Kimi Turró - Je t'aime, merci

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Quand vous êtes plongé dans la plus profonde obscurité, il semble impossible d'atteindre la lumière. Après avoir vécu un événement aussi douloureux que la mort d'un enfant, vous n'imaginez pas qu'à un moment donné, vous allez célébrer à nouveau la vie… Mais aujourd'hui, je vous le dis, c'est possible. La perte d'un être cher laisse une empreinte indélébile sur votre cœur, sur votre âme et sur votre mémoire. Et traverser le deuil est inévitable, c'est le seul chemin qui peut vous redonner le souffle dont vous avez besoin pour accepter ce qui semble inacceptable et l'étreindre avec amour et gratitude. Je laisse entre vos mains les armes qui m'ont aidée à transformer la douleur en amour et qui m'ont redonné l'énergie pour découvrir mon but, pour reprendre contact avec la joie et pour me lever chaque jour reconnaissante d'être le témoin de ce miracle que nous appelons la vie.

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Mais un jour, tout changea : avec l’aide du directeur de son lycée, nous parvînmes à l’emmener à une école de mécanique de Gérone. C’est là que sa transformation commença, car il trouva quelque chose qui le motivait et le passionnait vraiment : les motos. On ne pouvait plus l’arrêter ! Il passait des heures et des heures à démonter les motos et découvrir comment elles fonctionnaient.

Depuis tout petit, il aimait tout ce qui était en mouvement. En fait, je crois qu’il est né avec la vitesse dans le sang. À l’âge de trois ans, il déambulait déjà nuit et jour en rollers. Les patins étaient réellement une prolongation de ses jambes, car il montait et descendait les escaliers et faisait tout avec ses patins aux pieds. Pour lui, il n’y avait pas d’obstacle. Il n’était pas rare de le retrouver endormi avec les patins chaussés. Parfois même avec le pantalon un peu mouillé, parce qu’il n’avait pas le temps d’aller aux toilettes ; ce n’était pas au programme ! Pour lui, ce qui comptait, c’était courir, sauter et jouer.

Le ski était une autre passion d’Adrià. Quand il avait environ quatre ans, le dimanche à six heures du matin, nous allions tous les deux à La Molina, chargés comme des mules. Pour cela, il n’avait jamais la flemme, il ne se plaignait jamais et était toujours partant. Je me souviens de beaucoup de bons moments là-bas, à La Molina. Il ne craignait rien. Une des premières fois qu’il foula les pistes de ski, le moniteur prit peur et le gronda sévèrement parce que de tout en haut et sans bâtons, Adrià se mit à descendre en ligne droite comme une balle avec le moniteur à ses trousses. On aurait dit Atomas, la fourmi atomique, avec sa salopette et son casque rouges. Il était petit, mais fonceur !

Plus tard, il passa du ski au snowboard. Quelle découverte ! Ces moments étaient ses grands moments de bonheur, où il se sentait libre, dans son élément. Au beau milieu de l’immensité enneigée, il était en symbiose avec lui-même.

Ses premières et dernières vacances entre amis furent des vacances de neige. Quand il m’a dit qu’il voulait aller passer quelques jours avec ses copains, un moment, j’ai senti qu’il était devenu grand ; je ne pouvais pas lui refuser, d’autant plus qu’il aurait 18 ans deux mois plus tard. En plus de tout mon soutien, je lui donnai quelques conseils de maman. Son comportement fut exemplaire : il me téléphonait et me racontait ses aventures. Je me sentais heureuse de le savoir heureux, car mon cœur savait qu’il était bien et que notre relation allait bien au-delà du lien mère-fils. Nous étions des amis, en quelque sorte. J’ai toujours pensé qu’aimer rimait avec liberté, et cet aspect était le noyau de notre relation, basée sur la confiance, le respect et, surtout, sur notre grand amour mutuel.

Adrià avait aussi une grande capacité d’écoute. C’est le souvenir qu’en a gardé Quim, le conjoint de David, qui aurait été son beau-frère. « L’essence qu’il m’a laissée est sa capacité à écouter les autres. Je me souviens d’Adrià comme quelqu’un de très attentif ».

Pour mon amie Montse, Adrià était un garçon qui, sous sa casquette caractéristique, cachait une manière d’être exceptionnelle : discret, patient, observateur, plutôt taiseux que critique, réservé et, surtout, un garçon qui avait un bon fond et préférait éviter tout affrontement avec les personnes qu’il aimait plutôt que de leur faire du mal. Quand il avait une attaque de flemme, il se couchait dans le divan avec un paquet de biscuits qu’il cachait discrètement sous le meuble. Lorsqu’il était pris en flagrant délit, il vous offrait un beau sourire et s’enfuyait dans son refuge. N’aimant guère voir son image représentée sur du papier photographique, dès qu’il sentait qu’il était dans le point de mire d’un objectif, il se débinait avec une habilité incroyable.

Il avait aussi une touche moqueuse, une façon de vous énerver, mais pour rire, qui était en fait une manière pour lui d’exprimer son affection. Quoi qu’il en soit, de tout ce que j’ai dit, son rire communicatif était sans aucun doute sa principale qualité, au même titre que sa bonté, dont je suis très fière en tant que mère, car je pense qu’il s’agit de la valeur la plus importante de la vie.

Le mercredi de cette maudite semaine Adrià me téléphona dans laprèsmidi - фото 13

Le mercredi de cette maudite semaine, Adrià me téléphona dans l’après-midi : « Maman, aujourd’hui, je viens dîner à la maison, puis après, j’irai regarder le match de foot ». Je lui dis que pour moi, il n’y avait pas de problème, qu’il pouvait venir dîner puis partir avec ses amis. « Non, maman, je t’attendrai » –me répondit-il. Au bout d’un moment, je lui retéléphonai pour lui dire qu’il n’avait pas besoin de m’attendre, le pauvre, à quoi il me dit d’un ton catégorique : « Maman, j’ai envie de dîner avec toi ! ».

Je sortis du travail un peu plus tôt et rentrai dare-dare à la maison ; j’étais très contente. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas passé un moment ensemble. J’arrivai à la maison avec un pot de bouillon du magasin et de la viande à l’ail et au persil pour faire des petites boulettes, un de nos dîners préférés. Nous commençâmes à préparer le repas ensemble. Je mis la soupe sur le feu et il prépara les ustensiles nécessaires à la préparation des boulettes et les introduisit une à une dans une casserole. Pendant les préparatifs, tout à coup, il me demanda :

« Que m’offriras-tu pour mon anniversaire ? ». Il manquait juste 29 jours avant ses 18 ans, une date magique. Je supposai que c’était la raison pour laquelle il avait tellement insisté pour dîner avec sa mère. J’avoue que dernièrement, il fal-lait presque que je le supplie pour pouvoir le faire. Son père et moi étions séparés et Adrià trouvait toujours une excuse pour rester avec lui. Avec son père, tout était plus facile, il n’était pas aussi contrôlé et je trouvais cela tout à fait normal à cet âge-là. C’est pour cela que je pense que cette soirée fut spéciale.

Parfois, je me demande s’il se peut qu’une partie de lui eût su que cela allait être notre dernier dîner ou s’il voulait simplement faire le beau pour obtenir ce qu’il voulait à tout prix : une voiture. Pour ma part, je lui dis qu’il n’en aurait pas, parce qu’il ne la méritait pas. Il m’avait beaucoup énervée tout au long de l’année précédente et son comportement n’était pas digne d’une personne ayant le droit d’avoir son propre véhicule. « Je ne t’achèterai pas de voiture parce que tu ne la mérites pas et je ne compte pas te prêter la mienne parce que je m’imagine déjà descendre au parking et la trouver sans essence ». Nous parlâmes longuement. Je lui proposai de mettre la fourgonnette du magasin à son nom pour qu’il puisse pratiquer. Je me souviens aussi d’une douce étreinte face au feu ouvert. Adrià était un petit coquin : plus je m’énervais, plus il me faisait des câlins pour obtenir ce qu’il voulait. Il n’était pas du tout rageur ni rancunier, au contraire : il oubliait tout assez rapidement.

Force est de mentionner que quand nous nous assîmes à table pour dîner et savourer notre repas, la conversation changea totalement. On aurait dit qu’il avait soudainement mûri et qu’il était préoccupé pour son avenir. Il était tracassé. Il me dit que la vie professionnelle changeait très rapidement, qu’il pressentait le début d’une crise. Il me dit : « Maman, je dois étudier plus. Je ne veux pas finir en train de balayer les garages. Je veux me former en électronique. Il est de plus en plus difficile de trouver un emploi et je veux arriver le plus loin possible ». À ce moment-là, si on m’avait fait une piqûre, je crois qu’on n’aurait pas trouvé de sang. C’était la première fois que je l’entendais dire cela. Après lui avoir tant parlé de l’importance des études, maintenant, c’était lui qui était devant moi en train de me dire tout ce que j’aimais tant entendre. Nous terminâmes la soirée dans le divan à parler d’amour. Ce jour-là, ses yeux brillaient comme des fragments d’étoiles. Au bout d’un moment, je lui demandai s’il était amoureux. « Ha, ha, ha... » –sourit-il. Tu crois que je vais te le dire ? ». Je lui répondis : « Je suis ta mère, mais aussi ta meilleure amie ». « Ha, ha, ha... », rit-il de plus belle, parce qu’il trouvait amusant que je veuille connaître ses secrets intimes (il était plutôt réservé à cet égard). « C’est ça, oui ! » –me répondit-il avec son rire communicatif. Nous finîmes par rire et jouer dans le divan, mais sans que je puisse obtenir une réponse.

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