Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

Здесь есть возможность читать онлайн «Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Jane Austen: Oeuvres Majeures»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

Jane Austen: Oeuvres Majeures — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Jane Austen: Oeuvres Majeures», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Elle courut auprès de sa sœur ; elle dormait tranquillement. Betty était assise à côté d’elle, et lui promit de la demander à l’instant où la malade se réveillerait. En repos alors sur elle, elle se pressa de rejoindre Willoughby pour hâter le moment de son départ. Il se promenait vivement et les bras croisés quand elle rentra. Comment est-elle ? dit-il à demi-voix.

— Elle repose, et me voici prête à vous entendre ; mais d’un instant à l’autre je puis être appelée auprès d’elle, ou ma mère peut arriver ; je vous conjure encore d’être bref.

— Bref ! et j’ai tant de choses à dire… Il s’arrêta.

— Eh bien, commencez donc, dit Elinor impatientée.

— Je ne sais, dit-il, quelle a été complètement votre opinion sur ma conduite avec votre sœur, et quel diabolique motif vous avez pu me supposer. Peut-être allez-vous me juger plus mal encore ; mais enfin vous devez tout entendre, et je veux être vrai. Quand je m’introduisis chez vous, et j’en cherchais l’occasion qui se présenta d’elle-même, je n’avais d’autre vue et d’autre intention que de passer mon temps en Devonshire d’une manière plus agréable que dans mes précédentes visites à ma vieille tante. L’aimable extérieur de votre sœur, la séduction de son esprit, ses talens enchanteurs attirèrent sans doute mon admiration particulière ; et dès les premiers jours sa conduite avec moi, si tendre, si confiante… Non, je ne conçois pas à présent comment mon cœur y fut insensible ; mais il faut que je le confesse, ma vanité seule était flattée d’une conquête si brillante, si fort au-dessus, à tous égards, de celles dont je m’étais occupé jusqu’alors. Ne songeant point à son bonheur, ne pensant qu’à mon triomphe et à mes plaisirs du moment, animé par son entretien plein de feu, je lui parlai le langage dont j’avais l’habitude avec les femmes ; je témoignai des sentimens que je n’éprouvai pas ; je tâchai par tous les moyens possibles de me faire aimer sans avoir le dessein de lui rendre son affection.

Elinor, indignée, lui jeta un regard plein de mépris, et l’interrompit en lui disant : Il est inutile, M. Willoughby, que vous parliez plus long-temps et que je vous écoute. Un tel commencement dit tout ; il ne peut être suivi de rien que je veuille entendre ; je vous prie de me dispenser d’un plus long entretien.

— J’insiste sur ce que vous entendiez tout, répliqua-t-il ; vous savez mon tort, écoutez ma punition. Ma fortune était réduite à moins que rien ; elle n’avait jamais été considérable. J’ai toujours été très-dépensier, et j’étais lié avec des gens riches que je voulais égaler. Chaque année avait ajouté à mes dettes, et je n’avais d’autre espoir de m’acquitter, que la mort de ma vieille cousine, dont le moment était très-incertain, ou bien un mariage avec une femme riche. Dans cette intention, et poussé par les conseils de quelques amis, j’avais déjà fait ma cour dans ce but, l’hiver précédent, à M lleGrey, qui devait posséder 50 000 livres sterling le jour de ses noces, et m’avait assez bien reçu pour me laisser croire que je pouvais me présenter avec succès. Je ne pouvais donc dans de telles circonstances penser à associer à mon sort une jeune personne sans fortune ; mais avec un égoïsme, une cruauté, qui ne peut jamais m’être trop reprochée, je me conduisais de manière à engager ses affections, sans avoir seulement la pensée de pouvoir jamais l’épouser. Oui, mademoiselle, oui, je mérite ce regard indigné ; je mériterais tout au monde, si je n’avais pas deux choses à dire en ma faveur, qui peuvent un peu, sinon excuser, mais pallier au moins cette indigne conduite. L’une est que je ne savais pas encore ce que c’était que l’amour ; des galanteries banales, des conquêtes faciles et bientôt oubliées avaient jusqu’alors rempli ma vie. L’autre est le serment que je puis vous faire, et dont Maria peut vous confirmer la vérité, est de n’avoir pas eu un instant la coupable pensée de profiter de son attachement, de son inexpérience, de sa jeunesse pour la séduire. Quand elle aurait été entourée d’anges, elle n’aurait pas été plus en sûreté. Son extrême sensibilité, sa franchise sans bornes l’entraînaient quelquefois à des imprudences ; mais son sentiment était en même temps si pur ; elle avait sur la vertu des idées si exaltées, tant de vraie dignité, tant de réelle innocence, qu’il aurait fallu être un monstre pour ne pas la respecter. Ah ! c’était l’être assez que de sacrifier à la vanité, à l’avarice, le bonheur d’une créature si parfaite ! Mais ce n’est pas elle seule que j’ai sacrifiée, pour éviter une situation bornée qui me semblait être la pauvreté, et qui, avec elle, aurait été le bonheur parfait. J’ai trouvé avec la richesse tous les malheurs que j’ai mérités sans doute, mais qui n’en sont pas moins cruels, et j’ai perdu, perdu pour jamais, tout espoir d’être heureux avec la seule femme que j’aie aimée.

— Vous l’avez donc aimée ? dit Elinor un peu radoucie ; il y a donc eu un temps où vous lui avez été attaché ? Vous voulez m’ouvrir votre cœur, dites-vous ; parlez donc : avez-vous aimé Maria ?

— Si je l’ai aimée ? ah, dieu ! Résister à tant d’attraits, repousser une telle tendresse ! existe-t-il un homme au monde à qui cela fût possible ? Oui, par degrés insensibles, je me trouvai passionné d’elle, et décidé alors à renoncer à tout pour elle, à lui offrir mon cœur et ma main. Je la connaissais trop bien pour craindre que la médiocrité de ma fortune fût un motif de refus, même pour madame Dashwood, qui ne voyait que par les yeux de Maria, et qui me témoignait une amitié de mère. Résolu de changer de vie, de trouver le bonheur dans l’amour et la simplicité, je voulais lui proposer de nous garder auprès d’elle à la chaumière, jusqu’à ce que la mort et l’héritage de madame Smith me missent à même de conduire ma compagne à Altenham, dont Maria aimait la situation, et qui la laissait dans le voisinage de sa famille. Oh ! combien j’étais heureux en formant ce plan, en pensant que mon existence entière serait ce qu’elle était depuis deux mois, un enchantement continuel au milieu des quatre femmes les plus aimables en différens genres que j’eusse rencontrées dans cette délicieuse habitation ! Vous rappelez-vous, miss Dashwood, la dernière soirée que j’ai passée à la chaumière, quand je conjurai votre mère, que je regardais déjà comme la mienne, de n’y rien changer ? Ah ! le souvenir de cette seule journée suffirait pour empoisonner le reste de ma vie… Et je croyais alors que toutes mes journées seraient semblables à celle-là ! Madame Dashwood m’invita à dîner pour le lendemain, et je me décidai à lui ouvrir entièrement mon cœur, à ne parler de rien à Maria ; j’étais si sûr de son affection ! c’est devant elle que je voulais dire à sa mère : Unissez vos enfans . Je vous quittai plein de cette ravissante idée ; je voulais en parler le soir même à madame Smith, et lui demander son aveu, que j’étais sûr d’obtenir. Cette digne femme vous estimait sans vous connaître, et attachait bien plus de prix aux mœurs, à une bonne éducation, qu’à une brillante fortune. Souvent, lorsque je lui parlais de votre famille, son regard attendri m’avait dit : Voilà où vous devriez prendre une femme. Je rentrai donc chez elle résolu à lui en parler le soir même. Ah, bon dieu ! quel entretien différent eus-je avec elle ! Elle avait reçu des lettres sans doute de quelque parent éloigné qui voulait me priver de sa faveur et des preuves qu’elle m’en destinait. On lui apprenait… une affaire…, une liaison… que j’avais presque oubliée moi-même. Mais qu’est-il besoin de m’expliquer davantage ? dit-il en s’interrompant et rougissant beaucoup ; votre intime ami vous a sans doute depuis long-temps raconté cette histoire ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Jane Austen: Oeuvres Majeures»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Jane Austen: Oeuvres Majeures» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Jane Austen: Oeuvres Majeures»

Обсуждение, отзывы о книге «Jane Austen: Oeuvres Majeures» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x