Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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Elle s’arrêta, puis elle ajouta d’une voix basse : S’il m’était possible seulement de connaître son cœur, de savoir quels ont été ses projets, je serais tout-à-fait contente.

Elinor ne balança plus à lever ce voile, et y fut complètement entraînée, puisqu’elle le pouvait sans hasarder la paix de sa sœur, et au contraire avec l’espoir de la lui rendre en entier. Elle la fit asseoir à côté d’elle sur un gazon assez sec pour n’avoir rien à craindre pour sa santé, et la pria de l’écouter.

Elle ménagea son récit avec adresse et précaution, à ce qu’elle croyait du moins ; mais dès qu’elle eut nommé Willoughby, le visage de Maria s’altéra visiblement. Grand dieu ! c’était lui, s’écria-t-elle ; vous l’avez vu à Cleveland, si près de moi ?… Elle ne put rien dire de plus, mais fit signe à sa sœur de continuer. Elle tremblait ; ses jeux étaient fixés vers la terre ; ses lèvres devinrent aussi pâles que le jour qu’on désespérait de sa vie ; des larmes coulaient sur ses joues décolorées, et sa main pressait celle de sa sœur, qui lui racontait cette visite, mais non pas précisément comme on l’a lue. Elle se contenta de lui dire exactement, tout ce qui pouvait, à quelques égards, justifier Willoughby. Elle rendit justice à son repentir, et ne parla de ses sentimens actuels que pour faire connaître son respect et sa parfaite estime. À mesure qu’elle avançait dans sa narration, la physionomie de Maria reprenait un peu de sérénité. Elle releva ses yeux et les porta d’abord sur sa sœur, puis vers le ciel : Mon dieu ! dit-elle quand Elinor eut fini, combien je vous rends grâce ! je ne désire rien de plus. Puissé-je être digne de l’excellente sœur que vous m’avez donnée ! Elles s’embrassèrent tendrement et reprirent le chemin de la maison, d’abord en silence ; ensuite Maria hasarda faiblement quelques questions sur Willoughby. Elinor lui dit tout ce qu’elle désirait savoir. Elles ne parlèrent que de lui jusqu’à la porte de la maison. Dès qu’elles y furent entrées, Maria jeta encore ses bras autour du cou de sa sœur, la remercia, et lui dit en la quittant : Chère Elinor, dites tout à maman ; ensuite elle monta l’escalier et se retira dans sa chambre. Elinor trouva fort naturel qu’elle eût besoin de quelques instans de solitude, et avec un mélange de sentimens doux et pénibles, elle entra auprès de sa mère pour remplir la commission de Maria.

CHAPITRE XLIX.

Table des matières

Madame Dashwood n’entendit pas sans émotion l’apologie de son premier favori ; elle se réjouit de ce qu’il était justifié du plus grand de ses torts, celui d’avoir eu le projet de séduire Maria. Elle était fâchée de son malheur ; elle voudrait apprendre qu’il fût heureux. Mais… mais le passé ne pouvait s’oublier. Rien ne pouvait faire qu’il n’eût pas été vain, égoïste, inconstant, intéressé ; rien ne pouvait le rendre sans tache aux yeux de la mère de Maria ; rien ne pouvait effacer le souvenir des souffrances de cette fille chérie, du danger dont elle sortait à peine ; rien ne pouvait le justifier de sa conduite coupable envers Caroline ; rien ne pouvait lui rendre la première estime de madame Dashwood, ni nuire aux intérêts du colonel. Si madame Dashwood avait, comme Elinor, entendu l’histoire de Willoughby de sa propre bouche ; si elle avait été témoin de son affliction, et sous le charme de ses manières et de sa belle figure, il y a toute apparence que sa compassion aurait été plus grande. Mais il n’était ni au pouvoir ni dans la volonté d’Elinor de rendre en entier à Willoughby la trop vive prévention de sa mère, de faire même éprouver à cette dernière l’espèce de pitié inutile, douloureuse, presque accompagnée de regrets, qu’elle avait ressentie au premier moment, et que la réflexion avait déjà calmée. Elle se contenta donc de déclarer la simple vérité, de rendre justice aux intentions de Willoughby, au fond de son caractère, mais sans le moindre de ces embellissemens romanesques qui excitent la sensibilité et qui montent et égarent l’imagination.

Dans la soirée, quand elles furent réunies, Maria commença la première à parler de lui. Ce ne fut cependant pas, sans efforts, quoiqu’elle fît tout ce qui dépendait d’elle pour se surmonter ; mais sa rougeur, sa voix tremblante le disaient assez. Elle surprit, même un regard inquiet de sa mère sur Elinor. Non, non, maman, lui dit elle ; soyez tranquille ; je vous assure à toutes les deux, que je vois les choses comme vous pouvez le désirer. M meDashwood voulait l’interrompre par quelques mots de tendresse ; mais Elinor qui désirait connaître à fond l’opinion de sa sœur, engagea par un léger signe sa mère au silence. Maria continua : Ce qu’Elinor m’a dit ce matin a été pour moi une grande consolation ; j’ai entendu exactement ce que je désirais d’entendre…… Pour quelques instans sa voix s’éteignit ; mais se remettant, elle ajouta avec plus de calme : Je suis actuellement parfaitement satisfaite, et je ne voudrais rien changer. Je n’aurais jamais été heureuse avec lui ; quand tôt ou tard j’aurais su ce que je sais à présent, je n’aurais plus eu pour lui ni estime ni confiance ; il n’y aurait plus eu de sympathie avec mes sentimens.

— Je le sais ; j’en suis sûre, s’écria sa mère. Heureuse avec un homme sans principes, avec un libertin, un séducteur, avec celui qui a si fort injurié notre plus cher ami, le meilleur des humains ! Non, non, ma chère Maria n’a pas le cœur fait pour être heureuse avec un tel homme ! Sa conscience si pure, si délicate, aurait senti tout ce que celle endurcie de son mari ne sentait plus.

Elle allait trop loin. Elinor vit le moment où Maria prendrait vivement le parti de Willoughby. Mais celle-ci soupira seulement profondément et répéta : Je ne voudrais rien changer que… Je ne voudrais pas qu’il fût trop malheureux. Pauvre Willoughby ! privé à jamais de tout bonheur domestique ! Des larmes remplirent ses yeux.

— Je crains, je crains fort, dit Elinor, qu’il n’en eût été privé quelque femme qu’il eût épousée, et même avec vous, Maria ; ou du moins bien sûrement vous n’auriez joui vous-même d’aucun bonheur. Votre mariage avec un jeune homme d’un tel caractère, vous aurait enveloppée dans un genre de troubles et de chagrins dont vous ne pouvez vous faire aucune idée, et qu’une affection aussi incertaine que la sienne, vous aurait faiblement aidée à supporter : c’est le tourment de la pauvreté. Il convient lui-même d’avoir toujours été un dissipateur ; et toute sa conduite prouve que le mot de privation est à peine entendu de lui. Son goût pour la dépense joint à votre inexpérience et à une générosité qui vous est naturelle, aurait consumé vos très-minces revenus, et vous aurait jetés dans des inquiétudes et des angoisses d’un autre genre, mais non moins cruelles que celles que vous avez éprouvées. Votre bon sens, votre honneur, votre probité vous auraient engagée, je le sais bien, dès que votre situation vous aurait été connue, à toute l’économie qui peut dépendre d’une femme, et peut-être auriez-vous même joui des privations et de la frugalité que vous vous seriez imposées à vous-même dans ce but ; mais auriez-vous pu les faire partager à un mari qui n’en avait pas l’habitude, et qui se serait éloigné, par cela même, de vous et de votre maison ? Auriez-vous pu, seule, empêcher une ruine commencée avant votre mariage ? La pauvreté, chère Maria, supportée avec quelqu’un qu’on aime, peut avoir ses douceurs, mais plus dans les romans que dans la réalité. Il est trop vrai qu’elle empoisonne tout, qu’elle flétrit tout, même le sentiment. Elle aigrit l’humeur ; elle détruit la gaieté et les agrémens de l’esprit. Êtes-vous sûre que l’amour de Willoughby, que le vôtre même auraient résisté à sa funeste influence, et que vous n’auriez pas fini par déplorer tous les deux une union si fatale, ou, sinon tous les deux, du moins lui seul qui est plus égoïste que sensible, et attache un grand prix aux jouissances de la vie ? Elinor s’arrêta. La vérité du tableau, qu’elle traçait l’avait entraînée. Elle avait voulu détourner l’attendrissement de sa sœur sur le sort de Willoughby, parce qu’il l’aurait conduite à regretter encore de n’avoir pas été chargée de son bonheur ; elle désirait lui démontrer que ce bonheur était impossible.

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