Jules Verne - Cinq Semaines En Ballon
Здесь есть возможность читать онлайн «Jules Verne - Cinq Semaines En Ballon» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Путешествия и география, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Cinq Semaines En Ballon
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Cinq Semaines En Ballon: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Cinq Semaines En Ballon»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Cinq Semaines En Ballon — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Cinq Semaines En Ballon», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
La ville paraissait livrée, en effet, à une grande incurie; elle accusait la nonchalance épidémique des cités qui s’en vont; d’immenses décombres s’amoncelaient dans les faubourgs et formaient avec la colline du marché les seuls accidents du terrain.
Au passage du Victoria , il se fit bien quelque mouvement, le tambour fut battu; mais à peine si le dernier savant de l’endroit eut le temps d’observer ce nouveau phénomène; les voyageurs, repoussés par le vent du désert, reprirent le cours sinueux du fleuve, et bientôt Tembouctou ne fut plus qu’un des souvenirs rapides de leur voyage.
«Et maintenant, dit le docteur, le ciel nous conduise où il lui plaira!
– Pourvu que ce soit dans l’ouest! répliqua Kennedy.
– Bah! fit Joe, il s’agirait de revenir à Zanzibar par le même chemin, et de traverser l’Océan jusqu’en Amérique, cela ne m’effrayerait guère!
– Il faudrait d’abord le pouvoir, Joe.
– Et que nous manque-t-il pour cela!
– Du gaz, mon garçon; la force ascensionnelle du ballon diminue sensiblement, et il faudra de grands ménagements pour qu’il nous porte jusqu’à la côte. Je vais même être forcé de jeter du lest. Nous sommes trop lourds.
– Voilà ce que c’est que de ne rien faire, mon maître! À rester toute la journée étendu comme un fainéant dans son hamac, on engraisse et l’on devient pesant. C’est un voyage de paresseux que le nôtre, et, au retour, on nous trouvera affreusement gros et gras.
– Voilà bien des réflexions dignes de Joe, répondit le chasseur; mais attends donc la fin; sais-tu ce que le ciel nous réserve? Nous sommes encore loin du terme de notre voyage. Où crois-tu rencontrer la côte d’Afrique, Samuel?
– Je serais fort empêché de te répondre, Dick; nous sommes à la merci de vents très variables; mais enfin je m’estimerai heureux si j’arrive entre Sierra-Leone et Portendick; il y a là une certaine étendue de pays où nous rencontrerons des amis.
– Et ce sera plaisir de leur serrer la main; mais suivons-nous, au moins, la direction voulue?
– Pas trop, Dick, pas trop; regarde l’aiguille aimantée; nous portons au sud, et nous remontons le Niger vers ses sources.
– Une fameuse occasion de les découvrir, riposta Joe, si elles n’étaient déjà connues. Est-ce qu’à la rigueur on ne pourrait pas lui en trouver d’autres?
– Non, Joe; mais sois tranquille, j’espère bien ne pas aller jusque-là.»
À la nuit tombante, le docteur jeta les derniers sacs de lest; le Victoria se releva, le chalumeau, quoique fonctionnant à pleine flamme, pouvait à peine le maintenir; il se trouvait alors à soixante milles dans le sud de Tembouctou, et, le lendemain, il se réveillait sur les bords du Niger, non loin du lac Debo.
XL
Inquiétudes du docteur Fergusson. – Direction persistante vers le sud. – Un nuage de sauterelles. – Vue de Jenné. – Vue de Ségo. – Changement de vent. – Regrets de Joe.
Le lit du fleuve était alors partagé par de grandes îles en branches étroites d’un courant fort rapide. Sur l’une d’entre elles s’élevaient quelques cases de bergers; mais il fut impossible d’en faire un relèvement exact, car la vitesse du Victoria s’accroissait toujours. Malheureusement, il inclinait encore plus au sud et franchit en quelques instants le lac Debo.
Fergusson chercha à diverses élévations, en forçant extrêmement sa dilatation, d’autres courants dans l’atmosphère, mais en vain. Il abandonna promptement cette manœuvre, qui augmentait encore la déperdition de son gaz, en le pressant contre les parois fatiguées de l’aérostat.
Il ne dit rien, mais il devint fort inquiet. Cette obstination du vent à le rejeter vers la partie méridionale de l’Afrique déjouait ses calculs. Il ne savait plus sur qui ni sur quoi compter. S’il n’atteignait pas les territoires anglais ou français, que devenir au milieu des barbares qui infestaient les côtes de Guinée? Comment y attendre un navire pour retourner en Angleterre? Et la direction actuelle du vent le chassait sur le royaume de Dahomey, parmi les peuplades les plus sauvages, à la merci d’un roi qui, dans les fêtes publiques, sacrifiait des milliers de victimes humaines! Là, on serait perdu.
D’un autre côté, le ballon se fatiguait visiblement, et le docteur le sentait lui manquer! Cependant, le temps se levant un peu, il espéra que la fin de la pluie amènerait un changement dans les courants atmosphériques.
Il fut donc désagréablement ramené au sentiment de la situation par cette réflexion de Joe:
«Bon! disait celui-ci, voici la pluie qui va redoubler, et cette fois, ce sera le déluge, s’il faut en juger par ce nuage qui s’avance!
– Encore un nuage! dit Fergusson.
– Et un fameux! répondit Kennedy.
– Comme je n’en ai jamais vu, répliqua Joe, avec des arêtes tirées au cordeau.
– Je respire, dit le docteur en déposant sa lunette. Ce n’est pas un nuage.
– Par exemple! fit Joe.
– Non! c’est une nuée!
– Eh bien?
– Mais une nuée de sauterelles.
– Ça, des sauterelles!
– Des milliards de sauterelles qui vont passer sur ce pays comme une trombe, et malheur à lui, car si elles s’abattent, il sera dévasté!
– Je voudrais bien voir cela!
– Attends un peu, Joe; dans dix minutes, ce nuage nous aura atteints et tu en jugeras par tes propres yeux.»
Fergusson disait vrai; ce nuage épais, opaque, d’une étendue de plusieurs milles, arrivait avec un bruit assourdissant, promenant sur le sol son ombre immense, c’était une innombrable légion de ces sauterelles auxquelles on a donné le nom de criquets. À cent pas du Victoria , elles s’abattirent sur un pays verdoyant; un quart d’heure plus tard, la masse reprenait son vol, et les voyageurs pouvaient encore apercevoir de loin les arbres, les buissons entièrement dénudés, les prairies comme fauchées. On eut dit qu’un subit hiver venait de plonger la campagne dans la plus profonde stérilité.
«Eh bien, Joe!
– Eh bien! monsieur, c’est fort curieux, mais fort naturel. Ce qu’une sauterelle ferait en petit, des milliards le font en grand.
– C’est une effrayante pluie, dit le chasseur, et plus terrible encore que la grêle par ses dévastations.
– Et il est impossible de s’en préserver, répondit Fergusson; quelquefois les habitants ont eu l’idée d’incendier des forêts, des moissons même pour arrêter le vol de ces insectes; mais les premiers rangs, se précipitant dans les flammes, les éteignaient sous leur masse, et le reste de la bande passait irrésistiblement. Heureusement, dans ces contrées, il y a une sorte de compensation à leurs ravages; les indigènes recueillent ces insectes en grand nombre et les mangent avec plaisir.
– Ce sont les crevettes de l’air», dit Joe, qui, «pour s’instruire», ajouta-t-il, regretta de n’avoir pu en goûter.
Le pays devint plus marécageux vers le soir; les forêts firent place à des bouquets d’arbres isolés; sur les bords du fleuve, on distinguait quelques plantations de tabac et des marais gras de fourrages. Dans une grande île apparut alors la ville de Jenné, avec les deux tours de sa mosquée de terre, et l’odeur infecte qui s’échappait de millions de nids d’hirondelles accumulés sur ses murs. Quelques cimes de baobabs, de mimosas et de dattiers perçaient entre les maisons; même à la nuit, l’activité paraissait très grande. Jenné est en effet une ville fort commerçante; elle fournit à tous les besoins de Tembouctou; ses barques sur le fleuve, ses caravanes par les chemins ombragés, y transportent les diverses productions de son industrie.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Cinq Semaines En Ballon»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Cinq Semaines En Ballon» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Cinq Semaines En Ballon» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.