Jules Verne - Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe

Здесь есть возможность читать онлайн «Jules Verne - Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Путешествия и география, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les Aventures de trois Russes et de trois Anglais (1872) mettent en scène six astronomes dont la tâche est de mesurer une portion de méridien terrestre. Il s'agit donc plus de géodésie que d'astronomie, mais historiquement, ce genre de travail a toujours échu aux astronomes. Les héros utilisent la méthode de triangulation exposée en détail dans l'Astronomie Populaire d'Arago. On retrouve le thème des grandes expéditions scientifiques des Picard, Lacaille, Maupertuis, Bouguer, Godin, La Condamine, Méchain, Delambre, Arago… commanditées par l'Académie des sciences, aux époques où le métier d'astronome était un métier dangereux.

Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Cependant, Mokoum n’avait point oublié ses compagnons d’infortune. Il courut au fortin et en ramena toute la garnison. Les marins ne firent aucune difficulté de se jeter sur cette nourriture singulière. Peut-être le colonel, Mathieu Strux et Palander hésitèrent-ils un instant. Cependant, l’exemple de sir John Murray les décida, et ces pauvres savants, à demi-morts d’inanition, trompèrent au moins leur faim en avalant des quantités innombrables de ces fourmis blanches.

Mais un incident inattendu vint procurer une alimentation plus solide au colonel Everest et à ses compagnons. Mokoum, afin de faire une provision de ces insectes, eut l’idée de démolir un côté de l’énorme fourmilière. C’était, on l’a dit, un monticule conique, flanqué de cônes plus petits, disposés circulairement à sa base. Le chasseur, armé de sa hache, avait déjà porté plusieurs coups à l’édifice, quand un bruit singulier attira son attention. On eût dit un grognement qui se produisait à l’intérieur de la fourmilière. Le bushman suspendit son travail de démolition, et il écouta. Ses compagnons le regardaient sans prononcer une parole. Quelques nouveaux coups de hache furent portés par lui. Un grognement plus accentué se fit entendre.

Le bushman se frotta les mains sans mot dire, et ses yeux brillèrent de convoitise. Sa hache attaqua de nouveau le monticule, de manière à pratiquer un trou large d’un pied environ. Les fourmis fuyaient de toutes parts, mais le chasseur ne s’en préoccupait pas, et laissait aux matelots le soin de les enfermer dans des sacs. Tout à coup, un animal bizarre parut à l’orifice du trou. C’était un quadrupède, pourvu d’un long museau, bouche petite, langue extensible, oreilles droites, jambes courtes, queue longue et pointue. De longues soies grises à teintes rouges couvraient son corps plat, et d’énormes griffes armaient ses jambes.

Un coup sec, appliqué par Mokoum sur le museau de cet étrange animal, suffit à le tuer.

«Voilà notre rôti, messieurs, dit le bushman. Il s’est fait attendre, mais il n’en sera pas moins bon! Allons, du feu, une baguette de fusil pour broche, et nous dînerons comme nous n’avons jamais dîné!»

Le bushman ne s’avançait pas trop. Cet animal qu’il dépouilla avec prestesse, c’était un oryctérope, sorte de tamanoir ou mangeur de fourmis, que les Hollandais connaissent aussi sous le nom de «cochon de terre.» Il est fort commun dans l’Afrique australe, et les fourmilières n’ont pas de plus grand ennemi. Ce myrmicophage détruit des légions d’insectes, et quand il ne peut s’introduire dans leurs galeries étroites, il les pêche, en y glissant sa langue extensible et visqueuse qu’il retire toute beurrée de ces fourmis.

Le rôti fut bientôt à point. Il lui manqua peut-être quelques tours de broche, mais les affamés étaient si impatients! La moitié de l’animal y passa, et sa chair, ferme et salubre, fut déclarée excellente, bien que légèrement imprégnée d’acide formique. Quel repas, et comme il rendit avec de nouvelles forces le courage et l’espoir à ces vaillants Européens!

Et il fallait, en effet, qu’ils eussent l’espoir enraciné au cœur, car la nuit suivante, aucune lueur n’apparut encore sur le pic du Volquiria!

Chapitre XXI Fiat lux!

Le foreloper et sa petite troupe étaient partis depuis neuf jours. Quels incidents avaient retardé leur marche? Les hommes ou les animaux s’étaient-ils placés devant eux comme un infranchissable obstacle? Pourquoi ce retard? Devait-on en conclure que Michel Zorn et William Emery avaient été absolument arrêtés dans leur marche? Ne pouvait-on penser qu’ils étaient irrévocablement perdus?

On conçoit les craintes, les transes, les alternatives d’espoir et de désespoir par lesquelles passaient les astronomes emprisonnés dans le fortin du Scorzef. Leurs collègues, leurs amis étaient partis depuis neuf jours! En six, en sept jours au plus, ils auraient dû arriver au but. C’étaient des hommes actifs, courageux, entraînés par l’héroïsme scientifique. De leur présence au sommet du pic du Volquiria dépendait le succès de la grande entreprise. Ils le savaient, ils n’avaient rien dû négliger pour réussir. Le retard ne pouvait leur être imputé. Si donc, neuf jours après leur départ, le fanal n’avait pas brillé au sommet du Volquiria, c’est qu’ils étaient morts ou prisonniers des tribus nomades!

Telles étaient les pensées décourageantes, les affligeantes hypothèses qui se formaient dans l’esprit du colonel Everest et de ses collègues. Avec quelle impatience ils attendaient que le soleil eût disparu au-dessous de l’horizon, afin de commencer leurs observations nocturnes! Quels soins ils y apportaient. Toute leur espérance s’attachait à cet oculaire qui devait saisir la lueur lointaine! Toute leur vie se concentrait dans le champ étroit d’une lunette! Pendant cette journée du 3 mars, errant sur les pentes du Scorzef, échangeant à peine quelques paroles, tous dominés par une idée unique, ils souffrirent comme ils n’avaient jamais souffert! Non, ni les chaleurs excessives du désert, ni les fatigues d’une pérégrination diurne sous les rayons d’un soleil tropical, ni les tortures de la soif, ne les avaient accablés à ce point!

Pendant cette journée, les derniers morceaux de l’oryctérope furent dévorés, et la garnison du fortin se trouva réduite alors à cette insuffisante alimentation puisée dans les fourmilières.

La nuit vint, une nuit sans lune, calme et profonde, particulièrement propice aux observations… Mais aucune lueur ne révéla la pointe du Volquiria. Jusqu’aux premières lueurs matinales, le colonel Everest et Mathieu Strux, se relayant, surveillèrent l’horizon avec une constance admirable. Rien, rien n’apparut, et les rayons du soleil rendirent bientôt toute observation impossible!

Du côté des indigènes, rien encore à craindre. Les Makololos semblaient décidés à réduire les assiégés par la famine. Et, en vérité, ils ne pouvaient manquer de réussir. Pendant cette journée du 4 mars, la faim tortura de nouveau les prisonniers du Scorzef, et ces malheureux Européens n’en purent diminuer les angoisses qu’en mâchant les racines bulbeuses de ces glaïeuls qui poussaient entre les roches sur les flancs de la montagne.

Prisonniers! Non, cependant! Le colonel Everest et ses compagnons ne l’étaient pas! La chaloupe à vapeur, toujours mouillée dans la petite anse, pouvait à leur volonté les entraîner sur les eaux du Ngami vers une campagne fertile, où ne manqueraient ni le gibier, ni les fruits, ni les plantes légumineuses! Plusieurs fois, on avait agité la question de savoir s’il ne conviendrait pas d’envoyer le bushman vers la rive septentrionale, afin d’y chasser pour le compte de la garnison. Mais, outre que cette manœuvre pouvait être aperçue des indigènes, c’était risquer la chaloupe, et par conséquent le salut de tous, au cas où d’autres tribus de Makololos battraient la partie nord du Ngami. Cette proposition avait donc été rejetée. Tous devaient fuir ou demeurer ensemble. Quant à abandonner le Scorzef avant d’avoir terminé l’opération géodésique, il n’en fut même pas question. On devait attendre, tant que toutes les chances de réussite n’auraient pas été épuisées. C’était une affaire de patience! On serait patient!

«Lorsque Arago, Biot et Rodrigues, dit ce jour-là le colonel Everest à ses compagnons rassemblés autour de lui, se proposèrent de prolonger la méridienne de Dunkerque jusqu’à l’île d’Iviça, ces savants se trouvèrent à peu près dans la situation où nous sommes. Il s’agissait de rattacher l’île à la côte d’Espagne par un triangle dont les côtés dépasseraient cent vingt milles. L’astronome Rodrigues s’installa sur des pics de l’île, et y entretint des lampes allumées, tandis que les savants français vivaient sous la tente, à plus de cent milles de là, au milieu du désert de las Palmas. Pendant soixante nuits, Arago et Biot épièrent le fanal dont ils voulaient relever la direction! Découragés, ils allaient renoncer à leur observation, quand, dans la soixante et unième nuit, un point lumineux que son immobilité seule ne permettait pas de confondre avec une étoile de sixième grandeur, apparut dans le champ de leur lunette. Soixante et une nuits d’attente! Eh bien, messieurs, ce que deux astronomes français ont fait dans un grand intérêt scientifique, des astronomes anglais et russes ne peuvent-ils le faire?»

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe»

Обсуждение, отзывы о книге «Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x