habiller autrement, sans doute plus luxueusement, car vous n'avez pas changé de bas, et ce sont des bas à cent dix francs la paire... Un peu cher pour la fille d'un notaire de province...

— Vous vous y connaissez en bas?

Il baisse la tête en rougissant.

— En tout cas, votre ou vos complices vous attendent et sont inquiets... Je me demande comment vous allez faire, en ma compagnie, pour les rassurer... Il faudra aussi que vous dormiez quelque part... Il faudra...

— C'est gai!

— C'est ce que j'allais dire...

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