Jules Verne - Cinq Semaines En Ballon
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- Название:Cinq Semaines En Ballon
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– Mon brave Joe! répondit le docteur avec émotion. Nous n’avions donc pas tort de nous fier à ton intelligence et à ton adresse!
– Bah! monsieur, il n’y a qu’à suivre les événements, et on se tire d’affaire! Le plus sûr, voyez-vous, c’est encore d’accepter les choses comme elles se présentent.»
Pendant cette histoire de Joe, le ballon avait rapidement franchi une longue étendue de pays. Kennedy fit bientôt remarquer à l’horizon un amas de cases qui se présentait avec l’apparence d’une ville. Le docteur consulta sa carte, et reconnut la bourgade de Tagelel dans le Damerghou.
«Nous retrouvons ici, dit-il, la route de Barth. C’est là qu’il se sépara de ses deux compagnons Richardson et Overweg. Le premier devait suivre la route de Zinder, le second celle de Maradi, et vous vous rappelez que, de ces trois voyageurs, Barth est le seul qui revit l’Europe.
– Ainsi, dit le chasseur, en suivant sur la carte la direction du Victoria , nous remontons directement vers le nord?
– Directement, mon cher Dick.
– Et cela ne t’inquiète pas un peu?
– Pourquoi?
– C’est que ce chemin-là nous mène à Tripoli et au-dessus du grand désert.
– Oh! nous n’irons pas si loin, mon ami; du moins, je l’espère.
– Mais où prétends-tu t’arrêter?
– Voyons, Dick, ne serais-tu pas curieux de visiter Tembouctou.
– Tembouctou?
– Sans doute, reprit Joe. On ne peut pas se permettre de faire un voyage en Afrique sans visiter Tembouctou!
– Tu seras le cinquième ou sixième Européen qui aura vu cette ville mystérieuse!
– Va pour Tembouctou!
– Alors laisse-nous arriver entre le dix-septième et le dix-huitième degré de latitude, et là nous chercherons un vent favorable qui puisse nous chasser vers l’ouest.
– Bien, répondit le chasseur, mais avons-nous encore une longue route à parcourir dans le nord?
– Cent cinquante milles au moins.
– Alors, répliqua Kennedy, je vais dormir un peu.
– Dormez, monsieur, répondit Joe; vous-même, mon maître, imitez M. Kennedy; vous devez avoir besoin de repos, car je vous ai fait veiller d’une façon indiscrète.»
Le chasseur s’étendit sous la tente; mais Fergusson, sur qui la fatigue avait peu de prise, demeura à son poste d’observation.
Au bout de trois heures, le Victoria franchissait avec une extrême rapidité un terrain caillouteux, avec des rangées de hautes montagnes nues à base granitique; certains pics isolés atteignaient même quatre mille pieds de hauteur; les girafes, les antilopes, les autruches bondissaient avec une merveilleuse agilité au milieu des forêts d’acacias, de mimosas, de souahs et de dattiers; après l’aridité du désert, la végétation reprenait son empire. C’était le pays des Kailouas qui se voilent le visage au moyen d’une bande de coton, ainsi que leurs dangereux voisins les Touareg.
À dix heures du soir, après une superbe traversée de deux cent cinquante milles, le Victoria s’arrêta au-dessus d’une ville importante; la lune en laissait entrevoir une partie à demi ruinée; quelques pointes de mosquées s’élançaient çà et là frappées d’un blanc rayon de lumière; le docteur prit la hauteur des étoiles, et reconnut qu’il se trouvait sous la latitude d’Aghadès.
Cette ville, autrefois le centre d’un immense commerce, tombait déjà en ruines à l’époque où la visita le docteur Barth.
Le Victoria , n’étant pas aperçu dans l’ombre, prit terre à deux milles au-dessus d’Aghadès, dans un vaste champ de millet. La nuit fut assez tranquille et disparut vers les cinq heures du matin, pendant qu’un vent léger sollicitait le ballon vers l’ouest, et même un peu au sud.
Fergusson s’empressa de saisir cette bonne fortune. Il s’enleva rapidement et s’enfuit dans une longue traînée des rayons du soleil.
XXXVIII
Traversée rapide. – Résolutions prudentes. – Caravanes. – Averses continuelles. – Gao. – Le Niger. – Golberry, Geoffroy, Gray. – Mungo-Park. – Laing. – René Caillié. – Clapperton. – John et Richard Lander.
La journée du 17 mai fut tranquille et exempte de tout incident; le désert recommençait; un vent moyen ramenait le Victoria dans le sud-ouest; il ne déviait ni à droite ni à gauche; son ombre traçait sur le sable une ligne rigoureusement droite.
Avant son départ, le docteur avait renouvelé prudemment sa provision d’eau; il craignait de ne pouvoir prendre terre sur ces contrées infestées par les Touareg Aouelimminien. Le plateau, élevé de dix-huit cents pieds au-dessus du niveau de la mer, se déprimait vers le sud. Les voyageurs, ayant coupé la route d’Aghadès à Mourzouk, souvent battue par le pied des chameaux, arrivèrent au soir par 16° de latitude et 4° 55’de longitude, après avoir franchi cent quatre-vingts milles d’une longue monotonie.
Pendant cette journée, Joe apprêta les dernières pièces de gibier, qui n’avaient reçu qu’une préparation sommaire; il servit au souper des brochettes de bécassines fort appétissantes. Le vent étant bon, le docteur résolut de continuer sa route pendant une nuit que la lune, presque pleine encore, faisait resplendissante. Le Victoria s’éleva à une hauteur de cinq cents pieds, et, pendant cette traversée nocturne de soixante milles environ, le léger sommeil d’un enfant n’eût même pas été troublé.
Le dimanche matin, nouveau changement dans la direction du vent; il porta vers le nord-ouest; quelques corbeaux volaient dans les airs, et, vers l’horizon, une troupe de vautours, qui se tint fort heureusement éloignée.
La vue de ces oiseaux amena Joe à complimenter son maître sur son idée des deux ballons.
«Où en serions-nous, dit-il, avec une seule enveloppe? Ce second ballon, c’est comme la chaloupe d’un navire; en cas de naufrage, on peut toujours la prendre pour se sauver.
– Tu as raison, mon ami; seulement ma chaloupe m’inquiète un peu; elle ne vaut pas le bâtiment.
– Que veux-tu dire? demanda Kennedy.
– Je veux dire que le nouveau Victoria ne vaut pas l’ancien; soit que le tissu en ait été trop éprouvé, soit que la gutta-percha se soit fondue à la chaleur du serpentin, je constate une certaine déperdition de gaz; ce n’est pas grand chose jusqu’ici, mais enfin c’est appréciable; nous avons une tendance à baisser, et, pour me maintenir, je suis forcé de donner plus de dilatation à l’hydrogène.
– Diable! fit Kennedy, je ne vois guère de remède à cela.
– Il n’y en a pas, mon cher Dick; c’est pourquoi nous ferions bien de nous presser, en évitant même les haltes de nuit.
– Sommes-nous encore loin de la côte? demanda Joe.
– Quelle côte, mon garçon? Savons-nous donc où le hasard nous conduira; tout ce que je puis te dire, c’est que Tembouctou se trouve encore à quatre cents milles dans l’ouest.
– Et quel temps mettrons-nous à y parvenir?
– Si le vent ne nous écarte pas trop, je compte rencontrer cette ville mardi vers le soir.
– Alors, fit Joe en indiquant une longue file de bêtes et d’hommes qui serpentait en plein désert, nous arriverons plus vite que cette caravane.»
Fergusson et Kennedy se penchèrent et aperçurent une vaste agglomération d’êtres de toute espèce; il y avait là plus de cent cinquante chameaux, de ceux qui pour douze mutkals d’or [55]vont de Tembouctou à Tafilet avec une charge de cinq cents livres sur le dos; tous portaient sous la queue un petit sac destiné à recevoir leurs excréments, seul combustible sur lequel on puisse compter dans le désert.
Ces chameaux des Touareg sont de la meilleure espèce; ils peuvent rester de trois à sept jours sans boire, et deux jours sans manger; leur vitesse est supérieure à celle des chevaux, et ils obéissent avec intelligence à la voix du khabir, le guide de la caravane. On les connaît dans le pays sous le nom de «mehari.»
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