Jules Verne - Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe

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Aventures De Trois Russes Et De Trois Anglais Dans L’Afrique Australe: краткое содержание, описание и аннотация

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Les Aventures de trois Russes et de trois Anglais (1872) mettent en scène six astronomes dont la tâche est de mesurer une portion de méridien terrestre. Il s'agit donc plus de géodésie que d'astronomie, mais historiquement, ce genre de travail a toujours échu aux astronomes. Les héros utilisent la méthode de triangulation exposée en détail dans l'Astronomie Populaire d'Arago. On retrouve le thème des grandes expéditions scientifiques des Picard, Lacaille, Maupertuis, Bouguer, Godin, La Condamine, Méchain, Delambre, Arago… commanditées par l'Académie des sciences, aux époques où le métier d'astronome était un métier dangereux.

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Le chasseur ne s’était pas mépris dans ses conjectures, et quand le jour revint, le colonel Everest put constater un accroissement notable dans le nombre des Makololos. Leur campement, habilement disposé, entourait la base du Scorzef et rendait toute fuite impossible par la plaine. Heureusement, les eaux du Ngami n’étaient pas et ne pouvaient être gardées, et, le cas échéant, la retraite, à moins de circonstances imprévues, resterait toujours praticable par le lac.

Mais il n’était pas question de fuir. Les Européens occupaient un poste scientifique, un poste d’honneur qu’ils n’entendaient point abandonner. À cet égard, un parfait accord régnait entre eux. Il n’existait même plus trace des dissensions personnelles qui avaient autrefois divisé le colonel Everest et Mathieu Strux. Jamais non plus il n’était question de la guerre qui mettait aux prises en ce moment l’Angleterre et la Russie. Aucune allusion ne se produisait à ce sujet. Tous deux, ces savants, marchaient au même but; tous deux voulaient obtenir ce résultat également utile aux deux nations, et accomplir leur œuvre scientifique.

En attendant l’heure à laquelle brillerait le fanal au sommet du Volquiria, les deux astronomes s’occupèrent d’achever la mesure du triangle précédent. Cette opération, qui consistait à viser avec la double lunette les deux dernières stations de l’itinéraire anglais, se fit sans difficultés, et le résultat en fut consigné par Nicolas Palander. Cette mesure achevée, il fut convenu que, pendant les nuits suivantes, on ferait de nombreuses observations d’étoiles, de manière à obtenir avec une précision rigoureuse la latitude du Scorzef.

Une question importante dut être également décidée avant toute autre, et Mokoum fut naturellement appelé à donner son avis dans cette circonstance. En quel minimum de temps Michel Zorn et William Emery pouvaient-ils atteindre la chaîne de montagnes qui se développait au nord du Ngami, et dont le pic principal devait servir de point d’appui au dernier triangle du réseau?

Le bushman ne put estimer à moins de cinq jours le temps nécessaire pour gagner le poste en question. En effet, une distance de plus de cent milles le séparait du Scorzef. La petite troupe du foreloper marchait à pied, et, en tenant compte des difficultés que devait présenter une région souvent coupée par des rios, cinq jours seraient même un laps de temps fort court.

On adopta donc un maximum de six jours, et sur cette base on établit la réglementation de la nourriture.

La réserve de vivres était fort restreinte. Il avait fallu en abandonner une portion à la petite troupe du foreloper, en attendant le moment où elle pourrait s’approvisionner par la chasse. Les vivres, transportés dans le fortin et diminués de cette portion, ne devaient plus fournir à chacun sa ration ordinaire que pendant deux jours. Ils consistaient en quelques livres de biscuit, de viande conservée et de pemmican. Le colonel Everest, d’accord avec ses collègues, décida que la ration quotidienne serait réduite au tiers. De cette manière on pourrait attendre jusqu’au sixième jour, que la lumière, incessamment guettée, parût à l’horizon. Les quatre Européens, leurs six matelots, le bushman, onze hommes en tout, souffriraient certainement de cette alimentation insuffisante, mais ils étaient au-dessus de pareilles souffrances.

D’ailleurs, il n’est pas défendu de chasser!» dit sir John Murray au bushman.

Le bushman secoua la tête d’un air de doute. Il lui paraissait difficile, que, sur ce mont isolé, le gibier ne fût pas très-rare. Mais ce n’était pas une raison pour laisser son fusil au repos, et ces déterminations prises, tandis que ses collègues s’occupaient de réduire les mesures consignées sur le double registre de Nicolas Palander, sir John, accompagné de Mokoum, quitta l’enceinte du fortin, afin d’opérer une reconnaissance exacte du mont Scorzef.

Les Makololos, tranquillement campés à la base de la montagne, ne semblaient aucunement pressés de donner l’assaut. Peut-être leur intention était-elle de réduire les assiégés par la famine!

L’inventaire du mont Scorzef fut rapidement effectué. L’emplacement sur lequel s’élevait le fortin ne mesurait pas un quart de mille dans sa plus grande dimension. Le sol, recouvert d’une herbe assez épaisse, entremêlée de cailloux, était coupé çà et là de quelques buissons bas, formés en partie de glaïeuls. Des bruyères rouges, des protées aux feuilles d’argent, des éricées à longs festons, composaient la flore de la montagne. Sur ses flancs, mais sous des angles très-abrupts figures par des saillies de roc qui perçaient l’écorce du mont, poussaient des arbrisseaux épineux, hauts de dix pieds, à grappes de fleurs blanches, odorantes comme les fleurs du jasmin, et dont le bushman ignorait le nom [14]. Quant à la faune, après une heure d’observation, sir John était encore à en voir le moindre échantillon. Cependant quelques petits oiseaux, à rémiges foncées et à becs rouges, s’échappèrent de quelques buissons, et certainement, au premier coup de fusil, toute cette bande ailée eût disparu pour ne plus revenir. On ne devait donc pas compter sur les produits de la chasse pour ravitailler la garnison.

«On pourra toujours pêcher dans les eaux du lac, dit sir John, s’arrêtant sur le revers septentrional du Scorzef, et contemplant la magnifique étendue du Ngami.

– Pêcher sans filet et sans ligne, répondit le bushman, c’est vouloir prendre des oiseaux au vol. Mais ne désespérons point. Votre Honneur sait que le hasard nous a souvent servis jusqu’ici, et je pense qu’il nous servira encore.

– Le hasard! répliqua sir John Murray, mais quand Dieu veut le stimuler, c’est le plus fidèle pourvoyeur du genre humain que je connaisse! Pas d’agent plus sûr, pas de majordome plus ingénieux! Il nous a conduits auprès de nos amis les Russes, il les a amenés précisément où nous voulions venir nous-mêmes, et les uns et les autres, il nous portera tout doucement au but que nous voulons atteindre!

– Et il nous nourrira?… demanda le bushman.

– Il nous nourrira certainement, ami Mokoum, répondit sir John, et ce faisant, il ne fera que son devoir!»

Les paroles de Son Honneur étaient rassurantes à coup sûr. Toutefois, le bushman se dit que le hasard était un serviteur qui demandait à être un peu servi par ses maîtres, et il se promit bien de l’aider au besoin.

La journée du 25 février n’amena aucun changement dans la situation respective des assiégeants et des assiégés. Les Makololos restaient dans leur camp. Des troupeaux de bœufs et de moutons paissaient sur les parties les plus rapprochées du Scorzef que les infiltrations du sol maintenaient à l’état de pâturages. Les chariots pillés avaient été amenés au campement. Quelques femmes et des enfants, ayant rejoint la tribu nomade, vaquaient aux travaux ordinaires. De temps en temps, quelque chef, reconnaissable à la richesse de ses fourrures, s’élevait sur les rampes de la montagne et cherchait à reconnaître les sentes praticables qui conduisaient le plus sûrement à son sommet. Mais la balle d’un rifle rayé le ramenait promptement au sol de la plaine. Les Makololos répondaient alors à la détonation par leur cri de guerre, ils lançaient quelques flèches inoffensives, ils brandissaient leurs assagaies, et tout rentrait dans le calme.

Cependant, le 26 février, ces indigènes firent une tentative un peu plus sérieuse, et, au nombre d’une cinquantaine, ils escaladèrent le mont par trois côtés à la fois. Toute la garnison se porta en dehors du fortin, au pied de l’enceinte. Les armes européennes, si rapidement chargées et tirées, causèrent quelque ravage dans les rangs des Makololos. Cinq ou six de ces pillards furent tués, et le reste de la bande abandonna la partie. Cependant, et malgré la rapidité de leur tir, il fut évident que les assiégés pourraient être débordés par le nombre. Si plusieurs centaines de ces Makololos se précipitaient simultanément à l’assaut de la montagne, il serait difficile de leur faire face sur tous les côtés. Sir John Murray eut alors l’idée de protéger le front du fortin, en y installant la mitrailleuse qui formait le principal armement de la chaloupe à vapeur. C’était un excellent moyen de défense. Toute la difficulté consistait à hisser cet engin pesant, par ces rocs étagés d’aplomb, très-difficiles à gravir. Cependant, les marins de la Queen and Tzar se montrèrent si adroits, si agiles, on dira même si audacieux, que, dans la journée du 26, la redoutable mitrailleuse fut installée dans une embrasure de l’enceinte crénelée. Là, ses vingt-cinq canons, dont le tir se disposait en éventail, pouvaient couvrir de leurs feux tout le front du fortin. Les indigènes devaient faire bientôt connaissance avec cet engin de mort que les nations civilisées allaient, vingt ans plus tard, introduire dans leur matériel de guerre.

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