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Charles Dickens: Oliver Twist (version non abrégée)

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Charles Dickens Oliver Twist (version non abrégée)

Oliver Twist (version non abrégée): краткое содержание, описание и аннотация

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L'histoire concerne un orphelin, Oliver Twist, soumis à des privations et des vexations dans l'hospice paroissial où il fut laissé suite à la mort de sa mère. Choisi par tirage au sort par ses camarades affamés, il ose demander une portion supplémentaire de gruau et il est alors placé chez un croque-mort, d'où il s'échappe pour prendre la route de Londres ; dès son arrivée, il rencontre l'un des personnages les plus célèbres de Dickens, The Artful Dodger (rusé matois) , chef d'une bande de jeunes pickpockets. Naïvement confiant en son nouveau compagnon, il se laisse entraîner dans l'antre de son maître, le criminel Fagin. Oliver Twist est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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Mme Mann lui donna mille baisers et, ce qui valait mieux, une tartine de pain et de beurre, pour qu’il n’eût pas l’air trop affamé en arrivant au dépôt. Un morceau de pain à la main, et coiffé de la petite casquette de drap brun des enfants de la paroisse, Oliver fut emmené par M. Bumble hors de cet affreux séjour, où jamais une parole ni un regard d’affection n’avait embelli ses tristes années d’enfance. Et pourtant il éclata en sanglots quand la porte se referma derrière lui ; quelque misérables que fussent les petits compagnons d’infortune qu’il quittait, c’étaient les seuls amis qu’il eût jamais connus, et le sentiment de son isolement dans ce vaste univers se fit jour pour la première fois dans le cœur de l’enfant.

M. Bumble marchait à grand pas, et le petit Oliver, serrant bien fort le parement galonné du bedeau, trottait à côté de lui, et demandait à chaque instant s’ils n’allaient pas bientôt arriver. M. Bumble répondait à ses questions d’une manière brève et dure : il n’éprouvait plus l’influence bienfaisante qu’exerce le genièvre sur certains cœurs, et il était redevenu bedeau.

Il n’y avait pas un quart d’heure qu’Oliver avait franchi le seuil du dépôt de mendicité, et il avait à peine fini de faire disparaître un second morceau de pain, quand M. Bumble, qui l’avait confié aux soins d’une vieille femme, revint lui dire que c’était jour de conseil et que le conseil le mandait.

Oliver, qui n’avait pas une idée précise de ce que c’était qu’un conseil, fut fort étonné à cette nouvelle, ne sachant pas trop s’il devait rire ou pleurer ; du reste, il n’eut pas le temps de faire de longues réflexions : M. Bumble lui donna un petit coup de canne sur la tête pour le rendre attentif, un autre sur le dos pour le rendre alerte, lui ordonna de le suivre, et le conduisit dans une grande pièce badigeonnée de blanc, où huit ou dix gros messieurs siégeaient autour d’une table, au bout de laquelle un monsieur d’une belle corpulence, au visage rond et rouge, était assis dans un fauteuil plus élevé que les autres.

« Saluez le conseil, » dit Bumble.

Oliver essuya deux ou trois larmes qui roulaient dans ses yeux, et salua la table du conseil.

– Votre nom, petit ? dit le monsieur qui occupait le fauteuil.

Oliver eut peur à la vue de tant de messieurs, et resta interdit. Le bedeau lui appliqua sur le dos un nouveau coup qui le fit pleurer ; aussi répondit-il bien bas et d’une voix tremblante ; sur quoi un monsieur à gilet blanc dit qu’il était un idiot, moyen excellent pour donner un peu d’assurance à l’enfant et le mettre à son aise.

« Écoutez-moi, petit, dit le président ; vous savez que vous êtes orphelin, je suppose ?

– Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda le pauvre Oliver.

– Cet enfant est idiot, j’en étais sûr, dit le monsieur au gilet blanc, d’un ton péremptoire.

– Chut ! dit le monsieur qui avait parlé le premier ; vous savez que vous n’avez ni père ni mère, et que vous êtes élevé aux frais de la paroisse, n’est-ce pas ?

– Oui, monsieur, répondit Oliver en pleurant amèrement.

– Pourquoi donc pleurez-vous ? demanda le monsieur au gilet blanc. (C’était en effet bien extraordinaire ; qu’avait donc cet enfant à pleurer ainsi ?)

– J’espère que vous faites vos prières tous les soirs, dit un autre monsieur d’un ton rechigné, et que vous priez en bon chrétien pour ceux qui vous nourrissent et qui ont soin de vous ?

– Oui, monsieur, » balbutia l’enfant.

Le monsieur qui venait de parler avait raison : il eût fallu en effet qu’Oliver fût un bon chrétien et même un chrétien modèle, s’il eut prié pour ceux qui le nourrissaient et qui avaient soin de lui ; mais il ne le faisait pas, parce qu’on ne le lui avait pas enseigné.

« C’est bien, dit le président à mine rubiconde ; vous êtes ici pour votre éducation et pour apprendre un métier utile.

– Aussi, demain matin à six heures vous commencerez à éplucher de l’étoupe, » dit le bourru au gilet blanc.

Faire éplucher de l’étoupe à Oliver, c’était combiner ensemble d’une manière très simple les deux bienfaits qu’on lui accordait ; il reconnut l’un et l’autre par un profond salut à l’instigation du bedeau, puis on l’emmena dans une grande salle de l’hospice, où, sur un lit bien dur, il s’endormit en sanglotant : preuve éclatante de la douceur des lois de notre heureux pays, qui n’empêchent pas les pauvres de dormir !

Pauvre Oliver ! Endormi dans l’heureuse ignorance de ce qui se passait autour de lui, il ne songeait guère que ce jour-là même le conseil venait de prendre une décision qui devait exercer sur sa destinée ultérieure une influence irrésistible : mais la décision était prise ; et voici quelle elle était.

Les membres du conseil d’administration étaient des hommes pleins de sagesse et d’une philosophie profonde : en fixant leur attention sur le dépôt de mendicité, ils avaient découvert tout à coup ce que des esprits vulgaires n’eussent jamais aperçu, que les pauvres s’y plaisaient ! C’était pour les classes pauvres un séjour plein d’agrément, une taverne où l’on n’avait rien à payer, où l’on avait toute l’année le déjeuner, le dîner, le thé et le souper ; c’était un véritable Élysée de briques et de mortier, où l’on n’avait qu’à jouir sans travailler.

« Oh ! oh ! se dit le conseil d’un air malin ; nous sommes gens à remettre les choses en ordre ; nous allons faire cesser cela tout de suite. » Sur ce ils posèrent en principe que les pauvres auraient le choix (car on ne forçait personne, bien entendu) de mourir de faim lentement s’ils restaient au dépôt, ou tout d’un coup s’ils en sortaient. À cet effet, ils passèrent un marché avec l’administration des eaux pour en obtenir une quantité illimitée, et avec un marchand de blé pour avoir à des périodes déterminées une petite quantité de farine d’avoine : ils accordèrent trois légères rations de gruau clair par jour, un oignon deux fois par semaine, et la moitié d’un petit pain le dimanche. Ils prirent, relativement aux femmes, beaucoup d’autres dispositions sages et humaines, qu’il est inutile de rapporter : ils entreprirent, par pure bonté, de séparer par une espèce de divorce les pauvres gens mariés, ce qui leur épargnait les frais énormes d’un procès devant la cour ecclésiastique ; et, au lieu d’obliger le mari à soutenir sa famille par son travail, ils lui arrachèrent sa famille et le rendirent célibataire. On ne saurait dire combien de gens dans toutes les classes de la société eussent voulu profiter de ces deux bienfaits ; mais les administrateurs étaient des hommes prévoyants et avaient obvié à cette difficulté : pour jouir de ces bienfaits il fallait vivre au dépôt, et y vivre de gruau ; cela effrayait les gens.

Six mois après l’arrivée d’Oliver Twist, le nouveau système était en pleine vigueur. Dans le début, il fut un peu coûteux ; il fallut payer davantage à l’entrepreneur des pompes funèbres, et rétrécir les vêtements de tous les pauvres, amaigris et réduits à rien après une semaine ou deux de gruau ; mais le nombre des habitants du dépôt de mendicité diminua beaucoup, et les administrateurs étaient dans le ravissement.

L’endroit où mangeaient les enfants était une grande salle pavée, au bout de laquelle était une chaudière d’où le chef du dépôt, couvert d’un tablier et aidé d’une ou deux femmes, tirait le gruau aux heures des repas. Chaque enfant en recevait plein une petite écuelle et jamais davantage, sauf les jours de fête, où il avait en plus deux onces un quart de pain ; les bols n’avaient jamais besoin d’être lavés : les enfants les polissaient avec leurs cuillers jusqu’à ce qu’ils redevinssent luisants ; et, quand ils avaient terminé cette opération, qui n’était jamais longue, car les cuillers étaient presque aussi grandes que les bols, ils restaient en contemplation devant la chaudière avec des yeux si avides qu’ils semblaient la dévorer de leurs regards, et ils se léchaient les doigts pour ne pas perdre quelques petites gouttes de gruau qui avaient pu s’y attacher. Les enfants ont en général un excellent appétit ; Oliver Twist et ses compagnons souffrirent pendant trois mois les tortures d’une lente consomption, et la faim finit par les égarer à ce point qu’un enfant, grand pour son âge et peu habitué à une telle existence (car son père avait tenu une petite échoppe de traiteur), donna à entendre à ses camarades que, s’il n’avait pas une portion de plus de gruau par jour, il craignait de dévorer une nuit l’enfant qui partageait son lit, et qui était jeune et faible : il avait, en parlant ainsi, l’œil égaré et affamé, et ses compagnons le crurent ; on délibéra. On tira au sort pour savoir qui irait le soir même au souper demander au chef une autre portion ; le sort tomba sur Oliver Twist.

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