Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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— Je lui dirai, monsieur, tout ce qui sera nécessaire pour calmer son cœur et vous justifier sur quelques points. Puisse cette assurance adoucir vos peines ! D’ailleurs je crois que cela dépend aussi de vous. Adieu, monsieur, la soirée s’avance, et cet entretien s’est trop prolongé. Un mot encore cependant avant de nous séparer : comment avez-vous appris la maladie de ma sœur ?

— De sir Georges Middleton, que je rencontrai par hasard hier au soir dans le passage de Drury-lane. C’est la première fois que je le voyais depuis deux mois ; je mettais du soin à éviter tout ce qui pouvait me rappeler le nom de Dashwood ; et lui, plein de ressentiment contre moi depuis mon mariage, ne me cherchait pas non plus. Cette fois il ne put résister à la tentation de m’aborder, pour me dire ce qu’il croyait devoir me faire beaucoup de peine. Sa première parole fut de m’apprendre brusquement que Maria Dashwood était mourante à Cleveland, d’une fièvre nerveuse et putride ; qu’une lettre de madame Jennings, reçue ce même matin, disait le danger imminent ; que les Palmer avaient fui la contagion. Grand Dieu ! quelle accablante nouvelle ! J’ignorais même votre séjour à Cleveland, et je vous croyais à la Chaumière auprès de votre mère. Madame Willoughby eut le caprice, il y a dix jours, je crois, d’aller à Haute-Combe voir le printemps et les arbres en fleurs ; il fallut l’emmener à l’instant. À peine y fut elle, que sans regarder une feuille elle se rappela que le lendemain était le jour d’assemblée de lady Sauderson ; et vite il fallut retourner à Londres. Qui m’aurait dit, grand Dieu ! que je passais si près de Maria ; de celle dont j’étais tellement occupé que mon imagination croyait la voir partout ? En passant dans le chemin sous le temple, je crus voir de loin sa grâcieuse figure appuyée contre une des colonnes ; mais cette illusion s’évanouit bientôt, elle disparut comme l’éclair ; et ce n’était pas elle, puisque déjà elle était bien malade. Elinor, très-étonnée, se fit dire le jour, l’heure, et tout fut expliqué, et l’évanouissement trop réel de Maria, et ses larmes, et ses propos incohérens ; mais elle se garda bien de donner à Willoughby cette preuve de plus de la faiblesse de sa sœur.

— Ce que je ressentis ne peut s’exprimer, continua-t-il avec feu. Maria mourante, et peut-être des peines déchirantes que je lui avais causées, me haïssant, me méprisant dans ses derniers momens ; maudit par sa mère, par ses sœurs : ah ! ma situation était horrible ! Je ne pus la supporter ; je me décidai à partir, et à cinq heures du matin, j’étais dans mon carrosse. À présent vous savez tout. Il prit son chapeau, et s’approchant d’elle : Ne voulez vous pas, dit-il, me donner votre main ; mademoiselle Dashwood, en signe de paix et de non malveillance ? Elle ne put y résister, et posa sa main sur la sienne ; il la pressa avec affection. – Allez-vous à Londres ? lui dit-elle. – Non, répondit-il, à Haute-Combe pour quelques jours, et il retomba dans une sombre rêverie, et s’appuya, contre la cheminée, semblant oublier qu’il devait partir. – Vous ne me haïssez plus, n’est-ce pas ? dit-il enfin ; vous ne me méprisez plus ?… – Je vous plains du fond de mon cœur, M. Willoughby, et je vous pardonne ; je m’intéresse à votre bonheur, et je voudrais apprendre que…

— Mon bonheur ! interrompit-il, il ne peut plus y en avoir pour moi dans ce monde ! Je traînerai ma vie comme je le pourrai ; la paix domestique est impossible avec ma femme. Si cependant je puis espérer que vous et les vôtres prendrez quelque intérêt à mes actions, ce sera du moins un motif d’être sur mes gardes…… Maria est à jamais perdue pour moi, n’est-ce pas ? même quand quelques heureuses chances de liberté……

Elinor lui lança un regard plein de reproches. – Je me tais, dit-il, et je pars moins malheureux que lorsque je suis arrivé ; elle vivra du moins ! Mais un affreux événement m’attend encore.

— Quel événement ? que voulez-vous dire ?

— Le mariage de votre sœur.

— Vous êtes dans l’erreur ; elle ne peut pas être plus perdue pour vous qu’elle ne l’est actuellement.

— Mais un autre la possédera, et je ne puis supporter cette pensée. Adieu, adieu, je ne veux pas vous arrêter plus long-temps, et diminuer peut-être l’intérêt que j’ai réveillé. Au nom du ciel ! conservez-le moi ! Adieu, adieu, puissiez-vous être heureuses !… Il quitta rapidement la chambre, et l’instant d’après Elinor entendit le roulement de son carrosse.

CHAPITRE XLVII.

Table des matières

Elinor resta encore quelques momens au salon après que Willoughby l’eut quittée, oppressée par une foule d’idées différentes les unes des autres, qui se succédaient rapidement, mais dont le résultat général était une profonde tristesse. Ce Willoughby qu’elle regardait, il n’y avait pas une heure, comme le plus indigne des hommes, qu’elle abhorrait, qu’elle méprisait, excitait en elle, en dépit de tous ses torts, un degré de commisération, d’intérêt même pour ses souffrances, qui allait dans ces premiers momens jusqu’à lui faire éprouver une espèce de tendre regret de ce qu’il était actuellement séparé pour toujours de leur famille, et que sans doute elle ne le reverrait plus. Surprise elle-même de l’influence qu’il exerçait sur son esprit, elle voulut l’analyser, et trouva que c’était un sentiment tout-à-fait involontaire, qui tenait à des circonstances indépendantes de son mérite, et qui se trouvaient avoir peu de poids au tribunal de la raison : c’étaient d’abord les attraits de son charmant extérieur, de cette physionomie agréable, aimable, de sa manière franche, affectionnée, animée ; et il n’y avait nul mérite à lui d’être ainsi : c’était ensuite son ardent amour pour Maria ; mais cet amour n’était plus innocent et devenait un tort de plus. Elle se disait tout cela, sans que l’intérêt qu’il venait de lui inspirer fût diminué le moins du monde ; elle réfléchissait douloureusement au tort irréparable que ce jeune homme s’était fait à lui-même, par l’habitude de l’indépendance, de la paresse, de la dissipation. La nature avait tout fait pour lui ; elle lui avait donné tous les avantages personnels, tous les talens, une disposition à la franchise, à l’honnêteté, un cœur sensible ; et le monde et les mauvais exemples avaient tout corrompu. Chaque faute, en augmentant le mal, avait reçu sa punition au moment même. La vanité qui lui avait fait rechercher un coupable triomphe aux dépens du bonheur de Maria, l’avait entraîné dans un attachement réel et profond, que ses torts précédens l’avaient obligé de sacrifier ; son libertinage avec Caroline l’avait privé de sa seule ressource de fortune ; son mariage, qui avait déchiré si cruellement le cœur de Maria, était pour lui une source de malheurs qui ne lui laissait plus d’espoir. Il résulta de ce tableau que son intérêt augmenta pour un coupable déjà trop puni, sans l’être encore par la haine de ceux qu’il aimait si tendrement : aussi son cœur n’en éprouva plus pour lui.

Elle alla auprès de sa sœur. Celle-ci venait de se réveiller d’un doux et long sommeil, qui confirma toutes ses espérances, Elinor s’assit à côté d’elle en silence. Son cœur était plein. Le passé, le présent, l’avenir, la visite de Willoughby, l’attente de sa mère, tout ensemble lui donnait une telle agitation, que son pouls était sûrement plus élevé que celui de la malade, et qu’elle craignait de se trahir si elle avait dit un seul mot. Heureusement que cette crainte ne fut pas longue. À peine une demi-heure s’était écoulée depuis le départ de Willoughby, que le roulement d’un autre carrosse lui annonça l’arrivée des voyageurs. Elle vola au bas de l’escalier, heureuse de revoir sa mère et de pouvoir la rassurer. Elle arriva à la porte de la maison au moment où madame Dashwood y entrait ; elle la reçut dans ses bras, et sa première parole, en serrant cette bonne mère sur son cœur, fut celle-ci : Elle est sauvée ! elle est bien, aussi bien qu’elle puisse être. Madame Dashwood s’était sentie si émue en approchant de la maison, qu’elle avait cru que c’était un pressentiment qu’elle ne retrouverait plus sa fille chérie. Le passage subit de cette affreuse crainte à l’heureuse nouvelle qu’elle était hors de danger, fut trop rapide pour ses sens ; elle tomba dans une demi-faiblesse sur l’épaule d’Elinor. Elle et leur ami la soutinrent et la portèrent jusqu’au salon. Là, assis à côté de sa fille aînée, elle retrouva ses sens ; mais incapable de parler, elle versa des torrens de larmes, embrassa plusieurs fois son Elinor, se tournait par intervalles vers le colonel Brandon, pressait sa main avec un regard qui lui disait son bonheur, sa reconnaissance, et sa certitude qu’il partageait tout ce qu’elle éprouvait. Ah ! sans doute il le partageait ! Il ne parlait pas non plus, il ne l’aurait pas pu ; mais tout en lui exprimait la joie la plus vive.

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