René Descartes - Discours de la méthode

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" Le temps a détruit les opinions de Descartes, mais sa gloire subsiste. Il est semblable à ces rois détrônés qui, sur les ruines même de leur empire, paroissent nés pour commander aux hommes. Tant que la philosophie et la vérité seront quelque chose sur la terre, on honorera celui qui a jeté les fondements de nos connaissances, et recréé, pour ainsi dire, l'entendement humain. On louera Descartes par admiration, par reconnoissance, par intérêt même; car si la vérité est un bien, il faut encourager ceux qui la cherchent. Ce seroit aux pieds de la statue de Newton qu'il faudroit prononcer l'éloge de Descartes; ou plutôt ce seroit à Newton à louer Descartes. Qui mieux que lui seroit capable de mesurer la carrière parcourue avant lui? Aussi simple qu'il étoit grand, Newton nous découvriroit toutes les pensées que les pensées de Descartes lui ont fait naître. Il y a des vérités stériles, et pour ainsi dire mortes, qui n'avancent de rien dans l'étude de la nature: il y a des erreurs de grands hommes qui deviennent fécondes en vérités. Après Descartes, on a été plus loin que lui; mais Descartes a frayé la route. Louons Magellan d'avoir fait le tour du globe; mais rendons justice à Colomb, qui le premier a soupçonné, a cherché, a trouvé un nouveau monde. "

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La lumière, mue en ligne droite, ou réfléchie, ou brisée, parvient jusqu’à l’organe qui doit la recevoir. Quel est cet organe étonnant, prodige de la nature, où tous les objets acquièrent tour à tour une existence successive; où les espaces, les figures et les mouvements qui m’environnent sont créés; où les astres qui existent à cent millions de lieues deviennent comme partie de moi-même; où, dans un demi-pouce de diamètre, est contenu l’univers? Quelles lois président à ce mécanisme? quelle harmonie fait concourir au même but tant de parties différentes? Descartes analyse et dessine toutes ces parties, et celles qui ont besoin d’un certain degré de convexité pour procurer la vue, et celles qui se rétrécissent ou s’étendent à proportion du nombre de rayons qu’il faut recevoir; et ces humeurs, d’une nature comme d’une densité différente, où la lumière souffre trois réfractions successives; et cette membrane si déliée, composée des filets du nerf optique, où l’objet vient se peindre; et ces muscles si agiles qui impriment à l’oeil tous les mouvements dont il a besoin. Par le jeu rapide et simultané de tous ces ressorts, les rayons rassemblés viennent peindre sur la rétine l’image des objets; et les houppes nerveuses transmettent par leur ébranlement leur impression jusqu’au cerveau. Là finissent les opérations mécaniques, et commencent celles de l’âme. Cette peinture si admirable est encore imparfaite, et il faut en corriger les défauts; il faut apprendre à voir. L’image peinte dans l’oeil est renversée; il faut remettre les objets dans leur situation: l’image est double; il faut la simplifier. Mais vous n’aurez point encore les idées de distance, de figure et de grandeur; vous n’avez que des lignes et des angles mathématiques. L’âme s’assure d’abord de la distance par le sens du toucher et le mouvement progressif; elle juge ensuite les grandeurs relatives par les distances, en comparant l’ouverture des angles formés au fond de l’oeil. Des distances et des grandeurs combinées résulte la connoissance des figures. Ainsi le sens de la vue se perfectionne et se forme par degrés; ainsi l’organe qui touche prête ses secours à l’organe qui voit; et la vision est en même temps le résultat de l’image tracée dans l’oeil et d’une foule de jugements rapides et imperceptibles, fruits de l’expérience. Descartes, sur tous ces objets, donne des règles que personne n’avoit encore développées avant lui; il guide la nature, et apprend à l’homme à se servir du plus noble de ses sens. Mais, dans un être aussi borné et aussi foible, tout s’altère; cette organisation si étonnante est sujette à se déranger; enfin, le genre humain est en droit d’accuser la nature, qui, l’ayant placé et comme suspendu entre deux infinis, celui de l’extrême grandeur et celui de l’extrême petitesse, a également borné sa vue des deux côtés, et lui dérobe les deux extrémités de la chaîne. Grâces à l’industrie humaine appliquée aux productions de la nature, à l’aide du sable dissous par le feu, on a su faire de nouveaux yeux à l’homme, prescrire de nouvelles routes à la lumière, rapprocher l’espace, et rendre visible ce qui ne l’est pas. Roger Bacon, dans un siècle barbare, prédit le premier ces effets étonnants; Alexandre Spina découvrit les verres concaves et convexes; Métius, artisan hollandais, forma le premier télescope; Galilée en expliqua le mécanisme: Descartes s’empare de tous ces prodiges; il en développe et perfectionne la théorie; il les crée pour ainsi dire de nouveau par le calcul mathématique; il y ajoute une infinité de vues, soit pour accélérer la réunion des parties de la lumière, soit pour la retarder, soit pour déterminer les courbes les plus propres à la réfraction, soit pour combiner celles qui, réunies, feront le plus d’effet; il descend même jusqu’à guider la main de l’artiste qui façonne les verres, et, le compas à la main, il lui trace des machines nouvelles pour perfectionner et faciliter ses travaux. Tels sont les objets et la marche de la dioptrique de Descartes19, un des plus beaux monuments de ce grand homme, qui suffiroit seul pour l’immortaliser, et qui est le premier ouvrage où l’on ait appliqué, avec autant d’étendue que de succès, la géométrie à la physique. Dès l’âge de vingt ans il avoit jeté un coup d’ceil rapide sur la théorie des sons, qui peut-être a tant d’analogie avec celle de la lumière20. Il avoit porté une géométrie profonde dans cet art, qui chez les anciens tenoit aux moeurs et faisoit partie de la constitution des états, qui chez les modernes est à peine créé depuis un siècle, qui chez quelques nations est encore à son berceau; art étonnant et incroyable, qui peint par le son, et qui, par les vibrations de l’air, réveille toutes les passions de l’âme. Il applique de même les calculs mathématiques à la science des mouvements; il détermine l’effet de ces machines qui multiplient les bras de l’homme, et sont comme de nouveaux muscles ajoutés à ceux qu’il tient de la nature. L’équilibre des forces, la résistance des poids, l’action des frottements, le rapport des vitesses et des masses, la combinaison des plus grands effets par les plus petites puissances possibles; tout est ou développé ou indiqué dans quelques lignes que Descartes a jetées presque au hasard21. Mais, comme, jusque dans ses plus petits ouvrages, sa marche est toujours grande et philosophique, c’est d’un seul principe qu’il déduit les propriétés différentes de toutes les machines qu’il explique.

Un plus grand objet vient se présenter à lui: une machine plus étonnante, composée de parties innombrables, dont plusieurs sont d’une finesse qui les rend imperceptibles à l’oeil même le plus perçant; machine qui, par ses parties solides, représente des leviers, des cordes, des poulies, des poids et des contre-poids, et est assujettie aux lois de la statique ordinaire; qui, par ses fluides et les vaisseaux qui les contiennent, suit les règles de l’équilibre et du mouvement des liqueurs; qui, par des pompes qui aspirent l’air et qui le rendent, est asservie aux inégalités et à la pression de l’atmosphère; qui, par des filets presque invisibles répandus à toutes ses extrémités, a des rapports innombrables et rapides avec ce qui l’environne; machine sur laquelle tous les objets de l’univers viennent agir, et qui réagit sur eux; qui, comme la plante, se nourrit, se développe et se reproduit, mais qui à la vie végétale joint le mouvement progressif; machine organisée, mécanique vivante, mais dont tous les ressorts sont intérieurs et dérobés à l’oeil, tandis qu’au dehors on ne voit qu’une décoration simple à la fois et magnifique, où sont rassemblés et le charme des couleurs, et la beauté des formes, et l’élégance des contours, et l’harmonie des proportions: c’est le corps humain. Descartes ose le considérer dans son ensemble et dans tous ses détails. Après avoir parcouru l’univers et toutes les portions de la nature, il revient à lui-même. Il veut se rendre compte de sa vie, de ses mouvements, de ses sens. Qui lui expliquera un nouvel univers plus incompréhensible que le premier? Ce n’est point dans les auteurs qui ont écrit qu’il va puiser ses connoissances, c’est dans la nature; c’est elle qui fait la raison d’un grand homme, et non point ce qu’on a pensé avant lui. On lui demande où sont ses livres. Les voilà, dit-il en montrant des animaux qu’il étoit prêt à disséquer. L’anatomie, créée par Hippocrate, cultivée par Aristote, réduite en art par les travaux d’Hérophile et d’Erasistrate, rassemblée en corps par Galien, suspendue et presque anéantie pendant près de onze siècles, avoit été ranimée tout-à-coup par Vésale. Depuis cent ans elle faisoit des progrès en Europe, mais les faisoit avec lenteur, comme toutes les connoissances humaines, qui sont filles du temps. Descartes eut aussi la gloire d’être un des premiers anatomistes de son siècle; mais, comme il étoit né encore plus pour lier des connoissances et les ordonner entre elles que pour faire des observations, il porta dans l’anatomie ce caractère qui le suivoit partout. En découvrant l’effet, il remontoit à la cause; en analysant les parties, il examinoit leurs rapports entre elles, et leurs rapports avec le tout. Ne cherchez point à le fixer long-temps sur un petit objet; il veut voir l’ensemble de tout ce qu’il embrasse. Son esprit impatient et rapide court au devant de l’observation; il la précède plus qu’il ne la suit; il lui indique sa route; elle marche; il revient ensuite sur elle; il généralise d’un coup d’oeil et en un instant tout ce qu’elle lui rapporte; souvent il a vu avant qu’elle ait parlé. Que doit-il résulter d’une pareille marche dans un homme de génie? quelques erreurs et de grandes idées, des masses de lumière à travers des nuages. C’est aussi ce que l’on trouve dans le Traité de Descartes sur l’homme 22. Il le composa après quinze ans d’observations anatomiques. Il suppose d’abord une machine entièrement semblable à la nôtre: quand il en sera temps, il lui donnera une âme; mais d’abord il veut voir ce que le mécanisme seul peut produire dans un pareil ouvrage. Il lui met seulement dans le coeur un feu secret et actif, semblable à celui qui fait bouillonner les liqueurs nouvelles: dès ce moment s’exécutent toutes les fonctions qui sont indépendantes de l’âme. La respiration appelle et chasse l’air tour à tour. L’estomac devient un fourneau chimique, où des liqueurs en fermentation servent à la dissolution et à l’analyse des nourritures: ces parties décomposées passent par différents canaux, se rassemblent dans des réservoirs, s’épurent dans leur cours, se transforment en sang, augmentent et développent la masse solide de la machine, et deviennent une portion d’elle-même. Le sang, comme un torrent rapide, circule par des routes innombrables; il se sépare, il se réunit, porté par les artères aux extrémités de la machine, et ramené par les veines des extrémités vers le coeur. Le coeur est le centre de ce grand mouvement, et le foyer de la vie interne: c’est de là qu’elle se distribue. Au dehors tous les mouvements s’opèrent. Du cerveau partent des faisceaux de nerfs qui s’épanouissent et se développent aux extrémités, et vont former l’organe du sentiment. Les uns sont propres à réfléchir les atomes imperceptibles de la lumière; les autres, les vibrations des corps sonores; ceux-ci ne seront ébranlés que par les particules odorantes; ceux-là, par les esprits et les sels qui se détacheront des aliments et des liqueurs; les derniers enfin, dispersés sur toute la surface de la machine, ne peuvent être heurtés que par le contact et les parties grossières des corps solides: ainsi se forment les sens. Chaque objet extérieur vient donner ume secousse à l’organe qui lui est propre. Les nerfs qui le composent, ainsi qu’une corde tendue, portent cet ébranlement jusqu’au cerveau: là est le réservoir de ces esprits subtils et rapides, partie la plus déliée du sang, émanations aériennes ou enflammées, et invisibles comme impalpables. A l’impression que le cerveau reçoit, ces souffles volatils courent rapidement dans les nerfs; ils passent dans les muscles. Ceux-ci sont des ressorts élastiques qui se tendent ou se détendent, des cordes qui s’allongent ou se raccourcissent, selon la quantité du fluide nerveux qui les remplit ou qui en sort. De cette compression ou dilatation des muscles résultent tous les mouvements. Les esprits animaux, principes moteurs, sont eux-mêmes dans une éternelle agitation; et tandis que les uns achèvent de se former et se volatilisent dans le laboratoire, que les autres, au premier signal, s’élancent rapidement, une foule innombrable, dispersée déjà dans la machine, circule dans tous les membres, suit les dernières ramifications des nerfs, va, vient, descend, remonte, et porte partout la vie, l’activité et la souplesse. Prenez maintenant une âme, et mettez-la dans cette machine; aussitôt naît un ordre d’opérations nouvelles. Descartes place cette âme dans le cerveau, parceque c’est là que se porte le contre-coup de toutes les sensations; c’est de là que part le principe des mouvements; c’est la qu’elle est avertie par des messagers rapides de tout ce qui se passe aux extrémités de son empire; c’est de là qu’elle distribue ses ordres. Les nerfs sont ses ministres et les exécuteurs de ses volontés. Le cerveau devient comme un sens intérieur qui contient, pour ainsi dire, le résultat de tous les sens du dehors. Là se forme une image de chaque objet. L’âme voit l’objet dans cette image quand il est présent; et c’est la perception: elle la reproduit d’elle-même quand l’objet est éloigné; et c’est l’imagination: elle en fait au besoin renaître l’idée, avec la conscience de l’avoir eue; et c’est la mémoire. A chacune de ces opérations de l’âme correspond une modification particulière dans les fibres du cerveau, ou dans le cours des esprits; et c’est la chaîne invisible des deux substances. Mais l’âme a deux facultés bien distinctes: elle est à la fois intelligente et sensible. Dans quelques unes de ses fonctions elle exerce et déploie un principe d’activité, elle veut, elle choisit, elle compare; dans d’autres elle est passive: ce sont des émotions qu’elle éprouve, mais qu’elle ne se donne pas, et qui lui arrivent des objets qui l’environnent. Telle est l’origine des passions, présent utile et funeste. Le philosophe, errant au pied du Vésuve, ou à travers les rochers noircis de l’Islande, ou sur les sommets sauvages des Cordilières, entraîné par le désir de connoître, approche de la bouche des volcans; il en mesure de l’oeil la profondeur; il en observe les effets; assis sur un rocher, il calcule à loisir et médite profondément sur ce qui fait le ravage du monde. Ainsi Descartes observe et analyse les passions 23. Avant lui on en avoit développé le moral; lui seul a tenté d’en expliquer le physique; lui seul a fait voir jusqu’où les lois du mécanisme influent sur elles, et où ce mécanisme s’arrête. Il a marqué dans chaque passion primitive le degré de mouvement et d’impétuosité du sang, le cours des esprits, leur agitation, leur activité ou plus ou moins rapide, les altérations qu’elles produisent dans les organes intérieurs. Il les suit au dehors: il rend compte de leurs effets sur la surface de la machine quand l’oeil devient un tableau rapide, tantôt doux et tantôt terrible; quand l’harmonie des traits se dérange; quand les couleurs ou s’embellissent ou s’effacent; quand les muscles se tendent ou se relâchent; quand le mouvement se ralentit ou se précipite; quand le son inarticulé de la douleur ou de la joie se fait entendre, et sort par secousses du sein agité; quand les larmes coulent, les larmes, ces marques touchantes de la sensibilité, ou ces marques terribles du désespoir impuissant; quand l’excès du sentiment affoiblit par degrés ou consume en un moment les forces de la vie. Ainsi les passions influent sur l’organisation, et l’organisation influe sur elles: mais elles n’en sont pas moins assujetties à l’empire de l’âme. C’est l’âme qui les modifie par les jugements qu’elle joint à l’impression des objets; l’âme les gouverne et les dompte par l’exercice de sa volonté, en réprimant à son gré les mouvements physiques, en donnant un nouveau cours aux esprits, en s’accoutumant à réveiller une idée plutôt qu’une autre à la vue d’un objet qui vient la frapper. Mais cette volonté impérieuse ne suffit pas, il faut qu’elle soit éclairée. Il faut donc connoître les vrais rapports de l’homme avec tout ce qui existe. C’est par l’étude de ces rapports qu’il saura quand il doit étendre son existence hors de lui par le sentiment, et quand il doit la resserrer. Ainsi la morale est liée à une foule de connoissances qui l’agrandissent et la perfectionnent; ainsi toutes les sciences réagissent les unes sur les autres. C’étoit là, comme nous avons vu, la grande idée de Descartes. Cette imagination vaste avoit construit un système de science universelle, dont toutes les parties se tenoient, et qui toutes se rapportoient à l’homme. Il avoit placé l’homme au milieu de cet univers; c’étoit l’homme qui étoit le centre de tous ces cercles tracés autour de lui, et qui passaient par tous les points de la nature. Descartes sentoit bien toute l’étendue d’un pareil plan, et il n’imaginoit pas pouvoir le remplir seul; mais, pressé par le temps, il se hâtoit d’en exécuter quelques parties, et croyoît que la postérité achèveroit le reste. Il invitoit les hommes de toutes les nations et de tous les siècles à s’unir ensemble; et, pour rassembler tant de forces dispersées, pour faciliter la correspondance rapide des esprits dans les lieux et les temps, il conçut l’idée d’une langue universelle qui établiroit des signes généraux pour toutes les pensées, de même qu’il y en a pour exprimer tous les nombres; projet que plusieurs philosophes célèbres ont renouvelé, qui sans doute a donné à Leibnitz l’idée d’un alphabet des pensées humaines, et qui, s’il est exécuté un jour, sera probablement l’époque d’une révolution dans l’esprit humain.

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