Edward Trelawny - Un Cadet de Famille, v. 1/3
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– Maintenant, sois sage, et n'oublie pas de dire ta prière avant de t'endormir.
Je m'éveillai au point du jour; des rêves affreux avaient tourmenté mon sommeil, et si j'avais connu ce fantôme qu'on appelle le cauchemar, je me serais imaginé que ce hideux visiteur s'était glissé dans les rideaux de mon lit. J'étais encore étourdi des libations de la journée, et ma mémoire cherchait à rassembler les souvenirs confus des scènes de la veille. L'entrée de la servante dans ma chambre dissipa entièrement les nuages qui enveloppaient mon esprit.
Après avoir pris un bain et m'être habillé, je descendis au parloir, dans lequel se trouvait le contre-maître; j'y entrai, les yeux timides, la démarche honteuse, craignant des reproches, sans songer que c'était dans le seul but de me distraire que mon gardien s'était fait l'instrument de ma faute.
Le contre-maître était assis comme un empereur ou comme un prince abyssinien, dans un large fauteuil que la corpulence de sa royale personne remplissait en entier; il emprisonnait le feu entre ses jambes posées en arcs-boutants. Sur une table posée près de lui se prélassaient des tasses sans soucoupes, des théières sans manches, un morceau de beurre salé enveloppé dans du papier brun, une rôtie de pain à moitié mangée et des débris de hareng. Tous ces restes témoignaient de la sobriété du bon marin, lorsqu'il n'avait pas de convives pour lui tenir tête.
À la fin de deux jours de fêtes aussi bruyantes que celles que j'ai racontées, le contre-maître nous conduisit, mes camarades et moi, au collége du docteur Burney; mais, avant de se séparer de nous, il nous glissa à chacun deux guinées dans la main, nous engagea à être sages, en nous recommandant le silence sur l'emploi de nos jours de liberté.
Nous l'embrassâmes en pleurant, et il avait disparu que nous le cherchions encore et du cœur et des yeux.
VIII
Je passai un temps très-court dans la maison du docteur Burney, car je n'y étais entré qu'avec la condition expresse qu'au premier départ d'un vaisseau je serais immédiatement embarqué.
Parmi les élèves du docteur, il s'en trouvait quelques-uns qui avaient déjà vu la mer; je me liai de préférence avec ceux-là, et l'un d'eux me joua un mauvais tour, qui s'est gravé dans ma mémoire, comme le seul souvenir de ces quelques mois de collége.
Le capitaine Morris m'avait donné une lettre pour mon père. Un jour j'obtins la permission de sortir, afin de la mettre à la poste, et je fus accompagné par Joseph, le camarade rusé dont je n'ai pas même oublié le nom.
– Pour qui est cette lettre? me demanda-t-il lorsque nous fûmes hors de la maison; montrez-moi l'adresse, je vous prie.
Et prenant la lettre de mes mains, sans attendre mon refus ou mon consentement, il la sentit lourde et s'écria:
– L'enveloppe renferme quelque chose de plus précieux qu'un chiffon de papier.
Je lui dis alors que le capitaine Morris m'avait fortement recommandé de faire parvenir cette lettre à mon père, et cela dans le plus bref délai.
– Ah! ah! par Jupiter, je comprends: cette lettre renferme un trésor, et c'est bien certainement le reste des billets de banque que votre père avait donnés au capitaine pour satisfaire aux nécessités de votre entretien. J'espère que vous ne serez pas assez niais pour commettre la folie de l'envoyer.
– Mais si, répondis-je en essayant de lui prendre la lettre.
– Mon Dieu, que vous êtes stupide! Cet argent vous appartient, puisqu'il vous était destiné; gardez-le, il vous est bien nécessaire, puisque vos deux guinées sont dépensées; un garçon de votre âge ne doit jamais rester les poches vides.
Joseph ajouta tant de moqueries, tant d'arguments à ces paroles, qu'il parvint à éveiller en moi un sentiment de rancune contre l'avarice de mon père. Je songeai aussi qu'il me serait difficile de rencontrer la nouvelle occasion d'une pareille aubaine, et je ne fis aucune objection pour repousser la déloyauté des conseils de mon camarade.
– Vous avez droit, et un droit incontestable, à la moitié de cette somme, reprit-il; et comprenant que mon silence était une affirmation, il brisa doucement le cachet de la lettre.
– Ah! mon Dieu! s'écria Joseph, regardez, la lettre vient de s'ouvrir. Quel heureux hasard! Voici vos billets de banque.
La vue de l'argent me grisa la conscience; je le pris de ses mains et nous déchirâmes la lettre.
Généreusement aidé par Joseph, j'eus bientôt dépensé un trésor que, sur le premier moment, j'avais jugé inépuisable. Ma part, bien moindre que celle de mon compagnon, car il avait fait le partage, fut presque absorbée par l'achat d'un fusil, d'une boîte de poudre et d'un paquet de balles.
Le lendemain, le docteur Burney nous permit de sortir pour faire la chasse aux oiseaux.
Joseph me laissa tirer le premier coup, et comme nous étions convenus de mettre en commun la jouissance du fusil en nous en servant tour à tour, je le lui donnai aussitôt.
Mais après s'en être injustement servi, et à différentes reprises, il refusa de me le rendre.
Irrité de cet égoïsme, je lui dis qu'en bonne conscience il devait avouer que l'arme était à moi seul, et que ma complaisance méritait un meilleur remercîment.
– Ah! le fusil est à toi! s'écria-t-il en tournant le canon vers ma figure; mais il rabaissa l'arme, et d'un geste furieux m'appliqua un soufflet.
Je pâlis de colère et nous marchâmes en silence: Joseph fatigué de ne rien tuer ou de ne pouvoir rien tuer, ce qui est absolument la même chose, moi exaspéré d'indignation.
Vers le milieu de l'après-dîner, mon despotique compagnon eut faim, et m'ordonna de dépenser mon dernier écu à l'achat de quelques rafraîchissements dans une ferme dont nous longions les murs.
Je ne pouvais ni refuser ni hésiter à obéir; Joseph avait le fusil, il était donc mon maître.
À la fin de notre repas, l'insolence du coquin devint tout à fait impérieuse, car il me contraignit à placer mon chapeau à vingt pas de lui, afin d'avoir un but pour exercer son adresse.
– Puisque tu m'as obéi, dit-il d'un air de condescendance, je te permettrai tout à l'heure de viser ton chapeau; mais si je mets dedans plus de balles que toi, tu me donneras le reste de ton écu.
J'acceptai cet arrangement d'un air si joyeux et si satisfait, que Joseph me prit sans doute pour un imbécile.
Il tira maladroitement et me donna le fusil en ayant l'espoir d'une heureuse revanche à sa seconde tentative.
En saisissant l'arme, je me jetai à quelques pas de Joseph; je visai froidement, non pas mon chapeau, mais celui qui était sur sa tête, en lui disant:
– Chapeau pour chapeau!
Je tirai la détente.
Mon mouvement fut si rapide et si imprévu, que le jeune garçon ne trouva la force de crier qu'à l'instant où je m'aperçus que le fusil était sans amorce.
– Ne tire pas! hurla-t-il d'une voix perçante, tu me brûlerais la cervelle.
– C'est mon intention, répondis-je d'un ton glacial, et je rechargeai l'arme.
Le coquin s'enfuit en courant, et il essayait de franchir un mur, lorsque, rapidement arrivé jusqu'à lui, je fis feu…
Joseph tomba.
Mais, lorsque je vis la victime de ma colère étendue par terre, sans mouvement et le visage décoloré, le transport de rage qui m'avait égaré se changea en une indicible épouvante. Je jetai mon arme avec horreur et je me précipitai vers mon camarade.
– Tu m'as tué, dit Joseph d'une voix faible.
L'examen de la blessure me rassura sur les suites de mon emportement, car ce n'était qu'une légère égratignure dans un endroit où l'insolent aurait dû recevoir des coups de pied.
La peur paralysait tellement l'intelligence de ce lâche qu'il balbutiait d'une voix éperdue:
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