Alexandre Dumas - Le corricolo
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Cependant, en arrivant à la rue des Tombeaux, le lazzarone, voyant que l'Anglais continuait son monologue, mit l'index sur sa bouche en signe de silence; mais, soit que l'Anglais n'eût pas compris l'importance du signe, soit qu'il regardât comme au dessous de sa dignité de se rendre à l'invitation qui lui était faite, il continua ses invectives contre Ferdinand le Bien-Aimé. Je crois que c'est ainsi qu'on l'appelle.
– Pardon, excellence, dit le lazzarone en appuyant une de ses mains sur le rebord de la calèche et en sautant à terre aussi légèrement qu'aurait pu le faire Auriol, Lawrence ou Redisha; pardon, excellence, mais avec votre permission je retourne à Naples.
– Pourquoi toi retourner à Naples? demanda l'Anglais.
– Parce que moi pas avoir envie d'être pendu, dit le lazzarone, empruntant pour répondre à l'Anglais la tournure de phrase qu'il paraissait affectionner.
– Et qui oserait pendre toi? reprit l'Anglais.
– Roi à moi, répondit le lazzarone.
– Et pourquoi pendrait-il toi?
– Parce que vous avoir dit des injures de lui.
– L'Anglais être libre de dire tout ce qu'il veut.
– Le lazzarone ne l'être pas.
– Mais toi n'avoir rien dit.
– Mais moi avoir entendu tout.
– Qui dira toi avoir entendu tout?
– L'invalide.
– Quel invalide?
– L'invalide qui va nous accompagner pour visiter Pompéia.
– Moi pas vouloir d'invalide.
– Alors vous pas visiter Pompéia.
– Moi pas pouvoir visiter Pompéia sans invalide?
– Non.
– Moi en payant?
– Non.
– Moi, en donnant le double, le triple, le quadruple?
– Non, non, non!
– Oh! oh! fit l'Anglais; et il tomba dans une réflexion profonde.
Quant au lazzarone, il se mit à essayer de sauter par-dessus son ombre.
– Je veux bien prendre l'invalide, moi, dit l'Anglais au bout d'un instant.
– Prenons l'invalide alors, répondit le lazzarone.
– Mais je ne veux pas taire la langue à moi.
– En ce cas, je souhaite le bonjour à vous.
– Moi vouloir que tu restes.
– En ce cas, laissez-moi donner un conseil à vous.
– Donne le conseil à moi.
– Puisque vous ne vouloir pas taire la langue à vous, prenez un invalide sourd au moins.
– Oh! dit l'Anglais émerveillé du conseil, moi bien vouloir le invalide sourd. Voilà une piastre pour toi avoir trouvé le invalide sourd.
Le lazzarone courut au corps-de-garde et choisit un invalide sourd comme une pioche.
On commença l'investigation habituelle, pendant laquelle l'Anglais continua de soulager son coeur à l'endroit de Sa Majesté Ferdinand 1er, sans que l'invalide l'entendît et sans que le lazzarone fît semblant de l'entendre: on visita ainsi la maison de Diomède, la rue des Tombeaux, la villa de Cicéron, la maison du Poète. Dans une des chambres à coucher de cette dernière était une fresque fort anacréontique qui attira l'attention de l'Anglais, qui, sans demander la permission à personne, s'assit sur un siége de bronze, tira son album et commença à dessiner.
A la première ligne qu'il traça, l'invalide et le lazzarone s'approchèrent de lui; l'invalide voulut parler, mais le lazzarone lui fit signe qu'il allait porter la parole.
– Excellence, dit le lazzarone, il est défendu de faire des copies des fresques.
– Oh! dit l'anglais, moi vouloir cette copie.
– C'est défendu.
– Oh! moi, je paierai.
– C'est défendu, même en payant.
– Oh! je paierai le double, le triple, le quadruple.
– Je vous dis que c'est défendu! défendu! défendu! entendez-vous?
– Moi vouloir absolument dessiner cette petite bêtise pour faire rire milady.
– Alors l'invalide mettre vous au corps-de-garde.
– L'Anglais être libre de dessiner ce qu'il veut.
Et l'Anglais se remit à dessiner. L'invalide s'approcha d'un air inexorable.
– Pardonnez, excellence, dit le lazzarone.
– Parle à moi.
– Voulez-vous absolument dessiner cette fresque?
– Je le veux.
– Et d'autres encore?
– Oui, et d'autres encore; moi vouloir dessiner toutes les fresques.
– Alors, dit le lazzarone, laissez-moi donner un conseil à votre excellence. Prenez un invalide aveugle.
– Oh! oh! s'écria l'Anglais, plus émerveillé encore du second conseil que du premier, moi bien vouloir le invalide aveugle. Voilà deux piastres pour toi avoir trouvé le invalide aveugle.
– Alors, sortons; j'irai chercher l'invalide aveugle, et vous renverrez l'invalide sourd, en le payant, bien entendu.
– Je paierai le invalide sourd.
L'Anglais renfonça son crayon dans son album, et son album dans sa poche; puis, sortant de la maison de Salustre, il fit semblant de s'arrêter devant un mur pour lire les inscriptions à la sanguine qui y sont tracées. Pendant ce temps, le lazzarone courait au corps-de-garde et en ramenait un invalide aveugle, conduit par un caniche noir. L'Anglais donna deux carlins à l'invalide sourd et le renvoya.
L'Anglais voulait rentrer à l'instant même dans la maison du poète pour continuer son dessin; mais le lazzarone obtint de lui que, pour dérouter les soupçons, il ferait un petit détour. L'invalide aveugle marcha devant, et l'on continua la visite.
Le chien de l'invalide connaissait son Pompéia sur le bout de la patte; c'était un gaillard qui en savait, en antiquités, plus que beaucoup de membres des inscriptions et belles-lettres. Il conduisit donc notre voyageur de la boutique du forgeron à la maison de Fortunata, et de la maison de Fortunata au four public.
Ceux qui ont vu Pompéia savent que ce four public porte une singulière enseigne, modelée en terre cuite, peinte en vermillon, et au dessous de laquelle sont écrits ces trois mots: Hic habitat Felicitas .
– Oh! oh! dit l'Anglais, les maisons être numérotées à Pompéia! Voilà le no. 1. Puis il ajouta tout bas au lazzarone: Moi vouloir peindre le no. 1 pour faire rire un peu milady.
– Faites, dit le lazzarone; pendant ce temps j'amuserai le invalide.
Et le lazzarone alla causer avec l'invalide tandis que l'Anglais faisait son croquis.
Le croquis fut fait en quelques minutes.
– Moi très content, dit l'Anglais; mais moi vouloir retourner à la maison du poète.
– Castor! dit l'invalide à son chien; Castor, à la maison du poète!
Et Castor revint sur ses pas et entra tout droit chez Salustre.
Le lazzarone se remit à causer avec l'invalide, et l'Anglais acheva son dessin.
– Oh! moi très content, très content! dit l'Anglais; mais moi vouloir en faire d'autres.
– Alors continuons, dit le lazzarone.
Comme on le comprend bien, l'occasion ne manqua pas à l'Anglais d'augmenter sa collection de drôleries; les anciens avaient à cet endroit l'imagination fort vagabonde. En moins de deux heures, il se trouva avoir un album fort respectable.
Sur ces entrefaites, on arriva à une fouille: c'était, à ce qu'il paraissait, la maison d'un fort riche particulier, car on en tirait une multitude de statuettes, de bronzes, de curiosités plus précieuses les unes que autres, que l'on portait aussitôt dans une maison à côté. L'Anglais entra dans ce musée improvisé et s'arrêta devant une petite statue de satyre haute de six pouces, et qui avait toutes les qualités nécessaires pour attirer son attention.
– Oh! dit l'Anglais, moi vouloir acheter cette petite statue.
– Le roi de Naples pas vouloir la vendre, répondit le lazzarone.
– Moi je paierai ce qu'on voudra, pour faire rire un peu milady.
– Je vous dis qu'elle n'est point à vendre.
– Moi la paierai le double, le triple, le quadruple.
– Pardon, excellence, dit le lazzarone en changeant de ton, je vous ai déjà donné deux conseils, vous vous en êtes bien trouvé; voulez-vous que je vous en donne un troisième? Eh bien! n'achetez point la statue, volez-la.
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