Jane Austen - Orgueil et préjugés

Здесь есть возможность читать онлайн «Jane Austen - Orgueil et préjugés» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на немецком языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Orgueil et préjugés: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Orgueil et préjugés»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est un roman de la femme de lettres anglaise Jane Austen paru en 1813. Il est considéré comme l'une de ses œuvres les plus significatives et c'est aussi la plus connue du public.
Drôle et romanesque, le chef-d'œuvre de Jane Austen continue à jouir d'une popularité considérable, par ses personnages bien campés, son intrigue soigneusement construite et prenante, ses rebondissements nombreux, et son humour plein d'imprévu. Derrière les aventures sentimentales des cinq filles Bennet, Jane Austen dépeint fidèlement les rigidités de la société anglaise au tournant des xviii et xix siècles. À travers le comportement et les réflexions d'Elizabeth Bennet, son personnage principal, elle soulève les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la petite gentry campagnarde pour s'assurer sécurité économique et statut social. À cette époque et dans ce milieu, la solution passe en effet presque obligatoirement par le mariage : cela explique que les deux thèmes majeurs d'Orgueil et Préjugés soient l'argent et le mariage, lesquels servent de base au développement des thèmes secondaires.

Orgueil et préjugés — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Orgueil et préjugés», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

» — Il est vrai que Kitty tousse mal à propos, dit le père, elle n’a nulle discrétion.

» — Je ne tousse pas pour m’amuser, reprit Kitty d’un ton aigre.

» — Quand donne-t-on le premier bal, Lizzy?

» — Dans quinze jours.

» — Ah, ah! cela est vrai, s’écria la mère, et Mme Long ne reviendra ici que la veille, il sera donc impossible qu’elle nous présente M. Bingley, elle ne le connaîtra pas elle-même.

» — Alors, ma chère, vous pourrez vous-même lui présenter M. Bingley.

» — C’est impossible, M. Bennet, impossible, puisque je ne le connais pas; comment pouvez-vous être si taquin.

» — J’admire votre prudence! Il est vrai que quinze jours de connaissance ne suffisent pas pour bien connaître un homme; mais si nous ne le présentons pas à Mme Long, quelque autre le fera, et après tout il faut qu’elle et ses nièces courent leur chance comme les autres; ainsi, puisqu’elle croira qu’on lui rend un service, si vous ne voulez pas vous en charger, je le ferai moi-même.“

Ses filles le regardèrent fixement; Mme Bennet dit en haussant les épaules: „Quelle bêtise!

» — Que voulez-vous dire, ma chère, par cette exclamation? regardez-vous l’usage de présenter et le cas qu’on en fait comme une bêtise? Je ne suis pas d’accord avec vous sur ce point. Qu’en dis-tu, Mary, toi qui es une fille réfléchie, qui lis des livres savans et fais des extraits?“

Mary désirait faire une réponse spirituelle, mais ne savait trop comment s’en acquitter.

„Pendant que Mary pense à ma question, reprit-il, revenons à M. Bingley.

» — Je suis lasse d’en entendre parler, s’écria Mme Bennet.

» — J’en suis fâché; mais que ne me le disiez-vous plutôt; si j’avais su cela hier, je ne lui eus certainement pas fait visite; c’est malheureux, mais puisque j’y suis allé, nous ne pouvons éviter de faire connaissance avec lui.“

L’étonnement que témoignèrent ces dames fit grand plaisir à M. Bennet; sa femme assura cependant, après ses premières expressions de joie, qu’elle s’y était toujours attendue.

„— Comme vous êtes bon, mon cher M. Bennet; j’étais bien sûre que je vous déciderais enfin, je savais que vous aimiez trop vos filles pour négliger une pareille connaissance; eh bien, je suis vraiment satisfaite! c’est une si bonne plaisanterie que vous y ayez été sans nous en dire un mot!

» — À présent, Kitty, tu peux tousser autant que tu voudras“, dit M. Bennet, en quittant l’appartement.

„Quel excellent père vous avez, mes enfans, dit Mme Bennet, aussitôt que la porte fut fermée, vous ne pouvez assez le remercier d’une telle marque de bonté; à notre âge il n’est point agréable, je vous assure, d’être continuellement à faire de nouvelles connaissances; mais nous pensons à vous et sacrifions notre tranquillité au désir de vous voir heureuses. Lydia, ma belle, je parie que M. Bingley dansera avec toi au premier bal.

» — Oh! reprit Lydia, je ne crains pas d’être oubliée, car, bien que je sois la plus jeune, je suis la plus grande.“

Le reste de la journée se passa gaiement, on fit mille conjectures sur la personne de M. Bingley, sur le jour où il rendrait la visite de M. Bennet et l’époque où l’on pourrait l’engager à dîner.

CHAPITRE III

Toutes les questions que Mme Bennet et ses cinq filles purent faire à ce sujet, n’engagèrent point son mari à leur dire comment il avait trouvé M. Bingley; elles l’attaquèrent de différentes manières, par des demandes, des suppositions ingénieuses: mais il éluda leur finesse et elles furent obligées de s’en rapporter à leur voisine lady Lucas, qui en parlait très-favorablement. Sir William avait été enchanté de M. Bingley; il était jeune, beau, extrêmement aimable et, pour couronner le tout, il comptait aller au premier bal avec une nombreuse société; rien ne pouvait être plus délicieux! Aimer la danse était déjà le premier pas fait pour devenir amoureux, et de grandes espérances furent fondées sur la sensibilité du cœur de M. Bingley.

„Si je puis voir une de mes filles heureusement établie à Netherfield, dit Mme Bennet à son mari, et les autres également bien mariées, je n’aurai plus rien à désirer.“

Quelques jours après M. Bingley vint rendre visite à M. Bennet, qui le reçut dans son cabinet; le premier avait espéré qu’on le présenterait à ces demoiselles, dont il avait ouï vanter la beauté; mais il ne vit que le père. Ces dames furent plus heureuses; elles eurent l’avantage de s’assurer, par une des fenêtres, qu’il portait un habit bleu et montait un cheval noir.

On l’invita bientôt à dîner; et Mme Bennet avait déjà donné les ordres nécessaires, afin que son repas lui fît honneur, lorsqu’on lui remit une réponse qui dérangea tous ses plans: M. Bingley était obligé de partir sur-le-champ pour Londres et par conséquent ne pouvait avoir l’honneur d’accepter leur invitation; Mme Bennet fut très-mortifiée, elle ne s’était pas imaginé qu’il eût eu affaire à Londres, aussitôt après son arrivée dans Herfortshire, et commença à craindre qu’il ne fût toujours à courir de côté et d’autre, au lieu de rester, comme il le devait, à Netherfield. Lady Lucas la tranquillisa un peu en lui disant qu’il n’était peut-être allé à Londres qu’afin de ramener une nombreuse société pour le jour de l’assemblée. Bientôt après on apprit que M. Bingley devait revenir avec douze dames et sept messieurs; ces demoiselles se plaignirent beaucoup d’un aussi grand nombre de femmes; mais furent consolées en entendant dire, la veille du bal, qu’il n’avait amené de la ville que ses cinq sœurs et un cousin. Enfin, lorsque M. Bingley entra dans la salle de Meryton, sa société ne consistait qu’en cinq personnes; lui, ses deux sœurs, le mari de l’aînée et un de ses amis.

M. Bingley était un fort joli homme, il se présentait avec grâce et paraissait fort enjoué; ses sœurs, grandes et assez belles, affichaient les manières du bel air; son beau-frère, M. Hurst, avait le ton d’un homme de bonne compagnie; mais son ami, M. Darcy, attira bientôt les regards de toute l’assemblée: il était grand, avait de beaux traits, un maintien noble, et l’on se disait à l’oreille qu’il possédait 10,000 livres sterling de rente. Les hommes assurèrent qu’il était bien, les femmes le préféraient à M. Bingley, et pendant une partie de la soirée il fut le héros du bal; mais ses manières froides et réservées ayant déplu, il perdit soudain l’approbation générale; on s’aperçut qu’il était fier, dédaigneux, qu’il ne trouvait rien à son gré; enfin toute sa fortune et la beauté de sa terre de Derbyshire ne purent empêcher qu’on ne trouvât que sa physionomie était désagréable et qu’il ne méritait nullement d’être comparé à son ami.

M. Bingley eut bientôt fait connaissance avec toutes les principales personnes de l’assemblée; il était gai et sans affectation, il dansa toute la soirée, parut mécontent que le bal finît sitôt et fit même entendre qu’il donnerait à danser à Netherfield. Des qualités aussi aimables parlent d’elles-mêmes! Quelle différence entre lui et son ami! M. Darcy n’avait dansé qu’une fois avec Mme Hurst et une fois avec Mlle Bingley: il avait refusé d’être présenté à aucune autre femme, et le reste de la soirée il s’était promené de long en large dans le salon, ne parlant qu’aux personnes de sa société. Son caractère fut promptement défini, on le jugeait l’homme le plus fier, le plus désagréable qui existât; et toute la société espérait qu’il ne se présenterait plus aux assemblées de Meryton. Parmi les plus irrités contre lui était Mme Bennet, dont le dégoût pour sa conduite en général, fut encore augmenté par une malhonnêteté faite par lui à une de ses filles. La rareté des cavaliers avait obligé Elisabeth Bennet à rester assise pendant deux contredanses, M. Darcy était debout assez près d’elle pour qu’elle pût entendre une conversation entre lui et M. Bingley, qui, quittant la danse pendant quelques instans, vint presser son ami de l’y joindre.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Orgueil et préjugés»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Orgueil et préjugés» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Orgueil et préjugés»

Обсуждение, отзывы о книге «Orgueil et préjugés» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x