Jules Verne - L'île mystérieuse

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L'Île mystérieuse raconte l'histoire de cinq personnages : l'ingénieur Cyrus Smith, son domestique Nab, le journaliste Gédéon Spilett, le marin Pencroff et l'adolescent Harbert. Pour échapper au siège de Richmond où ils sont retenus prisonniers par les sudistes pendant la guerre de Sécession, ils décident de fuir à l'aide d'un ballon. Pris dans un ouragan, ils échouent sur une île déserte, qu'ils baptiseront l'île Lincoln en référence au président américain Abraham Lincoln . L'objectif de Jules Verne est de s'appuyer sur le modèle de Robinson Crusoé, mais davantage pour s'en démarquer que pour l'imiter.

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– C’est cela, répondit Pencroff. En route, mon garçon. »

Et les voilà marchant tous deux au pied de l’énorme muraille, sur cette grève que le flot descendant avait largement découverte. Mais, au lieu de remonter vers le nord, ils descendirent au sud. Pencroff avait remarqué, à quelques centaines de pas au-dessous de l’endroit où ils étaient débarqués, que la côte offrait une étroite coupée qui, suivant lui, devait servir de débouché à une rivière ou à un ruisseau. Or, d’une part, il était important de s’établir dans le voisinage d’un cours d’eau potable, et, de l’autre, il n’était pas impossible que le courant eût poussé Cyrus Smith de ce côté.

La haute muraille, on l’a dit, se dressait à une hauteur de trois cents pieds, mais le bloc était plein partout, et, même à sa base, à peine léchée par la mer, elle ne présentait pas la moindre fissure qui pût servir de demeure provisoire. C’était un mur d’aplomb, fait d’un granit très dur, que le flot n’avait jamais rongé. Vers le sommet voltigeait tout un monde d’oiseaux aquatiques, et particulièrement diverses espèces de l’ordre des palmipèdes, à bec allongé, comprimé et pointu, – volatiles très criards, peu effrayés de la présence de l’homme, qui, pour la première fois, sans doute, troublait ainsi leur solitude. Parmi ces palmipèdes, Pencroff reconnut plusieurs labbes, sortes de goélands auxquels on donne quelquefois le nom de stercoraires, et aussi de petites mouettes voraces qui nichaient dans les anfractuosités du granit. Un coup de fusil, tiré au milieu de ce fourmillement d’oiseaux, en eût abattu un grand nombre ; mais, pour tirer un coup de fusil, il faut un fusil, et ni Pencroff, ni Harbert n’en avaient. D’ailleurs, ces mouettes et ces labbes sont à peine mangeables, et leurs œufs même ont un détestable goût.

Cependant, Harbert, qui s’était porté un peu plus sur la gauche, signala bientôt quelques rochers tapissés d’algues, que la haute mer devait recouvrir quelques heures plus tard. Sur ces roches, au milieu des varechs glissants, pullulaient des coquillages à double valve, que ne pouvaient dédaigner des gens affamés. Harbert appela donc Pencroff, qui se hâta d’accourir.

« Eh ! ce sont des moules ! s’écria le marin. Voilà de quoi remplacer les œufs qui nous manquent !

– Ce ne sont point des moules, répondit le jeune Harbert, qui examinait avec attention les mollusques attachés aux roches, ce sont des lithodomes.

– Et cela se mange ? demanda Pencroff.

– Parfaitement.

– Alors, mangeons des lithodomes. »

Le marin pouvait s’en rapporter à Harbert. Le jeune garçon était très fort en histoire naturelle et avait toujours eu une véritable passion pour cette science. Son père l’avait poussé dans cette voie, en lui faisant suivre les cours des meilleurs professeurs de Boston, qui affectionnaient cet enfant, intelligent et travailleur. Aussi ses instincts de naturaliste devaient-ils être plus d’une fois utilisés par la suite, et, pour son début, il ne se trompa pas.

Ces lithodomes étaient des coquillages oblongs, attachés par grappes et très adhérents aux roches. Ils appartenaient à cette espèce de mollusques perforateurs qui creusent des trous dans les pierres les plus dures, et leur coquille s’arrondissait à ses deux bouts, disposition qui ne se remarque pas dans la moule ordinaire.

Pencroff et Harbert firent une bonne consommation de ces lithodomes, qui s’entre-bâillaient alors au soleil. Ils les mangèrent comme des huîtres, et ils leur trouvèrent une saveur fortement poivrée, ce qui leur ôta tout regret de n’avoir ni poivre, ni condiments d’aucune sorte.

Leur faim fut donc momentanément apaisée, mais non leur soif, qui s’accrut après l’absorption de ces mollusques naturellement épicés. Il s’agissait donc de trouver de l’eau douce, et il n’était pas vraisemblable qu’elle manquât dans une région si capricieusement accidentée. Pencroff et Harbert, après avoir pris la précaution de faire une ample provision de lithodomes, dont ils remplirent leurs poches et leurs mouchoirs, regagnèrent le pied de la haute terre.

Deux cents pas plus loin, ils arrivaient à cette coupée par laquelle, suivant le pressentiment de Pencroff, une petite rivière devait couler à pleins bords. En cet endroit, la muraille semblait avoir été séparée par quelque violent effort plutonien. À sa base s’échancrait une petite anse, dont le fond formait un angle assez aigu. Le cours d’eau mesurait là cent pieds de largeur, et ses deux berges, de chaque côté, n’en comptaient que vingt pieds à peine. La rivière s’enfonçait presque directement entre les deux murs de granit qui tendaient à s’abaisser en amont de l’embouchure ; puis, elle tournait brusquement et disparaissait sous un taillis à un demi-mille.

« Ici, l’eau ! Là-bas, le bois ! dit Pencroff. Eh bien, Harbert, il ne manque plus que la maison ! »

L’eau de la rivière était limpide. Le marin reconnut qu’à ce moment de la marée, c’est-à-dire à basse mer, quand le flot montant n’y portait pas, elle était douce. Ce point important établi, Harbert chercha quelque cavité qui pût servir de retraite, mais ce fut inutilement. Partout la muraille était lisse, plane et d’aplomb.

Toutefois, à l’embouchure même du cours d’eau, et au-dessus des relais de la haute mer, les éboulis avaient formé, non point une grotte, mais un entassement d’énormes rochers, tels qu’il s’en rencontre souvent dans les pays granitiques, et qui portent le nom de « Cheminées ».

Pencroff et Harbert s’engagèrent assez profondément entre les roches, dans ces couloirs sablés, auxquels la lumière ne manquait pas, car elle pénétrait par les vides que laissaient entre eux ces granits, dont quelques-uns ne se maintenaient que par un miracle d’équilibre. Mais avec la lumière entrait aussi le vent, – une vraie bise de corridors, – et, avec le vent, le froid aigu de l’extérieur. Cependant, le marin pensa qu’en obstruant certaines portions de ces couloirs, en bouchant quelques ouvertures avec un mélange de pierres et de sable, on pourrait rendre les « Cheminées » habitables. Leur plan géométrique représentait ce signe typographique &, qui signifie et cætera en abrégé. Or, en isolant la boucle supérieure du signe, par laquelle s’engouffrait le vent du sud et de l’ouest, on parviendrait sans doute à utiliser sa disposition inférieure.

« Voilà notre affaire, dit Pencroff, et, si jamais nous revoyions M. Smith, il saurait tirer parti de ce labyrinthe.

– Nous le reverrons, Pencroff, s’écria Harbert, et quand il reviendra, il faut qu’il trouve ici une demeure à peu près supportable. Elle le sera si nous pouvons établir un foyer dans le couloir de gauche et y conserver une ouverture pour la fumée.

– Nous le pourrons, mon garçon, répondit le marin, et ces Cheminées – ce fut le nom que Pencroff conserva à cette demeure provisoire – feront notre affaire. Mais d’abord, allons faire provision de combustible. J’imagine que le bois ne nous sera pas inutile pour boucher ces ouvertures à travers lesquelles le diable joue de sa trompette ! »

Harbert et Pencroff quittèrent les Cheminées, et, doublant l’angle, ils commencèrent à remonter la rive gauche de la rivière. Le courant en était assez rapide et charriait quelques bois morts. Le flot montant – et il se faisait déjà sentir en ce moment – devait le refouler avec force jusqu’à une distance assez considérable. Le marin pensa donc que l’on pourrait utiliser ce flux et ce reflux pour le transport des objets pesants.

Après avoir marché pendant un quart d’heure, le marin et le jeune garçon arrivèrent au brusque coude que faisait la rivière en s’enfonçant vers la gauche. À partir de ce point, son cours se poursuivait à travers une forêt d’arbres magnifiques. Ces arbres avaient conservé leur verdure, malgré la saison avancée, car ils appartenaient à cette famille des conifères qui se propage sur toutes les régions du globe, depuis les climats septentrionaux jusqu’aux contrées tropicales. Le jeune naturaliste reconnut plus particulièrement des « déodars », essences très nombreuses dans la zone himalayenne, et qui répandaient un agréable arôme. Entre ces beaux arbres poussaient des bouquets de pins, dont l’opaque parasol s’ouvrait largement. Au milieu des hautes herbes, Pencroff sentit que son pied écrasait des branches sèches, qui crépitaient comme des pièces d’artifice.

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