Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain

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Les écrits réunis dans cet ouvrage visent à scruter l’œuvre de Jean Copans dans une histoire du temps présent (sans présentisme aucun), à comprendre ce qu’il nous dit de l’anthropologie du contemporain, de l’actualité d’une science de l’Homme. Auteur, engagé dans la vie de multiples institutions, pédagogue reconnu, collaborateur, lecteur et contributeur dans la vie des revues (L’Homme, Cahiers d'études africaines ; Politique africaine, Current Anthropology), chercheur français présent sur les lignes de fronts du dialogue avec l’anthropologie nord-américaine, la contribution scientifique de Jean Copans, élève de Georges Balandier et disciple intellectuel de Paul Mercier, est remarquable aussi bien par son implication dans la recherche en train de se faire que par ses lectures et par ses commentaires qui en font à la fois un chroniqueur, un observateur et un analyste du temps présent. Alors que l’anthropologie du contemporain est toujours en quête d’un épistème, l’œuvre de Jean Copans ouvre parfaitement une voie originale et durable, pour comprendre le sens du contemporain en anthropologie.
Les contributeurs au volume, auteurs internationalement reconnus, Maurice Aymard, Momar-Coumba Diop, David B. Coplan, Gérald Gaillard, Ingolf Diener, Laurence Espinosa, Frederick Cooper, Paul Diedhiou, Gaye Daffé, Nicolas Monteillet, Cheikh Anta Babou, Pascal Depoorter, Patrice Yengo, Julien Bondaz, Laurence Boutinot, Christophe Baticle, Jean-Bernard Ouédraogo, Benoît Hazard, Abel Kouvouama et Pierre Bouvier proviennent de disciplines variées, de différentes générations de chercheurs et d’horizons géographiques multiples. Au fil des pages se dévoile l’étendue des travaux de Jean Copans, depuis ses premières recherches sur les nationalismes et la « mouridologie », en passant par la classe ouvrière en Afrique (noire), ses engagements sur les sécheresses de 1973, jusqu’à ses réflexions sur la sociologie politique et sur les intellectuels en Afrique. Sans céder au tropisme de l’inventaire, l’ouvrage reprend les observations de ce chroniqueur avisé et analyste pertinent des tumultes du temps présent pour comprendre ses prises de position, parfois hétérodoxes, dans l’exercice d’une anthropologie attentive aux tensions entre l’unité théorique de la discipline, l’éclatement des objets, des terrains, et de ses définitions.

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Jean a pris la défense de notre manuscrit et a argumenté en faveur de sa publication en indiquant, toutefois, les points à développer ou à améliorer. Nous n’avons pas été en total accord avec ses commentaires et suggestions et l’avons exprimé dans des lettres que Jean détient encore. Même s’il nous a reproché, à tort, une lecture quasi complotiste de certains épisodes de la préparation de ce document, les malentendus de départ ont été vite surmontés durant nos entretiens à mon domicile à Dakar alors qu’il était en mission au Sénégal à l’été 1990. C’est pendant son séjour que des séances de travail ont permis de procéder aux réglages finaux avant la publication du livre Le Sénégal sous Abdou Diouf , la même année que son ouvrage La longue marche de la modernité africaine dont il m’avait offert un exemplaire avec la dédicace suivante : « À Momar, l’autre livre de l’année ». Jean a ensuite « accompagné » ce livre de commentaires, notamment dans ses Noms du Géer , le papier auquel il tient le plus parmi tous ceux qu’il a publiés dans les Cahiers d’études africaines depuis 1971 et dont j’ai eu l’honneur de publier dans Le Sénégal contemporain (Diop, 2002) une version remaniée. Jean agissait aussi en complément au soutien apporté par Amady Aly Dieng (Diop & Diouf, 2007 28) qui s’est chargé de présenter ce livre dans la presse de Dakar. Dieng avait pris notre défense quand certains groupuscules politiques ont voulu organiser une campagne de presse en notre défaveur en vue d’anéantir l’important effort intellectuel qui était à la base du Sénégal sous Abdou Diouf . Abdou Diouf et ses collaborateurs ont inscrit ce livre au programme de leur université d’été et nous ont adressé une lettre d’invitation à venir en discuter avec leurs militants. Amady a immédiatement senti le piège et nous a fortement déconseillé d’aller à cette rencontre. Nous avons donc refusé d’y aller. Les faits notés par la suite lui ont donné raison. Durant cette université d’été, nous avons été copieusement conspués et accusés de contester la légitimité du président Abdou Diouf. Avec le recul, je me dis que ces gens-là auraient sans doute été encore plus vindicatifs si nous avions publié les informations de première main dont je disposais et qui provenaient directement de l’état-major mixte chargé de gérer les émeutes de 1988.

Un interlocuteur constant et attentif

Jean n’a pas été impliqué dans la recherche qui a suivi Le Sénégal sous Abdou Diouf. Mais cet ouvrage prolongeant la problématique de base du Sénégal sous Abdou Diouf , indirectement, il a été impliqué. Il a contribué à la vulgarisation des travaux menés sous ma direction en en faisant une analyse sans complaisance et en montrant surtout leur originalité en ce qui concerne les recherches menées sur des sujets similaires en Afrique (Copans, 1991). Dans la chronique bibliographique parue dans les Cahiers d’Études africaines (Copans, 2019), il s’est d’ailleurs étonné de l’impasse que certains auteurs font sur les travaux que j’ai conduits 29. Jean Copans a présenté les travaux que j’ai dirigés dans les mêmes termes élogieux, dans le livre qu’il achève sur Paul Mercier 30.

Jean a été présent dans une autre recherche prenant appui sur les résultats de Le Sénégal sous Abdou Diouf ainsi que je l’ai indiqué dans l’introduction du livre Les Figures du Politique en Afrique (Diop & Diouf 1999). Notre objectif était, tout d’abord, de produire des données permettant une mise en perspective théorique du cas sénégalais, mais aussi d’identifier les « récits » par lesquels les premiers chefs d’État africains ont organisé, ou brouillé, les conditions de leur succession. Nous avions alors clairement mentionné que notre perspective analytique avait été influencée par des collègues comme Jean Copans, Christian Coulon, Donal Cruise O’Brien, Martin Klein, Sheldon Gellar, Guy Rocheteau, et Robert Fatton Jr.

Au début des années 1990, nos chemins se sont, à nouveau, provisoirement séparés en raison de l’investissement de Jean dans d’autres territoires théoriques, notamment l’Afrique du Sud et de nouvelles responsabilités administratives (Nairobi 1985-1989 31) et Amiens (1990-2000). C’est durant cette phase qu’avec le soutien de Richard Stren, nous avons mis sur pied la revue Sociétés-Espaces-Temps qui a ensuite changé de statut en publiant des livres. Le livre Le Sénégal et ses voisins (Diop, 1994) fut le premier de cette série. Vers la fin des années 1990, je me suis occupé avec Fred Hendricks et Jeff Lever du lancement de la Revue africaine de sociologie/African Sociological Review 32. Jean n’a pas pris part à ces travaux et ceux faits sur la pauvreté, les politiques sociales ou les migrations internationales. Mais il n’a pas ignoré leur existence et les signale dans ses travaux. D’ailleurs, il m’a redit récemment son appréciation très positive de ces travaux sur la pauvreté au Sénégal.

À la fin des années 1990 quand j’ai conçu et lancé le programme Sénégal 2000 33, Jean a fait partie du groupe restreint de conseillers scientifiques du projet avec Mamadou Diouf, Gaye Daffé, Paul Ndiaye, Philippe Antoine et des amis dévoués ayant participé à l’évaluation et à la révision des papiers. Il m’a ensuite proposé la version révisée du Géer , un papier devenu un classique de la sociologie de la connaissance du Sénégal. C’est avec le même sérieux qu’il a répondu à mes demandes relatives à l’édition des trois volumes issus de cette recherche. À la fin du projet Sénégal 2000 , lorsque j’ai mis sur pied à Dakar, avec quelques collègues et amis, le Centre de recherches sur les politiques sociales (CREPOS), Jean Copans a été l’un des premiers chercheurs ayant animé les séminaires destinés aux doctorants. Il a ainsi organisé deux sessions en mai et juin 2006 34. Certains de ses anciens étudiants en ont d’ailleurs bénéficié. C’est dans le cadre du CREPOS que Tarik Dahou (2009) a publié un ouvrage collectif remarqué sur l’agriculture sénégalaise.

J’ai ensuite dirigé un ouvrage consacré aux technologies de l’information et de la communication (Diop, 2003). Jean a participé activement à la dernière réunion de mise au point collective du manuscrit à l’été 2001. J’ai dirigé des recherches sur les politiques sociales 35, le « développement 36» et les migrations 37sénégalaises. Même s’il n’a pas été membre de ces équipes, Jean Copans les cite dans ses synthèses relatives à la sociologie de la connaissance du Sénégal.

En 2012, quand j’ai mis sur pied l’équipe qui devait produire deux ouvrages collectifs sur le Sénégal sous Wade , Jean Copans s’est également impliqué dans ce travail. Lorsque je l’ai sollicité pour préfacer l’un des volumes, il m’a répondu en ces termes : « Je ne sais pas si je suis le mieux placé pour la faire, mais si tu me le demandes, je vais la faire ». Il a par la suite produit une préface remarquée, au titre très original, repris d’ailleurs par certains amis dans leurs papiers. Il a participé à l’évaluation des articles et donné des conseils concernant leur distribution dans les deux volumes, le choix des titres et la quatrième de couverture. Ses anciennes étudiantes Sophie Lewandowski et Aminata Sall avaient fait des contributions remarquées dans les deux volumes. Après la publication de ces deux volumes, Jean en a immédiatement proposé une présentation dans la presse sénégalaise 38. Il m’a soutenu à l’occasion des demandes de séjour de recherche en France ou ailleurs en complément de l’aide apportée par Jean-Pierre Dozon à la FMSH. Mais il ne s’est pas contenté de cet appui administratif. Dans différentes publications il a continué à donner son avis, à commenter mes travaux et à les appuyer. Il fait partie de mes lecteurs les plus appliqués et assidus. Il est sans doute, sur ce plan, plus attentif que la plupart de mes collègues universitaires sénégalais.

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