Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– On peut tout me confier, madame; mais il faut que je sache et que je voie à qui je parle.

– Monsieur… cela, peut-être, n’est pas nécessaire… Je sais que vous êtes l’honneur, la loyauté même…

– Au fait, madame… au fait, il y a là… quelqu’un qui m’attend… Qui êtes-vous?

– Peu vous importe mon nom, monsieur… Un… de… mes amis… de mes parents, sort de chez vous.

– Son nom?

– M. Florestan de Saint-Remy.

– Ah! fit le notaire; et il jeta sur la duchesse un regard attentif et inquisiteur, et il reprit:

– Eh bien! madame?

– M. de Saint-Remy… m’a tout dit… monsieur…

– Que vous a-t-il dit, madame?

– Tout!…

– Mais encore…

– Mon Dieu! monsieur… vous le savez bien.

– Je sais beaucoup de choses sur M. de Saint-Remy.

– Hélas! monsieur, une chose terrible!…

– Je sais beaucoup de choses terribles sur M. de Saint-Remy…

– Ah! monsieur! il me l’avait bien dit, vous êtes sans pitié…

– Pour les escrocs et les faussaires comme lui… oui, je suis sans pitié. Ce Saint-Remy est-il votre parent? Au lieu de l’avouer, vous devriez en rougir. Venez-vous pleurnicher ici pour m’attendrir? C’est inutile; sans compter que vous faites là un vilain métier pour une honnête femme… si vous l’êtes…

Cette brutale insolence révolta l’orgueil et le sang patricien de la duchesse. Elle se redressa, rejeta son voile en arrière; alors, l’attitude altière, le regard impérieux, la voix ferme, elle dit:

– Je suis la duchesse de Lucenay… monsieur…

Cette femme prit alors un si grand air, son aspect devint si imposant, que le notaire, dominé, charmé, recula tout interdit, ôta machinalement le bonnet de soie noire qui couvrait son crâne et salua profondément.

Rien n’était, en effet, plus gracieux et plus fier que le visage et la tournure de M mede Lucenay; elle avait pourtant alors trente ans bien sonnés, une figure pâle et un peu fatiguée; mais aussi elle avait de grands yeux bruns étincelants et hardis, de magnifiques cheveux noirs, le nez fin et arqué, la lèvre rouge et dédaigneuse, le teint éclatant, les dents éblouissantes, la taille haute et mince, souple et pleine de noblesse, «une démarche de déesse sur les nuées», comme dit l’immortel Saint-Simon.

Avec un œil de poudre et le grand habit du XVIII esiècle, M mede Lucenay eût représenté au physique et au moral une de ces libertines [40]duchesses de la Régence qui mettaient à la fois tant d’audace, d’étourderie et de séduisante bonhomie dans leurs nombreuses amours, qui s’accusaient de temps à autre de leurs erreurs avec tant de franchise et de naïveté que les plus rigoristes disaient en souriant: «Sans doute elle est bien légère, bien coupable; mais elle est si bonne, si charmante! Elle aime ses amants avec tant de dévouement, de passion… de fidélité… tant qu’elle les aime… qu’on ne saurait trop lui en vouloir. Après tout, elle ne damne qu’elle-même, et elle fait tant d’heureux!»

Sauf la poudre et les grands paniers, telle était aussi M mede Lucenay lorsque de sombres préoccupations ne l’accablaient pas.

Elle était entrée chez le notaire en timide bourgeoise… elle se montra tout à coup grande dame altière, irritée. Jamais Jacques Ferrand n’avait de sa vie rencontré une femme d’une beauté si insolente, d’une tournure à la fois si noble et si hardie.

Le visage un peu fatigué de la duchesse, ses beaux yeux entourés d’une imperceptible auréole d’azur, ses narines roses fortement dilatées, annonçaient une de ces natures ardentes que les hommes peu platoniques adorent avec autant d’ivresse que d’emportement. Quoique vieux, laid, ignoble, sordide, Jacques Ferrand était autant qu’un autre capable d’apprécier le genre de beauté de M me de Lucenay.

Sa haine et sa rage contre M. de Saint-Remy s’augmentaient de l’admiration brutale que lui inspirait sa fière et belle maîtresse; le Jacques Ferrand, rongé de toutes sortes de fureurs contenues, se disait avec rage que ce gentilhomme faussaire, qu’il avait presque forcé de s’agenouiller devant lui en le menaçant des assises, inspirait un tel amour à cette grande dame qu’elle risquait une démarche qui pouvait la perdre. À ces pensées, le notaire sentit renaître son audace un moment paralysée. La haine, l’envie, une sorte de ressentiment farouche et brûlant, allumèrent dans son regard, sur son front et sur sa joue, les feux des plus honteuses, des plus méchantes passions.

Voyant M mede Lucenay sur le point d’entamer un entretien si délicat, il s’attendait de sa part à des détours, à des tempéraments.

Quelle fut sa stupeur! Elle lui parla avec autant d’assurance et de hauteur que s’il se fût agi de la chose la plus naturelle du monde, et comme si devant un homme de son espèce elle n’avait aucun souci de la réserve et des convenances qu’elle eût certainement gardées avec ses pareils à elle.

En effet, l’insolente grossièreté du notaire, en la blessant au vif, avait forcé M mede Lucenay de sortir du rôle humble et implorant qu’elle avait pris d’abord à grand-peine; revenue à son caractère, elle crut au-dessous d’elle de descendre jusqu’à la moindre réticence devant ce griffonneur d’actes.

Spirituelle, charitable et généreuse, pleine de bonté, de dévouement et de cœur, malgré ses fautes, mais fille d’une mère qui, par sa révoltante immoralité, avait trouvé moyen d’avilir jusqu’à la noble et sainte infortune de l’émigration, M mede Lucenay, dans son naïf mépris de certaines races, eût dit comme cette impératrice romaine qui se mettait au bain devant un esclave: «Ce n’est pas un homme.»

M’sieu le notaire, dit donc résolument la duchesse à Jacques Ferrand, M. de Saint-Remy est un de mes amis; il m’a confié l’embarras où il se trouve par l’inconvénient d’une double friponnerie dont il est victime… Tout s’arrange avec de l’argent: combien faut-il pour terminer ces misérables tracasseries?…

Jacques Ferrand restait abasourdi de cette façon cavalière et délibérée d’entrer en matière.

– On demande cent mille francs! reprit-il d’un ton bourru, après avoir surmonté son étonnement.

– Vous aurez vos cent mille francs… et vous enverrez tout de suite ces mauvais papiers à M. de Saint-Remy.

– Où sont les cent mille francs, madame la duchesse?

– Est-ce que je ne vous ai pas dit que vous les auriez, monsieur?

– Il les faut demain avant midi, madame; sinon la plainte en faux sera déposée au parquet.

– Eh bien! donnez cette somme, je vous en tiendrai compte; quant à vous je vous payerai bien…

– Mais, madame, il est impossible…

– Vous ne me direz pas, je crois, qu’un notaire comme vous ne trouve pas cent mille francs du jour au lendemain.

– Et sur quelles garanties, madame?

– Qu’est-ce que cela veut dire? Expliquez-vous.

– Qui me répondra de cette somme?

– Moi.

– Mais… madame…

– Faut-il vous dire que j’ai une terre de quatre-vingt mille livres de rente à quatre lieues de Paris?… Ça peut suffire, je crois, pour ce que vous appelez des garanties?

– Oui, madame, moyennant inscription hypothécaire.

– Qu’est-ce encore que ce mot-là? Quelque formalité sans doute… Faites, monsieur, faites…

– Un tel acte ne peut pas être dressé avant quinze jours, et il faut le consentement de M. votre mari, madame.

– Mais cette terre m’appartient, à moi, à moi seule, dit impatiemment la duchesse.

– Il m’importe, madame; vous êtes en puissance de mari, et les actes hypothécaires sont très-longs et très-minutieux.

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