Жорж Санд - La Daniella, Vol. II
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– Merci!
– C'était le moyen de détourner les soupçons, et vous voyez que je ne me conduisais guère en mouchard, puisqu'en sortant de cet interrogatoire, j'ai couru avertir la Mariuccia de vous faire cacher. Vous vous demandiez comment je vous savais ici, je devais le savoir, puisque l'idée était de moi.
Cette explication me fit du bien. Elle justifiait Daniella de l'excès de confiance que je me sentais porté à lui reprocher. Tartaglia avait provoqué cette confiance par son zèle, et, du reste, il la justifiait pleinement désormais à mes yeux.
– Ah çà! lui dis-je, touché de son assistance, ne cours-tu aucun danger à te dévouer ainsi à moi?
– Eh! mossiou , répondit-il, il y a du danger à faire le bien, il y en a à faire le mal, il en a encore à ne faire ni bien ni mal. Donc, celui qui pense au danger perd son temps et sa prévoyance. Il faut faire, en ce monde, ce que l'on veut faire. Je ne me donne pas à vous pour brave devant la gueule d'une carabine, non! mais, devant une intrigue, si épineuse qu'elle soit, vous ne me verrez jamais reculer. Là où l'esprit sert à quelque chose, je ne crains rien; je ne crains que les forces brutales, comme la mer ou le canon, les balles ou la foudre, toutes choses qui ne raisonnent pas et n'écoutent rien.
Comme il en était là, le grelot se fit entendre. Je courus à la porte du parterre. C'était le capucin qui m'apportait des nouvelles de sa nièce. Elle continuait à me recommander la patience. En outre, Olivia me faisait dire qu'un des plus grands dangers était passé. En quoi consistait ce danger? C'est ce que le bonhomme ne sut pas me dire, mais Tartaglia fut, comme moi, d'avis qu'il s'agissait de la visite de Campani , c'est le nom qu'il donne à mon bandit de la via Aurelia.
Le capucin nous avait suivis jusqu'au casino, et je vis avec déplaisir qu'il se disposait à s'y installer comme la veille. Il avait trouvé le souper bon, et, sans raisonnement ni préméditation de gourmandise, il y revenait, poussé par l'instinct, comme un chien qui flaire une cuisine. Or, je ne connais pas d'être plus ennuyeux que ce bonhomme avec ses trois ou quatre phrases banales, ses redites stupides et son sourire hébété.
– Bourre-lui sa besace, dis-je à Tartaglia, en français, et trouve moyen de m'en délivrer tout de suite.
– Ça n'est pas difficile, répondit le Frontin de Mondragone; et même sans nous dégarnir de nos vivres, dont nous avons plus besoin que lui. – Mon cher frère, dit-il au capucin, il ne faut pas rester ici. J'ai appris qu'on allait poser des sentinelles à sept heures, c'est-à-dire dans dix minutes.
– Des sentinelles! dit le moine effaré.
– Oui, pour nous prendre par famine, et, si vous ne voulez pas partager notre sort…
– Tais-toi donc, lui dis-je à l'oreille, il va effrayer Daniella en lui portant cette fausse nouvelle.
Mais le capucin était déjà en fuite, et il nous fallut courir après lui pour lui ouvrir la porte du parterre. Alors seulement Tartaglia se disposa à le détromper, mais il n'en eut pas le temps. Au reflet de la lune qui argentait la base des murailles, nous vîmes briller deux baïonnettes qui se croisèrent devant le capucin, et une voix forte prononça en italien:
– On ne passe pas.
La facétie de Tartaglia se trouvait être une réalité. Nous étions bloqués à Mondragone.
Fra Cyprien recula avec tant d'effroi et de précipitation qu'il alla tomber dans les bras de la bacchante couchée parmi les orties.
– Diantre! me dit Tartaglia en refermant la porte avec plus de présence d'esprit, mais non avec moins de frayeur; les carabiniers! voilà du nouveau! Mais, ajouta-t-il après un un moment de réflexion, ceci ne me regarde pas; c'est impossible ou bien ce n'est que provisoire. Restons tranquilles jusqu'à demain.
– Non, repris-je, sachons tout de suite à quoi nous en tenir. Ouvre le guichet et demande passage pour le capucin. Je vais m'effacer pour qu'on ne me voie pas.
– Au fait, pourquoi pas? répondit Tartaglia. Les agents de police m'ont vu entrer ce matin. Ils me connaissent, ils ne m'ont rien dit. Voyons, essayons!
Il ouvrit le guichet et présenta sa réclamation. Un sous-officier de carabiniers s'approcha, et le dialogue suivant s'établit entre eux:
– Ah! c'est vous? dit la voix du dehors.
– C'est moi, ami, répondit courtoisement Tartaglia; je vous salue.
– Vous demandez à sortir.
– Pour un pauvre frère quêteur qui, me voyant ici, m'a demandé l'aumône.
Je lui ai ouvert parce que…
– Épargnez-nous les mensonges. Ce frère quêteur est là, qu'il y reste.
– C'est impossible.
– C'est la consigne.
– Elle ne me concerne pas, je suppose, moi qui suis venu ici pour tendre des lacets aux lapins… Vous savez qu'il y en a beaucoup dans ces ruines…
– Lapin vous-même; c'est assez, taisez-vous.
– Mais… ami… songez à qui vous parlez; c'est moi!.. c'est moi qui…
– C'est vous qui trahissez. Attention, vous autres! apprêtez armes!
– Quoi donc? vous prétendez… Laissez-moi vous parler bas.
Approchez!..
– Je n'approcherai pas. Je veux bien vous dire la consigne. Personne n'entrera ici, personne n'en sortira, d'ici à quinze jours… et plus!
– J'entends, s'écria Tartaglia effaré. Cristo! vous n'êtes pas des chrétiens! Vous voulez nous faire mourir de faim?
– Vous avez porté des vivres ce matin; il fallait en porter davantage: tant pis pour vous!
– Mais…
– Mais c'est assez. Fermez votre guichet ou je commande le feu sur cette porte. Carabiniers! en joue!
Tartaglia n'attendit pas que l'on commandât le feu, il ferma précipitamment le guichet.
– Ça va mal! ça va bien mal, mossiou! me dit-il quand nous eûmes ramené au casino le capucin éperdu. Je n'aurais pas cru qu'on en viendrait là. Avec les gens de la police… (il y a là dedans tant d'espèces d'originaux!) nous nous en serions tirés; mais ces démons de carabiniers n'entendent à rien et ne connaissent que leur damnée consigne. Sancto Dio! que faire pour leur persuader de laisser sortir ce moine et de me permettre d'aller aux vivres demain matin?
– Tu as pu regarder dehors: sont-ils beaucoup?
– Environ une douzaine, campés dans le gros massif de fortification antique qui est en dehors, juste en face de la grande porte de la cour. Il y a là de grandes voûtes où ils ont établi leur poste. J'ai vu les chevaux. De là, ils surveillent à bout portant, pour ainsi dire, les deux portes.
– Attends, lui dis-je; laissons le capucin ici se remettre, et allons faire une ronde.
– A quoi bon, mossiou ? J'ai tout exploré et vous aussi! Vous savez très-bien que, sur la face nord, tout est muré. D'ailleurs, tenez, ajouta-t-il en sortant avec précaution sur la petite terrasse du casino, voyez! ils sont là aussi. Ils allument même un feu de bivouac pour passer la nuit!
En effet, douze autres carabiniers occupaient la grande terrasse au-dessous de celle où nous étions; nous fîmes l'exploration de tous les côtés du château, par où une descente, au moyen de la corde à noeuds, nous eût été tant soit peu possible. Tout était gardé. Nous comptâmes cinquante hommes autour de notre citadelle. C'était plus qu'il n'en fallait pour nous bloquer. La grille de l'esplanade, dont, au reste, nous n'avions pas les clefs (cela est du domaine de Felipone), et qui se trouve très-voisine des portes du parterre et de la grande cour, était gardée aussi; précaution assez inutile, puisque nous ne pouvions pas aller sur l'esplanade dite le terrazzone .
– Ah! mossiou ! s'écria Tartaglia en rentrant de nouveau dans le casino avec moi, nous sommes pris! Il est évident que l'on respectera notre asile, en prenant à la lettre la défense du cardinal de franchir les portes du château; car il n'est pas besoin de cinquante hommes pour faire sauter les gonds ou pour mettre le feu aux battants; mais on nous fera dessécher ici tout doucement, ou bien on tirera sur nous au premier mouvement que nous ferons pour sortir. N'avancez pas comme ça la tête au-dessus des balustres, mossiou ! ils sont capables de vous envoyer des balles, sous prétexte que vous avez la tête estra-muros .
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