• Пожаловаться

André Gide: André Gide: Oeuvres majeures

Здесь есть возможность читать онлайн «André Gide: André Gide: Oeuvres majeures» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: unrecognised / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

André Gide André Gide: Oeuvres majeures

André Gide: Oeuvres majeures: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «André Gide: Oeuvres majeures»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

André Gide est un des plus grands auteurs français et lauréat du prix Nobel de littérature. Cette collection comporte: Romans et Nouvelles: Les Cahiers d'André Walter Le Voyage d'Urien Paludes Le Prométhée mal enchaîné L'Immoraliste Le Retour de l'enfant prodigue La Porte étroite Isabelle Les Caves du Vatican La Symphonie Pastorale Les Faux-monnayeurs L'École des femmes Robert Geneviève Ouvres Poétiques et Lyriques: Les Poésies d'André Walter Les Nourritures terrestres Les Nouvelles nourritures Écrits de Voyage: Amyntas Voyage au Congo Le Retour de Tchad Retour de l'U. R. S. S. Retouches â mon retour de l'U. R. S. S. Essais Littéraires: Prétextes; Réflexions sur quelques points de littérature et de morale Nouveaux Prétextes Le Journal des Faux-monnayeurs Dostoïevski (Articles et Causeries) Notes sur Chopin Ouvres Autobiographiques: Si le Grain ne Meurt Journal 1939–1949

André Gide: другие книги автора


Кто написал André Gide: Oeuvres majeures? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

André Gide: Oeuvres majeures — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «André Gide: Oeuvres majeures», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Je lui demandai, l'osant à peine, car nous avions tous deux une pudeur exagérée pour ces sortes de choses, je lui demandai de retourner là-bas ensemble. – Elle y fut admirable de douceur, de patience et de zèle, – et ne s'occupait pas de moi ; je ne m'occupais guère que d'elle, m'évertuant à l'action pour qu'un sourire me récompense... Pourtant cela ne dura pas ; elle me dit une fois : « Prends garde ! c'est pour moi, plus que pour eux, que tu t'agites. » D'ailleurs, pour un nouveau temps, je fus séparé d'elle.

§ Providence : toute leur vie est basée sur une hypothèse ; s'il leur était prouvé qu'ils s'abusent, ils n'auraient plus leur raison d'être. Mais qui le leur prouverait ? Ils ne sauront jamais s'ils ont eu tort de croire. S'il n'y a rien, ils ne s'apercevront de rien. – En attendant, ils croient ; ils sont heureux ou se consolent d'espérances. L'âme qui doute est éperdue.

§ « Philosopher ? – Quelle arrogance ! Mais avec quoi philosopher ? la raison ? Mais qui nous en garantit la justesse ? d'où vient l'autorité qu'on lui accorde ? Notre seule assurance serait de la croire donnée par un Dieu providentiel, – mais, ce Dieu, cette raison le nie.

Si nous la prétendons née seule, par une lente tranformation, une successive adaptation aux phénomènes, elle pourra bien discuter les phénomènes, mais au-delà ?...

Si même nous la reconnaissons venue de Dieu, rien encore n'en garantit la justesse.

Nous ne pouvons qu'opiner. L'affirmation est coupable : elle veut s'imposer et saccage autour d'elle. – Étroits esprits de croire que leur vérité est la seule ! La vérité est multiple, infinie, nombreuse autant que les esprits pour y croire ; – et aucunes ne se nient que dans l'esprit de l'homme. »

§ « Tous ont raison. Les choses DEVIENNENT vraies ; il suffit qu'on les pense. – C'est en nous qu'est la réalité ; notre esprit crée ses Vérités. Et la meilleure ne sera pas celle que la raison surtout approuve : les sentiments mènent l'homme et non pas les idées.On reconnaît l'arbre à ses fruits ; – la doctrine à ce qu'elle suggère.

La meilleure sera celle qui dira les mots d'amour pour que l'homme avec joie se dévoue ; qui soutiendra dans l'amertume par la vision des félicités promises à ceux qui pleurent ; qui nommera la douleur épreuve, et fera que l'âme malgré tout espère ; la meilleure sera celle qui le plus console : Seigneur ! à qui irions-nous ? tu as les paroles de la vie éternelle !

Et la raison se moquera ; mais, malgré que la philosophie proteste, le cœur aura toujours besoin de croire. »

« ΣΥΜΠΑθΕΙΝ – souffrir ensemble ; vibrer ensemble. L'imagination, c'est la toute puissante ; même pour l'émotion du cœur : car ce qui fait le cœur charitable, c'est la puissance d'imaginer les douleurs d'autrui en soi, de les faire siennes. La vie de l'âme en est ainsi multipliée. Puis la douleur s'allège à se sentir compatie.

Le cœur frémissant aux émotions de tous, et malgré l'espace ou le temps ; cela, volontairement quoique spontanément ; Voilà ce qu'il faut. »

Lire à haute voix, les soirs d'automne ; eux rassemblés entre le foyer et la lampe. Ainsi ce fut Hoffmann et Tourgueneff.

Tous écoutaient, mais ma voix avait des inflexions pour toi seule : je te lisais par-dessus eux.

Nous apprenions ensemble l'allemand, bien que le sachant déjà ; mais les leçons nous étaient un prétexte de lire, et penchés sur le même livre, pour traduire, nous amusions nos esprits aux subtilités rhétoriques des équivalences.

Ainsi nous connûmes die Braut von Messina, die Heimkehr, die Nordsee.

L'allemand a des allitérations chuchotées qui mieux que les français disaient les songeries embrumées.

Un soir qu'il pleuvait et que tous rassemblés avions déjà longtemps causé – « André, si tu lisais un peu », me dit V***. Je commençai l'Expiation qu'Elle ne connaissait pas.

C'est bien une des choses les plus douces : par l'inflexion subtile des paroles lues, fait affluer dans l'âme amie les enthousiasmes dont déborde la sienne. ΣΥΜΠΑθΕΙΝ : se passionner ensemble.

Je ne te voyais pas ; tu t'étais assise dans l'ombre ; pourtant j'ai senti ton regard lorsque je lus :

« Et leur âme chantait dans les clairons d'airain. »

Le sommeil se couchait ; l'ombre du crépuscule envahissait la salle. N'y voyant plus assez pour lire, je fermai le livre et récitai :

« Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !... »

Quand on nous apporta la lampe, il nous sembla nous éveiller d'un rêve. –

« Écoute, suis-moi bien, te disais-je...

C'était quelque problème ardu de métaphysique allemande qui m'avait inquiété longtemps et que je voulais t'exposer. – Sous l'effort de la pensée pourchassée, je voyais sur ton front se plisser des rides ; mais les obstacles déjà franchis m'excitaient à poursuivre et je continuais de parler quand même. J'aurais voulu que dans tous les sentiers nos esprits cheminassent ensemble ; je souffrais de connaître sans toi ; il me fallait te sentir là ; je tressaillais de tes admirations plus que des miennes. Pourtant c'étaient des sphères trop raréfiées ; ton esprit y battait de l'aile et se lassait.

Je souffrais beaucoup de ces choses : quand tu n'étais pas là et que l'émotion trop grande me forçait de parler, ma mère qui n'avait pas ta bénévole patience s'ennuyait vite de mes discours ; bientôt je la sentais distraite, alors je me taisais et mon âme reployée frissonnait de sa solitude.

J'étais enfant alors ; je ne comprenais pas que l'esprit, ce n'est rien, et qu'il passe, – et que l'âme demeure encore qu'il a passé.

L'esprit change, il s'affaiblit ; il passe, l'âme demeure.

Ils demanderont ce que c'est l' âme ?

L'ÂME, c'est en nous LA VOLONTÉ AIMANTE.

Nous disions encore « frère » et « sœur », mais c'était avec un sourire ; notre cœur ne s'y trompait plus. Pourtant tu voulais t'abuser toi-même ; craignant qu'elle n'allât trop loin, tu pensais distraire ton inquiétude commençante en la leurrant d'un mot reconnu ; tu pensais peut-être que le mot entraînerait la chose et qu'en nous appelant toujours frères, la fraternité seule serait. Mais, malgré toi, malgré nous, aux noms fraternels s'immisçaient des inflexions étrangères ; leur intimité devenait plus douce et plus secrète, dits tout bas l'un à l'autre. Lorsque tu me disais « mon frère » et que je répondais « sœurette » notre cœur tressaillait aux involontaires tendresses de la voix amicale.

Les longues journées d'automne, – la pluie dehors, rassemblés près du feu ; – la lecture absorbée durant de longues heures...

et toi, par dessus mon épaule penchée, parfois tu venais lire.

Je lisais L'Âne d'or, lorsque tu vins comme si souvent lire par dessus mon épaule. – « Ceci n'est pas pour toi, sœurette », te dis-je en t'écartant. – « Alors pourquoi le lis-tu ? »

Tu souriais un peu moqueuse, – et je fermai mon livre.

... les jeux en commun des premières années, les paysages vus, les longs entretiens, les lectures, quand tout est inconnu et qu'on découvre ensemble...

qui ne sont rien pour d'autres, mais nous ont formés peu à peu, c'est pourquoi si pareils... –

un étranger, Emmanuèle ?

Le souvenir des morts aimés, l'aurait-il ?

O qu'il ne les ait pas connus ! ô qu'il n'ait pas vu leur sourire ! Quand tu voudras parler d'eux, il ne comprendra pas ; – alors tu te tairas, te sentant seule. –

(à faire).

Je ne sais plus ni où, ni quand : c'était en rêve.

Une nuit que je pleurais sur nous deux, voici, – ton ombre amie est venue près de moi, et ta main sur mon front posée, au reflet de ton doux sourire.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «André Gide: Oeuvres majeures»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «André Gide: Oeuvres majeures» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «André Gide: Oeuvres majeures»

Обсуждение, отзывы о книге «André Gide: Oeuvres majeures» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.