Жорж Санд - La Daniella, Vol. II

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Son premier mouvement avait été de cacher l'album; mais, voyant qu'il était trop tard, il prit bravement son parti.

– Mon Dieu, mossiou , s'écria-t-il, que c'est donc joli et amusant de se voir raconté comme ça jour par jour et mot pour mot! Je vous demande bien pardon si j'ai été indiscret; mais j'aime tant les arts, qu'en voyant là votre album, je n'ai pas pu résister à l'envie de l'ouvrir; je croyais y trouver des dessins, des vases du pays, et pas du tout, le nom de Tartaglia m'est sauté aux yeux. Ça m'est égal, mossiou , d'être là dedans trait pour trait; Tartaglia n'est pas mon vrai nom, pas plus que Benvenuto, et ça ne peut pas me compromettre. Et puis vous avez tant d'esprit et vous dites si bien les choses, que je suis content de me les rappeler comme ça en détail, telles qu'elles se sont passées. Oui, voilà notre promenade de nuit sur les chevaux de la Medora, et toutes mes paroles, comme je vous les disais, sur les brigands, sur l'illumination de Saint-Pierre et sur la manière habile dont je vous ai forcé à vous servir de ces chevaux dérobés par moi pour la circonstance. Avouez, mossiou , que vous avez beau vous méfier de moi, vous êtes content de reconnaître que je ne suis pas un engourdi ni un imbécile?

– Comme tu es charmé de mon opinion sur ton compte, tout est pour le mieux, et nous sommes satisfaits l'un de l'autre, n'est-il pas vrai?

– Excellence, je vous l'ai dit, s'écria-t-il avec conviction en se levant, et je ne m'en dédis pas, je vous aime! Vous me traitez de canaille et de gredin en écrit et en paroles; mais, avec la certitude d'avoir un jour votre amitié comme vous avez la mienne, je prends tous ces mots-là pour des facéties qu'on peut se permettre entre amis.

– A la bonne heure, ami de mon coeur! A présent, tu es bien sûr que je ne conspire pas contre le pape, et tu voudras bien ne plus toucher à ce que j'écris, à moins qu'il ne te plaise recevoir…

– Bah! vous menacez toujours et ne frappez jamais. Vous êtes bon, Excellence, et jamais vous ne maltraiterez un pauvre homme qui n'aime pas les querelles et qui vous est attaché. Pour moi, je ne me repens pas d'avoir lu tout ce qui vous est arrivé dans ce pays, et surtout l'histoire étonnante de ce maudit petit carré de fer-blanc que l'on a trouvé dans votre chambre à Piccolomini. C'était là une chose qui me tourmentait bien. Comment diable, me disais-je, a-t-il pu se procurer cette chose-là? Et quand on l'a reçue, comment est-on assez étourdi pour la laisser traîner?

– C'est donc bien précieux?

– Non, mais c'est dangereux.

– Qu'est-ce que c'est?

– Un signe de ralliement; vous l'avez bien deviné, puisque vous l'avez écrit.

– Un ralliement politique?

– Eh! chi lo sà?

– Qui le sait? Toi!

– Et pas vous, je le vois bien! Allons, pensez que c'est un agent provocateur qui vous a fait prendre cela; moi, je dis que c'est un ennemi personnel.

– Qui? Masolino?

– Non, il n'a pas assez d'invention pour ça; et, d'ailleurs, pour oser revêtir un habit de dominicain, il faut être plus protégé qu'il ne l'est; c'est un ivrogne qui ne fera jamais son chemin. Avez-vous vu la figure de ce faux moine?

– Oui, si c'est le même que j'avais remarqué à Tusculum; mais je n'en suis pas certain.

– Et celui qui vient rôder par ici depuis quelques jours?

– C'est celui de Tusculum, j'en suis presque sûr.

– Et vous reconnaîtriez sa figure?

– Oui, je crois pouvoir l'affirmer.

– Faites-y bien attention si vous l'apercevez encore, et méfiez-vous!

Est-ce qu'il est grand?

– Assez.

– Et gros?

– Aussi.

– Ah! s'il est gros; ce n'est pas lui.

– Qui, lui?

– Celui que je m'imaginais; mais nous verrons bien; il faudra que je découvre ce qui en est. Allons, dormez, Excellence. Tartaglia veille.

Il sortit en prenant la clef, et je me rendormis.

Je m'éveillai comme d'habitude, à cinq heures. Un instant je cherchai ma compagne à mes côtés. J'étais seul, je me souvins. Je soupirai amèrement.

Je m'habillai et donnai, de ma terrasse, un coup d'oeil aux environs. Aussi loin que ma vue pouvait s'étendre, je ne vis pas une âme. J'entendis seulement quelques bruits lointains du départ pour le travail des champs. Tartaglia vint à six heures m'apporter des côtelettes et des oeufs frais. Il avait un air soucieux qui m'effraya.

– Daniella est plus malade? m'écriai-je.

– Non, au contraire, elle va mieux. Voilà une lettre d'elle. Je la lui arrachai des mains.

«Aie confiance et patience, me disait-elle. Je te reverrai, j'espère, dans peu de jours, malgré les obstacles. Ne sors pas de Mondragone, et ne te montre pas. Espère, et attends celle qui t'aime.»

– Elle me prescrit de ne pas me montrer, dis-je à Tartaglia, et tu m'assurais pourtant que l'on me sait ici!

– Ah! mossiou , répondit-il avec un geste d'impatience, je ne sais plus rien. Ne vous montrez pas, ce sera toujours plus prudent; mais il se passe des choses que je ne peux plus m'expliquer… Aussi, je me disais bien: «Pourquoi se donner tant de soins pour s'emparer de ce pauvre petit artiste qui ne peut point passer pour dangereux? Il faut qu'il serve de prétexte à autre chose…» et il y a autre chose, mossiou , ou bien l'on s'imagine qu'il y a autre chose.

– Explique-toi!

– Non! vous n'avez pas de confiance en moi.

– Si fait! j'ai confiance en toi aujourd'hui; j'ai été à ta merci toute cette nuit, j'ai dormi tranquillement; je suis persuadé que tu ne veux me faire arrêter ni dedans ni dehors; parle!

– Eh bien! mossiou , dites-moi: êtes-vous seul ici?

– Comment? si je suis seul à Mondragone? Tu en doutes?

– Oui, mossiou .

– Eh bien, lui répondis-je, frappé de la même idée, si tu m'avais dit cela le premier jour de mon installation, j'aurais été de ton avis. Ce jour-là et la nuit suivante, j'ai pensé que nous étions deux ou plusieurs réfugiés dans ces ruines; mais voici le huitième jour que j'y passe, et, depuis ce temps, je suis bien certain d'être seul.

– Eh! eh! voilà déjà quelque chose. Quelqu'un de plus important et de plus dangereux que vous a passé par ici; on le sait, on croit qu'il y est encore, et, si on vous surveille, c'est par-dessus le marché, ou parce que l'on vous suppose affilié à cette personne ou à ces personnes… car vous dites que vous étiez peut-être plusieurs?

– Oh! cela, je le dis au hasard, et je peux fort bien te raconter ce qui m'est arrivé. J'ai cru entendre marcher dans le Pianto.

– Qu'est-ce que c'est que le Pianto ?

– Le petit cloître…

– Je sais, je sais! Vous avez entendu?..

– Ou cru entendre le pas d'un homme.

– D'un seul?

– D'un seul.

– Et après?

– Après? Pendant la nuit j'ai entendu, oh! mais cela très distinctement, jouer du piano.

– Du piano? dans cette masure? Ne rêviez-vous pas, mossiou ?

– J'étais debout et bien éveillé.

– Et la Daniella, l'a-t-elle entendu aussi?

– Parfaitement. Elle supposait que cela venait des Camaldules, et que c'était l'orgue, dont le son était dénaturé par l'éloignement.

– Ce ne pouvait pas être autre chose. Donc, mossiou , vous ne savez rien de plus?

– Rien. Et toi?

– Moi, je saurai! Dites-moi encore, mossiou , avez-vous été partout dans cette grande carcasse de château?

– Partout où l'on peut aller.

– Jusque dans les caves sous le terrazzone ?

– Jusque dans la partie de ces caves qui n'est pas murée.

– Il y a grand danger à y aller, à ce qu'on dit?

– Oui, à y aller sans lumière et sans précautions.

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