Simenon, Georges - Le petit docteur

Здесь есть возможность читать онлайн «Simenon, Georges - Le petit docteur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Policier, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le petit docteur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le petit docteur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
[http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668](http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668)

Le petit docteur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le petit docteur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Les yeux ouverts, il entendit d’abord la servante qui descendait et qui allumait du feu dans la cuisine, puis une femme de chambre, au-dessus de sa tête, qui se lavait à grande eau.

À sept heures, il se leva, alors que d’autres bruits commençaient à être perceptibles dans la maison, et, une fois habillé, sortit de sa chambre, hésita, haussa les épaules, gagna le palier, puis l’escalier, tira la chaîne de la porte d’entrée et se trouva dehors, où, pour changer d’avec le déluge de la veille, il tombait une pluie fine.

Le jour se levait seulement. Des gens sans gaieté partaient pour leur travail. Les grues du port fonctionnaient. Les chalutiers rentraient, manœuvraient dans le bassin, où des hommes en ciré et en bottes lançaient de lourdes amarres détrempées.

Qu’est-ce qui n’allait pas dans cette affaire et pourquoi le Petit Docteur, si heureux d’habitude quand il se trouvait en face d’un mystère, était-il plutôt comme accablé d’une tristesse sans base précise ?

Ce qu’il y avait ? Cela n’avait peut-être pas de sens. Il n’aurait pas osé le dire à quelqu’un. Ce qu’il y avait, c’était quelque chose de faux !

Il n’aurait pas pu préciser quoi ! Quelque chose qui ne rendait pas un son net !

Il pensait à Madeleine… N’était-ce pas exactement le genre de femme qu’il aurait voulue pour compagne ?

Philippe, il le connaissait bien, était le garçon le plus droit de la terre…

La réputation du père Gromaire n’était plus à faire… Kling lui-même était un sujet brillant, et le Petit Docteur avait senti chez lui une passion contenue…

Une passion pour Madeleine, il l’aurait parié. Mais comment ne voir dans cette affaire qu’une banale histoire d’amour ? Madeleine était trop propre pour appartenir à deux hommes. Et si Kling lui avait donné quelque rendez-vous, ce n’était sûrement pas au Tonneau-d’Argent…

Enfin, pourquoi tout le monde avait-il réagi aussi violemment quand il avait parlé de drogue ?

Il l’avait fait à tout hasard. Pensant à l’étrange estaminet et à la boîte de nuit de Rouen, il s’était dit que le seul lien possible entre ces deux endroits était la drogue…

Et il avait lancé sa phrase en l’air, sans se douter qu’elle allait lui retomber si lourdement sur le nez.

Pourquoi Kling et Philippe s’étaient-ils disputés en prononçant plusieurs fois le nom de Madeleine ?

« Mon petit Jean, je vais te dire ce que tu aurais de mieux à faire, mais je sais bien que tu ne le feras pas… Il y a un bon train à dix heures… Tu as le temps d’aller prendre tes bagages et de déclarer à ton ami Philippe que, décidément, tes qualités de détective ne sont pas à la hauteur d’une situation aussi embrouillée… Anna se moquera un peu de toi en te voyant revenir si vite, mais du moins…»

Allons donc ! Au lieu d’agir de la sorte, voilà qu’il était debout, les pieds dans une boue noire pleine d’entrailles de poissons, en face du Tonneau-d’Argent. Le patron, Jim, était occupé à retirer les volets de la devanture. Il portait des sabots vernis, un chandail bleu et une casquette de marin.

Le froid humide perçait les vêtements. Le Petit Docteur entra et s’accouda au comptoir, derrière lequel des quantités ahurissantes de bouteilles contenaient tous les alcools du monde.

— Un grog… bien chaud…

Il inspectait autour de lui la salle vide où traînaient des verres sales et assez de mégots pour en remplir une poubelle. Qu’est-ce que cette salle pouvait lui apprendre ?

— Dites donc, patron…

L’œil unique fixa sur lui un regard plein de méfiance.

— Vous vous souvenez de moi ?… Je suis venu hier avec un ami… Vous savez, celui qui vous a montré une photographie de jeune dame…

— Et après ?

— Oh ! Ne craignez rien… Je ne veux rien vous demander de compromettant… J’aimerais seulement savoir si cette jeune femme est venue souvent ici le soir…

Jim hésitait et on pouvait se demander s’il n’allait pas prendre son petit client par la peau du cou et le déposer sur le trottoir. Sa bouche molle esquissait une moue qui ne présageait rien de bon, et le Petit Docteur n’était pas trop rassuré en trempant ses lèvres dans le grog bouillant.

— Vous la connaissez ?

Heu !… Très peu…

— Eh bien ! Moi, je la connais…

Cela encore, il le disait comme une menace.

— Et je ne tiens pas à avoir d’histoires, vous comprenez ? Des marins, des gens de notre bord, ça va… Je connais aussi le monsieur qui était avec vous hier… C’est un docteur… Même qu’il a soigné ma première femme… Alors, quand je vois des gens comme ça venir ici… Et quand je m’aperçois qu’ils se font photographier dans mon établissement, je ne peux pas m’empêcher de me demander…

— Un instant… Vous venez de dire…

Le cœur du Petit Docteur avait bondi. Enfin une petite toute petite éclaircie dans le ciel sombre de son enquête !

— Ils se sont fait photographier ?

— Ne faites pas l’imbécile… Ils ne sont pas venus avec le photographe, le magnésium et tout comme pour une noce… N’empêche que le docteur est entré un beau soir et m’a montré le portrait de sa femme en me demandant si je la reconnaissais… Je n’avais pas besoin de la reconnaître, puisqu’on voyait très bien le coin, là-bas, avec le pot en grès qui est juste au-dessus de la table…

« C’est déjà embêtant, pas vrai ?… Ce sont les gens du monde qui, pour des histoires d’amour, n’hésitent pas à se tirer des coups de revolver…

« Et je ne tiens pas à voir ces choses-là ici…

« Mais quand elle est venue à son tour… et…

Le Petit Docteur souriait. Ce n’était plus le même homme. Sa torpeur l’avait abandonné. Plus de mauvaise humeur, plus d’angoisse.

— Elle vous a montré une photographie ?

— Bien sûr ! Celle de son mari, parbleu ! Prise à peu près à la même place… Et elle m’a demandé, tout comme lui, s’il venait souvent…

— Qu’est-ce que vous avez répondu ?

— Que je ne m’occupais pas de mes clients…

— Qu’est-ce que vous prenez, Jim ?… Mais si !… Je tiens à payer une tournée et à trinquer avec vous… Dites donc… Est-ce qu’il y a de bons trains pour Rouen ?… Non ?… Pas à cette heure-ci ? Et en auto ?… Vous avez le téléphone ?… Vous voulez m’appeler un taxi… Une grosse bagnole si possible… C’est pour faire de la route…

Il but un second grog en attendant. Jim, qui allait toucher une forte ristourne sur le taxi, insista pour lui en offrir un troisième, et un quart d’heure plus tard, c’était un Petit Docteur presque béat qui s’installait sur les coussins de l’auto, tandis que celle-ci prenait la route de Rouen.

Il ne put s’empêcher de sourire en pensant que Philippe et Madeleine allaient se demander ce qu’il était devenu et, sans doute, se reprocher d’avoir été trop durs avec lui.

— Tant pis ! Cela leur fera du bien…

Une route magnifique, mais luisante comme un miroir, au point que les arbres s’y reflétaient. Rouen…

— Où est-ce que je vous dépose ?

— Au Monico…

Le soir, la boîte de nuit était peut-être avenante avec ses lumières bariolées, mais, au jour, c’était assez pisseux. Une porte entrouverte flanquée d’affiches, avec un panneau empli de photos de danseuses plus ou moins nues. Une poubelle pleine de serpentins et des balles de coton devant la porte. Une femme qui balayait les escaliers…

— Est-ce que le patron est ici ?

— M. José doit être dans la salle…

Il le trouva, en compagnie d’un électricien qui réparait un projecteur. Un étranger, évidemment !

— Vous désirez ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le petit docteur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le petit docteur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges Simenon - Le petit Docteur
Georges Simenon
Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret
Simenon, Georges
Simenon, Georges - L'écluse n°1
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - La danseuse du Gai-Moulin
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Le chien jaune
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Monsieur Gallet, décédé
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Alfred Vogel - Le petit docteur
Alfred Vogel
Отзывы о книге «Le petit docteur»

Обсуждение, отзывы о книге «Le petit docteur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x