Alexandre Dumas père - Les Trois Mousquetaires / Три мушкетера

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Les Trois Mousquetaires / Три мушкетера: краткое содержание, описание и аннотация

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Представляем вам знаменитый роман Александра Дюма «Три мушкетера» на языке оригинала. Герои, знакомые многим из нас с детства, на страницах этой книги оживают и говорят на родном языке. Вас ждут верная любовь, крепкая дружба, захватывающие приключения, политические интриги и смертельные опасности на фоне реальных исторических событий Франции ХVII века.
Книга будет интересна всем, кто изучает французский язык и интересуется французской историей и культурой.
Неадаптированный текст романа печатается без сокращений.

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D’Artagnan, resté seul avec Mme Bonacieux, se retourna vers elle : la pauvre femme était renversée sur un fauteuil et à demi évanouie. D’Artagnan l’examina d’un coup d’oeil rapide.

C’était une charmante femme de vingt-cinq à vingt-six ans, brune avec des yeux bleus, ayant un nez légèrement retroussé, des dents admirables, un teint marbré de rose et d’opale. Là cependant s’arrêtaient les signes qui pouvaient la faire confondre avec une grande dame. Les mains étaient blanches, mais sans finesse : les pieds n’annonçaient pas la femme de qualité. Heureusement d’Artagnan n’en était pas encore à se préoccuper de ces détails.

Tandis que d’Artagnan examinait Mme Bonacieux, et en était aux pieds, comme nous l’avons dit, il vit à terre un fin mouchoir de batiste, qu’il ramassa selon son habitude, et au coin duquel il reconnut le même chiffre qu’il avait vu au mouchoir qui avait failli lui faire couper la gorge avec Aramis.

Depuis ce temps, d’Artagnan se méfiait des mouchoirs armoriés ; il remit donc sans rien dire celui qu’il avait ramassé dans la poche de Mme Bonacieux. En ce moment, Mme Bonacieux reprenait ses sens. Elle ouvrit les yeux, regarda avec terreur autour d’elle, vit que l’appartement était vide, et qu’elle était seule avec son libérateur. Elle lui tendit aussitôt les mains en souriant. Mme Bonacieux avait le plus charmant sourire du monde.

« Ah ! monsieur ! dit-elle, c’est vous qui m’avez sauvée ; permettez-moi que je vous remercie.

– Madame, dit d’Artagnan, je n’ai fait que ce que tout gentilhomme eût fait à ma place, vous ne me devez donc aucun remerciement.

– Si fait, monsieur, si fait, et j’espère vous prouver que vous n’avez pas rendu service à une ingrate. Mais que me voulaient donc ces hommes, que j’ai pris d’abord pour des voleurs, et pourquoi M. Bonacieux n’est-il point ici ?

– Madame, ces hommes étaient bien autrement dangereux que ne pourraient être des voleurs, car ce sont des agents de M. le cardinal, et quant à votre mari, M. Bonacieux, il n’est point ici parce qu’hier on est venu le prendre pour le conduire à la Bastille.

– Mon mari à la Bastille ! s’écria Mme Bonacieux, oh ! mon Dieu ! qu’a-t-il donc fait ? pauvre cher homme ! lui, l’innocence même ! »

Et quelque chose comme un sourire perçait sur la figure encore tout effrayée de la jeune femme.

« Ce qu’il a fait, madame ? dit d’Artagnan. Je crois que son seul crime est d’avoir à la fois le bonheur et le malheur d’être votre mari.

– Mais, monsieur, vous savez donc…

– Je sais que vous avez été enlevée, madame.

– Et par qui ? Le savez-vous ? Oh ! si vous le savez, dites-le-moi.

– Par un homme de quarante à quarante-cinq ans, aux cheveux noirs, au teint basané, avec une cicatrice à la tempe gauche.

– C’est cela, c’est cela ; mais son nom ?

– Ah ! son nom ? c’est ce que j’ignore.

– Et mon mari savait-il que j’avais été enlevée ?

– Il en avait été prévenu par une lettre que lui avait écrite le ravisseur lui-même.

– Et soupçonne-t-il, demanda Mme Bonacieux avec embarras, la cause de cet événement ?

– Il l’attribuait, je crois, à une cause politique.

– J’en ai douté d’abord, et maintenant je le pense comme lui. Ainsi donc, ce cher M. Bonacieux ne m’a pas soupçonnée un seul instant… ?

– Ah ! loin de là, madame, il était trop fier de votre sagesse et surtout de votre amour. »

Un second sourire presque imperceptible effleura les lèvres rosées de la belle jeune femme.

« Mais, continua d’Artagnan, comment vous êtes-vous enfuie ?

– J’ai profité d’un moment où l’on m’a laissée seule, et comme je savais depuis ce matin à quoi m’en tenir sur mon enlèvement, à l’aide de mes draps je suis descendue par la fenêtre ; alors, comme je croyais mon mari ici, je suis accourue.

– Pour vous mettre sous sa protection ?

– Oh ! non, pauvre cher homme, je savais bien qu’il était incapable de me défendre ; mais comme il pouvait nous servir à autre chose, je voulais le prévenir.

– De quoi ?

– Oh ! ceci n’est pas mon secret, je ne puis donc pas vous le dire.

– D’ailleurs, dit d’Artagnan (pardon, madame, si, tout garde que je suis, je vous rappelle à la prudence), d’ailleurs je crois que nous ne sommes pas ici en lieu opportun pour faire des confidences. Les hommes que j’ai mis en fuite vont revenir avec main-forte ; s’ils nous retrouvent ici nous sommes perdus. J’ai bien fait prévenir trois de mes amis, mais qui sait si on les aura trouvés chez eux !

– Oui, oui, vous avez raison, s’écria Mme Bonacieux effrayée ; fuyons, sauvons-nous. »

À ces mots, elle passa son bras sous celui de d’Artagnan et l’entraîna vivement.

« Mais où fuir ? dit d’Artagnan, où nous sauver ?

– Éloignons-nous d’abord de cette maison, puis après nous verrons. »

Et la jeune femme et le jeune homme, sans se donner la peine de refermer la porte, descendirent rapidement la rue des Fossoyeurs, s’engagèrent dans la rue des Fossés-Monsieur-le-Prince et ne s’arrêtèrent qu’à la place Saint-Sulpice.

« Et maintenant, qu’allons-nous faire, demanda d’Artagnan, et où voulez-vous que je vous conduise ?

– Je suis fort embarrassée de vous répondre, je vous l’avoue, dit Mme Bonacieux ; mon intention était de faire prévenir M. de La Porte par mon mari, afin que M. de La Porte pût nous dire précisément ce qui s’était passé au Louvre depuis trois jours, et s’il n’y avait pas danger pour moi de m’y présenter.

– Mais moi, dit d’Artagnan, je puis aller prévenir M. de La Porte.

– Sans doute ; seulement il n’y a qu’un malheur : c’est qu’on connaît M. Bonacieux au Louvre et qu’on le laisserait passer, lui, tandis qu’on ne vous connaît pas, vous, et que l’on vous fermera la porte.

– Ah ! bah, dit d’Artagnan, vous avez bien à quelque guichet du Louvre un concierge qui vous est dévoué, et qui grâce à un mot d’ordre… »

Mme Bonacieux regarda fixement le jeune homme.

« Et si je vous donnais ce mot d’ordre, dit-elle, l’oublieriez-vous aussitôt que vous vous en seriez servi ?

– Parole d’honneur, foi de gentilhomme ! dit d’Artagnan avec un accent à la vérité duquel il n’y avait pas à se tromper.

– Tenez, je vous crois ; vous avez l’air d’un brave jeune homme, d’ailleurs votre fortune est peut-être au bout de votre dévouement.

– Je ferai sans promesse et de conscience tout ce que je pourrai pour servir le roi et être agréable à la reine, dit d’Artagnan ; disposez donc de moi comme d’un ami.

– Mais moi, où me mettrez-vous pendant ce temps-là ?

– N’avez-vous pas une personne chez laquelle M. de La Porte puisse revenir vous prendre ?

– Non, je ne veux me fier à personne.

– Attendez, dit d’Artagnan ; nous sommes à la porte d’Athos. Oui, c’est cela.

– Qu’est-ce qu’Athos ?

– Un de mes amis.

– Mais s’il est chez lui et qu’il me voie ?

– Il n’y est pas, et j’emporterai la clef après vous avoir fait entrer dans son appartement.

– Mais s’il revient ?

– Il ne reviendra pas ; d’ailleurs on lui dirait que j’ai amené une femme, et que cette femme est chez lui.

– Mais cela me compromettra très fort, savez-vous !

– Que vous importe ! on ne vous connaît pas ; d’ailleurs nous sommes dans une situation à passer par-dessus quelques convenances !

– Allons donc chez votre ami. Où demeure-t-il ?

– Rue Férou, à deux pas d’ici.

– Allons. »

Et tous deux reprirent leur course. Comme l’avait prévu d’Artagnan, Athos n’était pas chez lui : il prit la clef, qu’on avait l’habitude de lui donner comme à un ami de la maison, monta l’escalier et introduisit Mme Bonacieux dans le petit appartement dont nous avons déjà fait la description.

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