Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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— Ce n’est pas seulement, chère maman, cet acte de bonté, où la simple humanité et son attachement pour Maria devaient le porter naturellement, qui doit décider de son caractère ; mais ses anciens amis, madame Jennings, les Middleton, les Palmer l’aiment et le respectent également ; et moi-même, quoique je le connaisse depuis moins de temps, j’ai une si haute opinion de lui, que si Maria peut être heureuse avec lui, je pense comme vous que ce serait le plus grand des bonheurs pour nous. Quelle réponse avez-vous faite ? Lui avez-vous donné quelque espoir ?

— Oh ! ma chère enfant ! Je ne pouvais pas alors prononcer ce mot ; je croyais Maria mourante. Lui-même n’osait demander ni espoir, ni encouragement. Ce n’était pas une demande de ma fille, mais une confidence involontaire, une effusion de douleur et de sympathie. Nous pleurâmes ensemble : je lui dis que son sentiment ajouterait à mon malheur, si j’étais destinée à celui de perdre ma fille ; que je la regretterais pour lui et pour moi. Je ne savais d’abord ce que je disais ; tant d’affliction ! tant de surprise ! J’étais tout-à fait troublée ; mais après quelque temps je lui dis que si Maria vivait, ce que j’osais encore espérer, le plus grand bonheur de ma vie serait de la lui donner ; et depuis notre arrivée, depuis que nous avons repris une délicieuse sécurité, je l’ai répété plus clairement, et je lui ai donné tous les encouragemens qui étaient en mon pouvoir. Le temps, et il ne sera pas long, ai-je dit, amènera tout à bien. Le cœur de Maria ne peut pas appartenir long-temps à un homme tel que Willoughby ; et votre propre mérite doit vous rassurer.

— Assurément il doit être tranquille sur vos intentions, dit Elinor ; mais cependant il ne me paraît pas content comme il devrait l’être.

— Non !… Il est si modeste ; il a tant de défiance de lui-même ! reprit madame Dashwood. Il croit que Maria est engagée trop profondement pour retrouver, de bien long-temps, la liberté de faire un autre choix, et même, dans ce cas, il ne peut s’imaginer que ce serait lui. Il parle de la différence de leurs âges et de leurs dispositions. Mais il se trompe tout-à-fait. Son âge est précisément celui qui convient à un mari qui doit être le guide et le protecteur de sa compagne. Son caractère, ses principes sont fixés ; il n’y a aucun changement à craindre, et quant à ses dispositions, elles sont précisément celles qui-peuvent rendre votre sœur heureuse. Il calmera son imagination, quelquefois trop ardente ; il rétablira la paix dans son cœur. Ses manières, sa personne, tout est en sa faveur. Ma partialité pour lui ne m’aveugle point. Il n’est certainement pas aussi beau que Willoughby ; mais, à mon avis, il a quelque chose de plus agréable, de plus franc, de plus mâle. Ne vous rappelez-vous pas qu’il y avait quelque chose dans les jeux de Willoughby que je n’aimais point ?

Elinor ne put se le rappeler. M meDashwood oubliait qu’elle avait dit souvent devant Maria, que Willoughby avait dans le regard quelque chose d’irrésistible. Elle ne le dit pas à sa mère, qui continua : et, quant à ses manières, vous ne me nierez pas, Elinor, qu’elles ne soient beaucoup plus faites pour attacher Maria. Cette simplicité naturelle, ce fonds de bonnes études, et même cette espèce de mélancolie dans ses propos, dans son attitude, s’accordent beaucoup mieux avec les dispositions réelles de votre sœur, que la vivacité, la gaieté souvent assez mal placée de Willoughby. Je suis persuadée à présent que si Willoughby avait été constant et qu’il eût épousé Maria elle n’aurait jamais été aussi heureuse avec lui qu’avec le colonel Brandon. Elle s’arrêta. Elinor ne voulut pas convenir avec elle de ce dernier point, pas du moins en entier ; il lui semblait que le cœur de Maria avait besoin d’amour ; mais madame Dashwood s’abandonnait toujours à ses nouvelles espérances. Le colonel était son héros du moment, et elle assura à sa fille que, feu son cher Henri excepté, elle n’avait jamais vu d’homme plus à son gré.

Delafort, dit-elle, n’est pas à une très-grande distance de Barton, supposé que nous y restions ; mais vraisemblablement nous serons plus près encore de notre Maria. On dit que c’est un grand village ; il se trouvera facilement quelque jolie petite maison près du château, qui convienne tout aussi bien à notre situation.

Pauvre Elinor ! voilà donc un nouveau plan pour la mener à Delafort, à côté d’Edward et de Lucy. Elle soupira profondément et garda le silence.

— Quant à la fortune aussi, continua M meDashwood, sans faire attention au soupir de sa fille aînée, et ne songeant qu’à son projet de mariage pour sa favorite, à mon âge on y pense un peu ; et quoique je ne connaisse pas exactement celle du colonel, je crois qu’elle est très-honnête.

Ici elles furent interrompues par madame Jennings qui, de son côté, pensait sans le dire, que le colonel ne tarderait pas à épouser Elinor. Cette dernière se retira, alla rêver au bon succès de son ami auprès de sa mère, ne pouvant cependant s’empêcher de regretter et de plaindre Willoughby.

CHAPITRE XLVIII.

Table des matières

La maladie de Maria, quoique très-violente, n’avait pas été assez longue pour retarder sa convalescence. Sa jeunesse, sa force naturelle et la présence de sa mère la rendirent bientôt capable d’être levée chaque jour plus long-temps ; et le cinquième, depuis l’arrivée de madame Dashwood, elle se sentit la force de descendre au salon, appuyée sur sa bonne sœur. Il lui tardait, dit-elle, de revoir le colonel et de le remercier d’avoir été chercher sa mère. Dès qu’elle fut établie dans un bon fauteuil, on le fit demander. Le cœur de la maman nageait dans la joie.

L’émotion du colonel lorsqu’il entra fut très-visible. Il s’approcha d’elle, et en la voyant pâle, abattue, les yeux languissans, sa physionomie s’altéra au point qu’Elinor conjectura qu’il y avait quelque chose de plus que son affection pour Maria. Cette dernière lui présenta la main, en parlant de sa vive reconnaissance. Alors une si forte expression de douleur se répandit sur tous les traits du colonel ; un soupir si profond s’échappa de son cœur, qu’Elinor comprit tout ce qui s’y passait, et que les scènes douloureuses de la maladie et de la mort d’Elisa se retraçaient à sa mémoire. La ressemblance dont il avait fait mention était sans doute augmentée par la langueur actuelle de Maria, par ses yeux battus, sa pâleur, son attitude de malade, et l’expression de sa tendre gratitude.

Madame Dashwood le surveillait encore mieux que sa fille, et, ne sachant pas les détails de l’histoire du colonel, attribua tout ce qui se passait sur sa figure, à l’excès de sa passion, et vit dans les propos et les manières de sa fille quelque chose de plus que la simple reconnaissance. Deux ou trois jours après, Maria avait acquis assez de force pour se promener devant la maison, appuyée sur le colonel, puis un peu plus loin sur le joli sentier gravelé ; mais elle ne témoigna aucune envie d’aller jusqu’au temple grec, et laissa même percer une sorte d’effroi. Elinor qui en savait seule la raison ne l’en pressa pas, et comprit très-bien son impatience de quitter Cleveland, et de retourner à la chaumière. Ce désir devint si vif, que madame Dashwood, qui ne pouvait rien lui refuser, y céda. D’ailleurs, elle souhaitait aussi dans le fond de retourner chez elle et de retrouver sa petite Emma. Mais ce désir était combattu par celui qu’elle avait que sa fille s’attachât au colonel en vivant journellement avec lui.

— Les choses sont en bon train, disait-elle à Elinor ; c’est toujours son bras qu’elle prend pour se promener.

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