Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Quelle sottise ai-je faite là ! songea-t-il, – eux, ils ont Sonia tandis que moi je suis dans le besoin. » Mais, s’étant dit qu’il ne pouvait retourner reprendre l’argent et que, de toute façon, il ne l’aurait pas fait, il se décida à rentrer chez lui. « Sonia, elle, a besoin de crème, – continua-t-il en avançant dans la rue, avec un rire sardonique ; cette propreté-là coûte de l’argent. Hum ! Sonetchka peut se trouver sans le sou aujourd’hui, car cette chasse-là, c’est comme la chasse au fauve, une affaire de chance. Sans mon argent ils se serreraient tous le ventre. Eh ! cette Sonia tout de même ! Ils ont trouvé une vraie mine d’argent. Et ils en profitent ! car enfin ils en profitent ! Ils en ont pris l’habitude, pleurniché d’abord, puis pris l’habitude ; crapule humaine, qui s’habitue à tout ! »

Il devint songeur. « Et si c’est faux, – s’écria-t-il soudain involontairement, – si l’homme n’est pas réellement une crapule, c’est-à-dire s’il ne l’est pas en général ? Eh bien, c’est que tout le reste, ce sont des préjugés, des craintes vaines et l’on ne doit jamais s’arrêter devant quoi que ce soit. Agir, voilà ce qu’il faut ! »

1 Concombres : Les Russes les mangent, peu salés, avec les hors-d’œuvre et la vodka.

2Neuvième grade de la hiérarchie civile russe correspondant au grade de capitaine.

3 Châle : Danse appelée pas de châle.

4 Lewis : G. H. Lewis, grand admirateur d’Auguste Comte auquel il consacra plusieurs ouvrages, auteur de Physiology of Common Life. Ce livre fut traduit très rapidement en russe.

5Appelée tantôt Amalia Feodorovna, tantôt Amalia Ivanovna par l’auteur.

6 La petite Ferme : Chanson populaire.

7 Un uniforme : Les fonctionnaires russes portaient un uniforme.

8 Un simple coin : Avoir une chambre à soi était considéré comme un luxe chez les gens pauvres. Dans les habitations à bon marché, on louait les coins d’une pièce. On y installait plusieurs locataires.

III

Il s’éveilla tard le lendemain, après un sommeil agité qui ne l’avait point reposé. Il s’éveilla sombre, de très méchante humeur et regarda sa mansarde avec dégoût. C’était un tout petit réduit qui n’avait pas plus de six pas de longueur et présentait l’aspect le plus pitoyable avec son papier jaunâtre, poudreux et qui se décollait par plaques, si bas de plafond qu’un homme à peine au-dessus de la moyenne devait s’y sentir mal à l’aise et craindre sans cesse de s’y cogner. L’ameublement était en rapport avec le local : il se composait de trois vieilles chaises, plus ou moins boiteuses, d’une table peinte placée dans un coin, sur laquelle traînaient quelques cahiers et des livres si empoussiérés qu’on pouvait deviner, rien qu’à les voir, qu’ils n’avaient pas été touchés depuis longtemps ; enfin, d’un grand divan biscornu qui occupait presque toute la longueur et la moitié de la largeur de la pièce et était recouvert d’une indienne qui s’en allait en lambeaux. Il servait de lit à Raskolnikov. Celui-ci y couchait souvent tout habillé, sans draps, en se couvrant de son vieux manteau usé d’étudiant. Il se faisait un oreiller d’un tout petit coussin, derrière lequel il fourrait, pour l’exhausser un peu, tout ce qu’il avait de linge, propre et sale. Devant le divan se trouvait une petite table.

Il était difficile d’imaginer plus grand dénuement, plus de laisser-aller, mais dans son état d’esprit actuel Raskolnikov en était heureux. Il s’était écarté de tout le monde et vivait retiré comme une tortue dans sa carapace. La vue même de la servante, chargée d’assurer son service et qui jetait parfois un coup d’œil dans sa chambre, l’exaspérait et le mettait en fureur. C’est ce qui arrive à certains maniaques absorbés par une idée fixe.

Il y avait quinze jours que sa logeuse avait cessé de lui envoyer à manger et il n’avait pas encore songé à aller s’expliquer avec elle, quoiqu’il restât sans dîner. Nastassia, la cuisinière et l’unique servante de la maison, elle, était plutôt satisfaite de ces dispositions du locataire ; elle avait cessé de balayer et de nettoyer sa chambre. De temps en temps seulement, une fois par hasard dans la semaine, il lui arrivait de donner un coup de balai chez lui. Ce fut elle qui le réveilla ce jour-là.

« Lève-toi ; qu’as-tu à dormir ? lui cria-t-elle. Il est plus de neuf heures. Je t’ai apporté du thé. En veux-tu une tasse ? Tu as une mine de déterré ! »

Le locataire ouvrit les yeux, tressaillit et reconnut Nastassia.

« C’est la logeuse qui m’envoie ce thé ? demanda-t-il en se soulevant sur son divan avec un effort pénible.

– Pas de danger que ce soit elle. »

Elle posa devant lui sa propre théière fêlée où il restait encore du thé, et deux morceaux de sucre jaunâtre.

« Voilà, Nastassia, prends ceci, je te prie, dit-il en fouillant dans sa poche d’où il tira une poignée de menue monnaie. (Il s’était cette fois encore couché tout habillé.) Va m’acheter un petit pain blanc et prends aussi chez le charcutier un peu de saucisson, du moins cher.

– Le petit pain blanc, je te l’apporterai tout de suite, mais ne veux-tu pas, au lieu de saucisson, des chtchis 1. Elle est d’hier et elle est très bonne. Je t’en avais gardé, mais tu es rentré trop tard. Elle est très bonne, je t’assure. »

Quand elle eut apporté la soupe et que Raskolnikov se fut mis à manger, Nastassia s’installa sur le divan à ses côtés et se mit à bavarder. C’était une paysanne très loquace, venue de son village.

« Prascovia Pavlovna veut porter plainte à la police contre toi », dit-elle.

Il fronça les sourcils d’un air sombre.

« À la police ? Pourquoi ?

– Tu ne payes pas ton loyer et tu ne t’en vas pas, on sait bien ce qu’elle veut.

– Diable ! Il ne manquait plus que cela, marmotta-t-il en grinçant des dents. Non, cela viendrait maintenant fort mal à propos pour moi... Elle est sotte, ajouta-t-il à haute voix. J’irai la voir aujourd’hui et je lui parlerai.

– Sotte, pour ça oui elle l’est, tout comme moi, mais toi alors, puisque tu es si intelligent, qu’est-ce que tu fais là couché comme un sac ? Et on ne voit jamais la couleur de ton argent. Tu dis qu’avant tu donnais des leçons aux enfants ; pourquoi, à présent, ne fais-tu plus rien ?

– Je fais quelque chose, répondit Raskolnikov, sèchement et comme malgré lui.

– Quoi ?

– Un travail.

– Quel travail ?

– Je réfléchis », répondit-il gravement, après un silence.

Pour le coup, Nastassia se tordit. Elle était d’un naturel fort gai et, quand on la faisait rire, elle se tordait silencieusement, tout le corps secoué, jusqu’au moment où elle n’en pouvait plus.

« Elles t’ont rapporté beaucoup d’argent, tes réflexions ? fit-elle, lorsqu’elle put enfin parler.

– On ne peut pas donner des leçons quand on n’a plus de bottes. D’ailleurs, je crache sur ces leçons.

– Prends garde que ton crachat ne retombe sur toi !

– Pour ce que c’est payé les leçons ! quelques kopecks ! Qu’en ferais-je ? continua-t-il, toujours malgré lui comme s’il répondait à ses propres pensées.

– Alors, toi, il faut que tu gagnes une fortune d’un seul coup ? »

Il la regarda d’un air étrange.

« Oui, une fortune, répondit-il fermement, après un silence.

– Dis donc ! Va doucement ; sans cela tu peux nous faire peur ; c’est que tu as l’air terrible. Et ton pain blanc ? Faut-il aller te le chercher ou non ?

– Fais comme tu veux !

– Ah ! mais j’oubliais. Il est venu une lettre pour toi, quand tu étais sorti.

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